Le New York de Woody Allen
Retour sur l’oeuvre de Woody Allen, dans laquelle la ville de New York tient une place centrale.
Retour sur l’oeuvre de Woody Allen, dans laquelle la ville de New York tient une place centrale.
Prototype matriciel du «noir procédural», «La cité sans voiles» fraye la voie vers un courant néo-réaliste semi-documentaire issu de l’immédiat après-guerre. Drapée sous une chape nocturne, la métropole new-yorkaise bruisse de mille faits divers crapuleux. Le jour venu, à l’été 1947, la brigade des homicides dont le bureau est la rue, bat le pavé brûlant des artères populeuses pour les élucider.
Plongée dans la haute société new-yorkaise d’un roman d’Edith Wharton.
Ou comment, en voulant nettoyer « l’égout à ciel ouvert » qu’est New York, on passe du super-héros au fasciste.
Les (més)aventures des immigrants américains à hauteur d’un souriceau candide.
Très dissociables par leur enveloppe : comédie-dramatique de remariage pour « Peggy Sue s’est mariée », drame de guerre pour « Jardins de Pierre », ces deux oeuvres de Francis Ford Coppola de la fin des années quatre-vingt se rejoignent intimement.
A travers les mots de Jacques Sicard, retour sur « Si j’avais quatre dromadaires » de Chris Marker.
Disponible sur arte.tv depuis le 28 janvier, retour sur l’écriture problématique de la série « En thérapie ».
Bogdanovich retrouve tout le souffle de la Screwball Comedy.
« Il n’y pas vraiment d’intérêt à faire quoi que ce soit dans la vie car le temps d’un battement de cil et tout s’arrête. La prochaine chose à savoir alors, c’est que la rigidité cadavérique s’installe. » Wes Anderson
Peter Bogdanovich renouvèle son inspiration à travers un portrait attachant qui n’oublie pas de fustiger la politique américaine dans cette immersion au coeur de l’Asie interlope.
Peter Bogdanovich revisite la comédie de la Grande Dépression dans un récit aussi dynamique qu’attachant.
La fantaisie de Philippe de Broca s’était exprimée sur ses premiers films dans une veine...
L’euphorie amoureuse et son revers, de Broca à son meilleur !
Révélation brillante de l’univers fantaisiste, romantique et mélancolique de Philippe de Broca !
Mené tambour battant, « Cartouche » est un spectacle populaire qui joue avec les genres.
Rêver de soi en grand à travers l’autre.
« Les plus beaux voyages se font par la fenêtre. »
Une des grandes réussites de Pasolini qui offre un écrin sur mesure à une Anna Magnani bouleversante.
Le tribut d’une mère.
Barbara Stanwyck délaisse les rôles juvéniles et provocateurs des débuts pour un magnifique portrait de mère dans un somptueux mélodrame.
C’est une mère sans nom que nous offre le réalisateur Bong Joon-Ho. Une figure animée de la complexité humaine bien loin du schéma classique qu’on retrouve au cinéma de la mère qui donnerait sa vie pour son enfant.
Un des plus atypiques et captivants films de Melville, désormais disponible sur Netflix.
Ressortie du « Professionnel » sur Netflix. Un Belmondo symptomatique de la deuxième partie de sa carrière, et remarquable pour son finale.
Désormais sur Netflix, ce film réalisé par Philippe de Broca en 1973, avec Jean-Paul Belmondo et Jacqueline Bisset, nous conte la vie quotidienne et monotone du romancier François Merlin, ainsi que celle, pleine d´aventures, de son personnage et alter ego, Bob Sinclair (tout deux interprétés par Belmondo).
Avec ses tableaux panoramiques délavés par les embruns, L’Avventura reflète l’âpreté de la relation amoureuse entre homme et femme dans une comédie moderne des faux-semblants. Le film se revoit comme la déambulation contrariée de Claudia, muse antonionienne, déroulant un fil d’Ariane sans issue véritable dans l’écheveau des subjectivités. Plus troublant que jamais en version restaurée.
Un grand polar sur une figure libre ayant les traits bonhommes de Walter Matthau.
Avec « Les Proies », Don Siegel laisse libre cours aux fantasmes, au point de confondre les frontières des genres.
Pourquoi Dirty Harry n’est pas le héros fasciste qu’on croit.
« Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est que le film parlait d’eux : ils n’étaient rien d’autre que des légumes vivants ! »
Bien avant « l’inspecteur Harry »(1971) qui se place résolument du côté de la loi et de l’ordre, « la ronde du crime » est un diamant noir à l’état brut où la violence cinématique inouïe de deux desperados du crime est sublimé par le décor victorien naturel de San Francisco. Haletant de bout en bout.
«Not wanted» & «Never fear» constituent deux récits naturalistes édifiants qui se penchent sur les laissés-pour-compte du rêve américain. La jeune femme de condition modeste est exploitée tandis que l’homme,instable, est empêtré dans l’affirmation malaisée de sa masculinité. Ida Lupino opère la synthèse entre film noir et mélodrame domestique pour exprimer sa critique sociale. Inédits en France en versions restaurées.
Les six films d’auteur réalisés par Ida Lupino entre 1949 et 1966 traduisent l’état de « victimisation » dans lequel est maintenue
la femme américaine face aux défis de la reconstruction sociale de l’après-guerre. « Outrage » formalise, à travers l’esthétique du film noir, le trauma existentiel d’une jeune fille sauvagement violée. Poignant en version restaurée.
« Le médecin de la mutuelle » pose dans l’Italie démocrate-chrétienne un diagnostic implacable sur le système national de santé dont il dénonce les rouages du clientélisme qui le gangrène. La tragi-comédie à l’italienne trouve ici un exutoire dans la satire féroce. Corrosif en version restaurée dans les salles.
Le pénultième film d’Ozu pourrait bien être son testament cinématographique. Sa tonalité tragi-comique et ses couleurs d’un rouge mordoré anticipent la saison automnale à travers la fin de vie crépusculaire d’un patriarche et d’un pater familias, dans le même temps, selon le cycle d’une existence ramenée au pathos des choses les plus insignifiantes. En version restaurée par le distributeur Carlotta.
Létale attraction.
Loin de se réduire à un film à la cool sur les surfeurs, Point Break envisage un autre type de masculinité, à mille lieux du surhomme reaganien de la décennie précédente.
Kathryn Bigelow avait signé son film le plus populaire avec le cultissime Point Break (1991), ...
La nuit est assourdissante.
« C’était le temps de douceur irrévocable alors que se découvrait aux regards juvéniles la misérable scène du monde en une vision de paradis. » (Giacomo Leopardi)
Alberto Lattuada revient en force sur les écrans avec deux œuvres conjointes qu’on ne se lassera pas de (re)découvrir : « Guendalina » et « les adolescentes ». Dans ce qu’on pourrait considérer ,à l’épreuve du temps ,comme un diptyque sur les émois amoureux d’une adolescence perturbée et contrariée, Lattuada explore le difficile arrachement à la quiétude enfantine et l’éveil à la taraudante sexualité. A l’ombre des jeunes filles en fleur….
Le distributeur Warner Bros France ressort en salles et en versions restaurées dix films pré-codes impérissables qui dévoilent la sexualité débridée d’une époque effervescente où les stars féminines trustaient les écrans pour leur sex-appeal à l’apogée d’une liberté de ton sans fards. Délicieusement immoraux.
Cinema, amore mio.
Mise en abyme du cinéma, Les Contes de la nuit en révèle les pouvoirs fantasmagoriques comme émancipateurs.
« Sous le plus petit chapiteau du monde » est un pastiche « haut en couleurs », bien qu’en noir et blanc, une farce au comique destructeur qui décrit jusqu’à la caricature les soubresauts de vie d’un cinéma miteux de quartier réactivé le temps d’en permettre la vente fructueuse. Un monument hilarant d’autodérision.
Le masque du démon
Un hommage à la magie du cinéma.
Immersion en salle.
A l’occasion de la réouverture des cinémas cette semaine, la rédaction se fend de ses plus touchant ou amusant souvenirs dans les salles obscures.
En cette période de déconfinement progressif, marquée pour tous les cinéphiles par la perspective de la réouverture des salles de cinéma françaises le 22 juin, nous avons souhaité revenir sur les films et séries vus ou revus par nos rédacteurs pendant ces derniers mois.
Retour sur la série « Le Bureau des légendes » à l’issue de la cinquième saison.