Féminisme et critique sociale dans deux films de Stephen Frears : Philomena et The Lost king.
Les films de Stephen Frears mettent en valeur avec ironie de beaux portraits de femme en butte aux préjugés sexistes et aux mépris des élites
Read MoreLes films de Stephen Frears mettent en valeur avec ironie de beaux portraits de femme en butte aux préjugés sexistes et aux mépris des élites
Read MoreLes troubles du stress post-traumatique ont changé l’acteur James Stewart
Read MoreDifficile de passer à côté d’un film qui dépasse les dix millions d’entrée en salle. Et, pourtant, si . Sa diffusion sur Canal Plus nous permet de se pencher sur ce succès et de prolonger notre réflexion sur d’autres considérations liées à la notion de reconnaissance.
Read MoreUne réflexion sur le mystère d’être un homme ou une femme, en quête d’échanges et d’épanouissement personnel.
Read MoreMalgré certains défaut, un film entrainant qui réussit à retranscrire l’atmosphère et la complexité d’une époque étrange.
Read MoreUne réflexion profonde sur les maux qui menacent nos sociétés promptes à se laisser guider par l’irrationnel et les présupposés.
Read MoreFocus en quatre films sur une production cinématographique germanique trop rarement mise en avant.
Read MoreLe cinéma incandescent de Max Ophüls traduit la perte nostalgique d’un monde finissant selon un romantisme exacerbé où tout commence en chansons et par des valses d’Offenbach ou de Strauss et se termine sur une note tragique. La preuve par trois films : « Sans lendemain » (1939), « Madame de… »1953) et « Le Plaisir » (1952).
Read MorePistolets pour un massacre/Garringo/O Cangaceiro /Et Sabata les tua tous/ Ben & Charlie : cinq westerns européens de très bonne facture réédités par Elephant Films.
Read MoreConclusion et palmarès de cette douzième édition.
Read MoreC’est en étroite coordination avec le CNC, le centre national du cinéma et de l’image animée, que la Cinémathèque Française a pu concevoir, réaliser et recréer en septembre dernier les conditions d’une rétrospective foisonnante dédiée à l’oeuvre superlative, tant grandiose, monumentale, majestueuse que solennelle et grave d’Abel Gance. Temps forts.
Read MoreLa rentrée cinématographique ne doit pas éclipser la reprise restaurée de « L’emprise », œuvre-charnière coïncidant avec l’instauration du code Hays de censure instauré le 1er Juillet 1934. La romance dévoyée marque un tournant décisif après une période licencieuse pré-code de quatre ans. Rembobinage.
Read MoreTiré d’un fait divers réel, « La Noire de… « est avant tout un réquisitoire subversif à portée universelle qui interroge tragiquement sur les préjugés raciaux et la manière de les combattre. Diouana, jeune Sénégalaise en mal d’émancipation, est déclassée puis réduite à l’anonymat de la couleur de sa peau dans une dépersonnalisation postcoloniale….Analyse …
Read MoreÉmotion et réflexion.
Read MoreJoie et bonne humeur.
Read MoreHollyvoodgate, un documentaire délirant et troublant, État de siège de Costa Gavras, en sa présence : une belle première journée.
Read MorePrésentation de la douzième édition du festival War On Screen, à Châlons-En-Champagne, du 7 au 12 octobre 2024.
Read MoreDu 28 septembre au 19 janvier 2025 au Jeu de Paume à Paris
Read MoreDopé à ses astuces, à ses références impétueuses du New Queer Cinema, Challengers est un peu le premier film réalisé par Xavier Dolagnino.
Read MoreAvec « La peau douce », François Truffaut documente une tragique histoire d’adultère seulement conventionnelle en surface. Inspirée par un fait divers réel, la comédie noire fut copieusement éreintée au moment de sa sortie en 1964 par ses nombreux détracteurs; y compris à l’international. Réévaluation.
Read MoreA l’entame des “swinging sixties” qui vont pérenniser la libération des mœurs, « la garçonnière » est un “tour de farce” qui vient tordre définitivement le cou à cette Amérique puritaine. Mêlant un ton acerbe et un cynisme achevé, Billy Wilder y fustige allègrement l’hypocrisie des conventions sociales et pulvérise les tabous sexuels de son temps. Un an après avoir défié le code de
production dans une “confusion des genres” avec sa comédie déjantée Certains l’aiment chaud, le cinéaste remet le couvert. La satire aigre-douce et grinçante transcende la comédie; défiant les classifications de genre.
Dans Chien enragé, Tokyo est un immense brasier poussé à son point d’incandescence sous un soleil zénithal. Le récit policier déroule ici une filature harassante dans les entrailles de l’underworld. Sa faune est à nouveau le théâtre d’un duel exacerbé.
Read MoreDuel silencieux entre un héros et son persécuteur.
Read MoreQuand le « far east » pastiche le « far west ».
Read More« Vivre » ne se résume pas à son questionnement métaphysique sur le sens de l’existence étriquée d’un fonctionnaire falot miné par un mal incurable. L’oeuvre vaut surtout comme un plaidoyer pro domo par son réalisateur qui, parvenu au milieu du gué, s’interroge sur son accomplissement. Un film impérissable en version restaurée.
Read MoreAnalyse de « Les Bas-fonds » (1957) d’Akira Kurosawa à l’occasion de la sortie en salles de neuf de ses films en version restaurée.
Read MoreVivre dans l’obsession de la folie meurtrière.
