Festival War On Screen
Présentation de la douzième édition du festival War On Screen, à Châlons-En-Champagne, du 7 au 12 octobre 2024.
Présentation de la douzième édition du festival War On Screen, à Châlons-En-Champagne, du 7 au 12 octobre 2024.
Course contre la mort.
Une revanche impitoyable et sèche parfaitement maitrisée. Éditée pour la première fois hors du Japon, et en HD.
Barbes, paillettes, drags queens et peu d’émotion…
Du 28 septembre au 19 janvier 2025 au Jeu de Paume à Paris
Violence et révélation.
Et si notre monde libéral allait s’effondrer comme la Rome décadente ?
Pulsion de vivre
Au fond du gouffre avant la guérison…
Dopé à ses astuces, à ses références impétueuses du New Queer Cinema, Challengers est un peu le premier film réalisé par Xavier Dolagnino.
2 chapitres en asymétrie
La peur du vide
Avec « La peau douce », François Truffaut documente une tragique histoire d’adultère seulement conventionnelle en surface. Inspirée par un fait divers réel, la comédie noire fut copieusement éreintée au moment de sa sortie en 1964 par ses nombreux détracteurs; y compris à l’international. Réévaluation.
La vengeance est un plat qui se mange froid dans le premier grand western de Giulio Petroni.
Il était une fois au Mexique. Magistral western Zapata de Giulio Petroni dans une superbe édition.
Voyage au bout de l’esprit.
Poétique des ruines
Dans Chien enragé, Tokyo est un immense brasier poussé à son point d’incandescence sous un soleil zénithal. Le récit policier déroule ici une filature harassante dans les entrailles de l’underworld. Sa faune est à nouveau le théâtre d’un duel exacerbé.
Duel silencieux entre un héros et son persécuteur.
Quand le « far east » pastiche le « far west ».
« Vivre » ne se résume pas à son questionnement métaphysique sur le sens de l’existence étriquée d’un fonctionnaire falot miné par un mal incurable. L’oeuvre vaut surtout comme un plaidoyer pro domo par son réalisateur qui, parvenu au milieu du gué, s’interroge sur son accomplissement. Un film impérissable en version restaurée.
Analyse de « Les Bas-fonds » (1957) d’Akira Kurosawa à l’occasion de la sortie en salles de neuf de ses films en version restaurée.
Vivre dans l’obsession de la folie meurtrière.
Des grands espaces, des héros, des lâches, des indiens, des colons, de l’amour, de la vengeance : le mythe éternel du Far West et de son équivalent brésilien dans toute sa grandeur et sa violence impitoyable. Sous le regard de Cecil B. DeMille, George Sherman, Robert Aldrich….
Dire sa douleur quand c’est impossible.
Poétique et réaliste, lyrique et froid : un amour impossible dans un Shanghai brumeux et crépusculaire.
L’Emprise des sens
Un hommage aux séries B d’horreurs des années cinquante assaisonné d’hémoglobine et d’un savoureux mauvais goût .
Los Angeles Kills Itself.
Réinterprétation
Ipcress : Danger immédiat, L’aigle s’est envolé, Elémentaire, mon cher… Lock Holmes, Dr. Jekyll et Mr. Hyde : quatre facettes, parmi tant d’autres; de cet acteur hors classe qu’est Michael Caîne.
Sans un mot
Avec Rashômon, le scepticisme moral d’Akira Kurosawa interrogeait déjà, de manière éloquente, les faits du passé. Dans une théâtralité avouée, des benshis (récitants) évoquent rétrospectivement la même anecdote et ce récit en abîme et en forme d’échos reconduisait une vérité narrative à jamais insaisissable.
« Le jardin des Finzi Contini » est un film sur la mémoire suspendue et le temps retrouvé. C’est une œuvre impérissable qui est le véritable chant du cygne du « commandatore » Vittorio de Sica. Eblouissant d’émotion contenue dans sa version restaurée.
Terrence Fisher accueille Sherlock Holmes dans la maison Hammer pour un suspense gothique mâtiné de rouge.
Du soleil, du béton et des garçons qui s’ennuient…
Mère espagnole cherche fils adopté au Portugal
Voyage au bout de soi.
Réseaux de prostitution, corruption, Kidnapping : trois sombres et sordides tableaux de la société italienne des années soixante-dix.
Revivre le temps de l’innocence
Du macrocosme au microcosme
Animer l’espoir
Travail, famille, matrie.
« ♫ History’s a story told by the men who make the laws… ♫ »
Savoureux numéro d’autodérision des duettistes Gardin-Houellebecq, doublé d’une réflexion sur le racisme : un panorama plus cocasse et potache que féroce.
Édouard et Charles
Un Boulevard entre deux courants.
L’ambassadeur des morts