SORTIES
SORTIES

État Limite
Un addendum bien rôdé au canon des documentaires sur les soins psychiatriques

Faces cachées
Les masques tombent.

L’odeur du vent
Une panne d’électricité provoque une rencontre entre deux hommes solitaires et isolés du fin fond de l’Iran. Chef d’oeuvre absolu.

L’homme debout
Un portrait réaliste du monde cruel du travail contemporain.

Sublime
Description minutieuse mais sans empathie d’un amour non réciproque.

Monsieur Constant
Un vieil ermite renaît à la vie tout à coup.
État Limite
Un addendum bien rôdé au canon des documentaires sur les soins psychiatriques
Faces cachées
Les masques tombent.
L’odeur du vent
Une panne d’électricité provoque une rencontre entre deux hommes solitaires et isolés du fin fond de l’Iran. Chef d’oeuvre absolu.
L’homme debout
Un portrait réaliste du monde cruel du travail contemporain.
Sublime
Description minutieuse mais sans empathie d’un amour non réciproque.
Monsieur Constant
Un vieil ermite renaît à la vie tout à coup.
COIN DU CINÉPHILE
COIN DU CINÉPHILE

La vengeance au cinéma
A l’occasion de la sortie en salles du remarquable Faces Cachées (2023) de Joe Lawlor et Christine Molloy, l’équipe de « Il était une fois le cinéma » a souhaité revenir sur le thème de la vengeance au cinéma. De fait la vengeance constitue un des ressorts dramatiques les plus ancestraux et universels. Viennent souvent s’y greffer des thématiques vastes et variées. On peut y flatter les bas-instincts dans une logique de cinéma d’exploitation appuyant sur une note cathartique ou éventuellement plus putassière. C’est lorsque la vengeance vise un dessin plus complexe qu’elle donne les films les plus intéressant. Clint Eastwood en explorant tant dans sa carrière d’acteur que de réalisateur cette thématique en offre des variations captivantes, notamment lorsqu’il fustige un microcosme placé face à sa bassesse dans L’Homme des Hautes plaines (1973). Quentin Tarantino fait de la vengeance un outil de revanche sociétale et historique des oppressés sur les tyrans de tous bord, et en fait matière à regarder dans les yeux de grands maux contemporains. Ce penchant s’initia avec le diptyque Kill Bill (2003 et 2004) où il offre le versant défouloir, jubilatoire, puis désabusé et vain de cette vengeance. Cette dimension cathartique de série B prend un tour halluciné et féministe à travers l’approche clinique d’un Abel Ferrara dans le magistral L’Ange de la vengeance. Le contexte social inhérent à un pays, une ville, une région, offre un cachet unique versant anglais avec le formidable La Loi du Milieu de Mike Hodges, japonais dans La Vengeance d’un acteur de Kon Ichikawa (1963) ou français L’été meurtrier de Jean Becker.
Bonne lecture !
Précédentes Thémas

David Cronenberg
Alors que sort en salles « Les Crimes du futur », en compétition au Festival de Cannes, retour sur l’oeuvre mutante de David Cronenberg.

Pedro Almodovar
A l’occasion de la sortie de « Madres Paralelas » (2021), nous vous invitons à explorer notre Coin du Cinéphile consacré au cinéaste le plus emblématique de la nouvelle vague espagnole.

Federico Fellini
S’il est un cinéaste qui a marqué le XXe siècle, c’est bien Federico Fellini qui a su, comme son pays natal, l’Italie, sortir du drame de la Deuxième Guerre mondiale et du fascisme pour entrer de plain pied dans ce qu’on a appelé le miracle économique.

Rêves et cauchemar
Le Coin du Cinéphile s’immisce cette semaine dans vos rêves.

Luigi Comencini
Le coin du cinéphile se penche sur Luigi Comencini, critique amusé et désabusé des travers des adultes, tout comme peintre attendri des meurtrissures de l’enfance.

Hommage à Bertrand Tavernier
Bertrand Tavernier vient de nous quitter. Retour, en forme d’hommage, sur l’œuvre d’une des plus passionnées et passionnantes figures du cinéma français.