Read MoreDes grands espaces, des héros, des lâches, des indiens, des colons, de l’amour, de la vengeance : le mythe éternel du Far West et de son équivalent brésilien dans toute sa grandeur et sa violence impitoyable. Sous le regard de Cecil B. DeMille, George Sherman, Robert Aldrich….
Read More« Ludwig » est l’immersion dans l’aberration mentale de Louis II de Bavière, souverain paranoïaque atteint d’une folie des grandeurs. L’intrigue du film est un patchwork de témoignages en flashbacks qui accréditent la lente
dégradation d’un état pathologique. Entre biopic sombre et récit édifiant, Luchino Visconti se livre à l’autopsie d’un monarque sur le déclin offrant le spectacle pathétique de sa déchéance à l’œuvre.
Avec « Senso », Luchino Visconti revendique avoir voulu cerner le mélodrame opératique de la vie jusque dans sa dimension épique. Sa partition de librettiste est partisane au sens patriotique du terme, qui dénonce, dans une somptueuse théâtralisation baroque, la déliquescence morale propre à l’aristocratie italienne durant la phase du risorgimento, la réunification italienne de 1866.
Read MoreDiminué par un AVC qui le contraint à rester dans un fauteuil roulant au terme du tournage de « Ludwig », Luchino Visconti s’attelle néanmoins à « L’innocent », librement adapté de la prose flamboyante de Gabriele d’Annunzio. Outre son chant du cygne, il livre ici une comédie intimiste de mœurs et des manières ainsi qu’une réflexion mélancolique grinçante sur une classe patricienne décadente de Rome au tournant du XX éme siècle.
Read MoreA l’initiative de la cinémathèque française, le Napoléon vu par Abel Gance synthétise une expérience cinématographique unique en immersion totale. L’œuvre foisonnante reconstitue la geste bonapartienne où l’épopée visionnaire voisine avec l’intimité familiale du clan Bonaparte. Les prémices de la vie du futur empereur depuis sa formation militaire à Brienne jusqu’à la campagne d’Italie sont vues “par le grand bout de la lorgnette”. Durant sept heures de projection, un maelstrom d’images fantasmagoriques défile sans discontinuer; subjuguant les esprits. Contextualisation..
Read MoreIpcress : Danger immédiat, L’aigle s’est envolé, Elémentaire, mon cher… Lock Holmes, Dr. Jekyll et Mr. Hyde : quatre facettes, parmi tant d’autres; de cet acteur hors classe qu’est Michael Caîne.
Read More« Le jardin des Finzi Contini » est un film sur la mémoire suspendue et le temps retrouvé. C’est une œuvre impérissable qui est le véritable chant du cygne du « commandatore » Vittorio de Sica. Eblouissant d’émotion contenue dans sa version restaurée.
Read MoreAdapté librement du roman de Vasco Pratolini, « Cronaca familiare » (chronique familiale), « Journal intime » est considéré à juste titre par la critique comme le chef d’œuvre superlatif de Zurlini. Par une purge émotionnelle, le cinéaste par excellence du sentiment rentré décante une relation fraternelle et en crève l’abcès mortifère.
Read More« Eté violent » est le fruit d’une maturité filmique. Affublé d’une réputation de cinéaste difficilement malléable, Zurlini traverse des périodes tempétueuses où son travail n’est pas reconnu à sa juste valeur. Cet été
violent est le produit d’un hiatus de trois ans. Le film traite d’une année-charnière qui voit la chute du fascisme tandis que les bouleversements socio-politiques qui s’ensuivent dans la péninsule transalpine condensent une imagerie qui fait sa richesse.
Antithèse du drame épique dans son refus du spectaculaire, « Le désert des Tartares » apparaît comme une œuvre à combustion lente, chant du cygne de Valerio Zurlini dans son adaptation du roman éponyme de Dino Buzzati. Mélodrame de l’étiquette militaire, le film offre un écrin visuel grandiose à la lancinante déshumanisation qui s’y joue ; donnant corps à l’abstraction surréaliste de Buzzati.
Read MoreRecension critique écrite par Alain-Michel Jourdat
Read MoreCe tout premier opus de Valerio Zurlini apparaît comme une bluette sentimentale. Clairement apparentée au “néo-réalisme rose”, la pochade, adaptant librement un roman de Vasco Tropolini, brosse le portrait d’un coureur de jupons invétéré, Andréa Sernesi, alias Bob (Antonio Cifariello).
Read MoreRéseaux de prostitution, corruption, Kidnapping : trois sombres et sordides tableaux de la société italienne des années soixante-dix.
Read MoreLes cadreurs doivent s’adapter à leurs nouvelles circonstances de travail, et devenir des recadreurs.
Read MoreChoralité féminine.
Read MoreUne génération sacrifiée?
Read MoreUne expérimentation baroque contournable.
Read MoreCapsule temporelle.
Read MoreA l’aune de la récente rétrospective Michelangelo Antonioni à la cinémathèque française, il nous a été permis de revoir la quasi intégralité de l’œuvre filmique du cinéaste de l’aliénation et de la névrose qui s’affranchit du néo-réalisme avant ses oeuvres de la maturité. Panorama et recension critique d’Alain-Michel Jourdat.
Read MoreL’argument sardonique de « La dame sans camélias » jette un regard cru et sans fard sur l’époque où le film fut tourné. Second opus du cinéaste de Ferrare, il dévoile l’envers du décor du cinéma et l’engrenage chimérique d’une célébrité contrainte comme le sourire embué de larmes de Lucia Bosé prise dans les rets de Cinecittà.
Read More