Cinq Tulipes rouges (1949; parution en Combo Blu-Ray/DVD chez Pathé le 16/10).
Course contre la mort.
Course contre la mort.
Une revanche impitoyable et sèche parfaitement maitrisée. Éditée pour la première fois hors du Japon, et en HD.
Dopé à ses astuces, à ses références impétueuses du New Queer Cinema, Challengers est un peu le premier film réalisé par Xavier Dolagnino.
La vengeance est un plat qui se mange froid dans le premier grand western de Giulio Petroni.
Il était une fois au Mexique. Magistral western Zapata de Giulio Petroni dans une superbe édition.
Des grands espaces, des héros, des lâches, des indiens, des colons, de l’amour, de la vengeance : le mythe éternel du Far West et de son équivalent brésilien dans toute sa grandeur et sa violence impitoyable. Sous le regard de Cecil B. DeMille, George Sherman, Robert Aldrich….
Poétique et réaliste, lyrique et froid : un amour impossible dans un Shanghai brumeux et crépusculaire.
Un hommage aux séries B d’horreurs des années cinquante assaisonné d’hémoglobine et d’un savoureux mauvais goût .
Ipcress : Danger immédiat, L’aigle s’est envolé, Elémentaire, mon cher… Lock Holmes, Dr. Jekyll et Mr. Hyde : quatre facettes, parmi tant d’autres; de cet acteur hors classe qu’est Michael Caîne.
Terrence Fisher accueille Sherlock Holmes dans la maison Hammer pour un suspense gothique mâtiné de rouge.
Réseaux de prostitution, corruption, Kidnapping : trois sombres et sordides tableaux de la société italienne des années soixante-dix.
Savoureux numéro d’autodérision des duettistes Gardin-Houellebecq, doublé d’une réflexion sur le racisme : un panorama plus cocasse et potache que féroce.
Un Boulevard entre deux courants.
Étonnamment et injustement oubliée, la première salve de Tonino Valerii mérite une place d’honneur au cœur du western transalpin.
« Verjeat ? Il est à Montpellier, Verjeat ! ».
L’ étrange vice de madame Wardh/Toutes les couleurs du vice/Ton vice une chambre close dont moi seul ai clé : un triptyque giallesque sulfureux à l’envie orchestré de main de maitre par Sergio Martino.
Une prostituée tente de reconstruire sa vie, luttant contre l’hypocrisie et la violence de la société. Une dénonciation sans concession signée par l’indomptable Samuel Fuller.
Un polar social, une sérénade à trois dans l’univers automobile, des pirates bougrement sentimentaux ; autant d’occasions pour redécouvrir l’indéniable savoir-faire de George Sherman.
Insatiable orfèvre de la pagaille, Blake Edwards dynamite le film de guerre
Suite du Cycle Poe de .Roger Corman avec trois contes dans lesquels les défunts n’ont pas pas encore émis leur dernier souffle.
Un constat politique froid et cinglant dans un gant de velours.
Concocté par le très habile Duccio Tessari, mené par l’irrésistible tandem Franco Nero/Ely Wallach, un western Spaghetti-Zapata des plus délicieux.
Eustache ressuscité.
Musique d’ Ennio Morricone pour l’un, scénario de Sergio Leone pour l’autre, et en vedette le bondissant et irrésistible Giuliano Gemma. Deux succulents westerns spaghetti à déguster sans modération
Claude Rains dans la peau d’un maléfique personnage de Dickens, Alan Ladd dans le costume de Gatsby le magnifique : deux singulières adaptations qui viennent enrichir la collection Master Class.
Une malicieuse Murder Party à l’accent So British.
Dans l’immédiat après-guerre, Yasujiro Ozu focalisa l’œilleton de sa caméra sur la chronique simple et désarmante des vicissitudes familiales en leur insufflant cependant un tour mélodramatique inattendu de sa part. Sans aller jusqu’à renier ces films mineurs dans sa production, le sensei amorça ce tournant transitoire non sans une certaine frustration. Découvertes…
Le pénultième film d’Ozu pourrait bien être son testament cinématographique. Sa tonalité tragi-comique et ses couleurs d’un rouge mordoré anticipent la saison automnale à travers la fin de vie crépusculaire d’un patriarche et d’un pater familias, dans le même temps, selon le cycle d’une existence ramenée au pathos des choses les plus insignifiantes. En version restaurée par le distributeur Carlotta.
Difficile de passer sous silence une œuvre aussi importante que « Il était un père » dans la filmographie d’Ozu malgré le didactisme de la forme. Tiraillé entre la rhétorique propagandiste de la hiérarchie militaire japonaise, la censure de l’armée d’occupation militaire du général Mac Arthur qui lui sont imposées par l’effort de guerre, Ozu réintroduit le fil rouge de la parentalité abordé dans « Un fils unique » (1936) avec le scepticisme foncier qui le caractérise.
Avant de fixer sur sa toile de fond les sempiternels drames et bonheurs étales de la maisonnée japonaise moderne, Yasujiro Ozu réfracte à travers ses films de l’après-guerre la démoralisation d’une société égarée dans le chaos des sentiments et les privations de l’occupation avant la reconstruction.
Au cœur de l’ œuvre ô combien exceptionnelle de David Cronenberg, Faux-semblants est probablement sa pièce maîtresse.
Baroque et barré, flamboyant et intime portrait de Gustave Malher, L’inclassable Ken Russell livre ici une de ses plus belles partitions.
En louant l’un de ses appartements, un jeune couple signe pour son pire cauchemar. Un thriller habillement agencé par John Schlesinger.
Roger Corman dans trois de ses adaptations très inspirées D’Edgard Allan Poe.
Parabole du théorème.
Quittant la rade de Toulon et l’atmosphère délétère et gangrenée qu’il instille dans « L’étrange monsieur Victor », Jean Grémillon choisit celle, embrumée, de Brest où il s’attelle à dépeindre l’ épopée maritime tumultueuse des sauveteurs des cargos en perdition. Le réalisme est saisissant, porté par la romance chavirante du réalisateur et la poésie incantatoire des dialogues de Jacques Prévert.
Né d’une urgence d’écrire, « Le Consentement » est un livre qui ne pouvait ressembler à rien d’autre. Examinons ensemble les questions que pose fatalement la démarche de l’adapter.
Caméra meurtre.
Une star hollywoodienne poussée dans les cordes par ses pairs. Robert Aldrich à la baguette et Jack Palance sur le ring pour une remarquable attaque au vitriol.
Le regard nostalgique et affiné de Diane Kurys n’a pas pris une ride. Une réédition tout simplement indispensable.
Après La nuée, son premier film prometteur, Just Philippot envisage de nouvelles catastrophes pour notre écosystème, mais en empruntant un chemin plus balisé et proche des blockbusters, l’impact s’en trouve amoindri.
Deux femmes en danger dans la collection Cinema Master Class, d’Elephant Films . Deux véritables pépites du suspens et du film noir.
Un opéra érotique.
La revanche du cinéma sous cloche.
Une succession de meurtres et de viols sème la terreur dans une petite ville : une spirale d’épouvante rondement menée.
Premier film de Wes Craven. Probablement le plus terrifiant de ses trips horrifiques.