COIN DU CINÉPHILE
COIN DU CINÉPHILE
Cycle Roberto Rossellini
Entre néoréalisme, prémices du cinéma moderne et didactisme télévisuel.
Rétrospective Ozu
Humanisme profond des gens ordinaires et déstabilisation du vieux monde avec Yasujiro Ozu.
Universal Monsters
Un panorama de quelques passionnants films mettant en scène les « Universal Monsters », à l’occasion de l’édition de la « Collection Cinéma Monster Club » chez Elephant Films.
La Hammer et le cinéma fantastique
A l’occasion de l’édition d’un beau coffret par Elephant Films (« Les 13 cauchemars de la Hammer »), retour sur quelques pépites du cinéma fantastique britannique.
Le cinéma de Christopher Nolan
A l’occasion de la sortie de « Oppenheimer », notre Coin du Cinéphile vous invite à (re)plonger dans l’œuvre d’un réalisateur incontournable.
Cycle Roberto Rossellini
Entre néoréalisme, prémices du cinéma moderne et didactisme télévisuel.
Rétrospective Ozu
Humanisme profond des gens ordinaires et déstabilisation du vieux monde avec Yasujiro Ozu.
Universal Monsters
Un panorama de quelques passionnants films mettant en scène les « Universal Monsters », à l’occasion de l’édition de la « Collection Cinéma Monster Club » chez Elephant Films.
La Hammer et le cinéma fantastique
A l’occasion de l’édition d’un beau coffret par Elephant Films (« Les 13 cauchemars de la Hammer »), retour sur quelques pépites du cinéma fantastique britannique.
Le cinéma de Christopher Nolan
A l’occasion de la sortie de « Oppenheimer », notre Coin du Cinéphile vous invite à (re)plonger dans l’œuvre d’un réalisateur incontournable.
CHRONIQUES
CHRONIQUES
Dersou Ouzala
Oeuvre de transition encensée pour son humanisme, « Dersou Ouzala » a pourtant dénoté d’une espèce d’aura négative eu égard à son mysticisme contemplatif amorçant un tournant de maturité vieillissante chez Kurosawa. Face aux nouveaux défis et enjeux écologiques planétaires, on peut désormais revoir cette ode panthéiste sous un jour nouveau.
Dernier caprice. Sortie Blu-ray chez Carlotta, le 19 mars (OZU, 6 films rares ou inédits).
Le pénultième film d’Ozu pourrait bien être son testament cinématographique. Sa tonalité tragi-comique et ses couleurs d’un rouge mordoré anticipent la saison automnale à travers la fin de vie crépusculaire d’un patriarche et d’un pater familias, dans le même temps, selon le cycle d’une existence ramenée au pathos des choses les plus insignifiantes. En version restaurée par le distributeur Carlotta.
Rivière de nuit
« Rivière de nuit » est un mélodrame féministe qui se garde bien d’être larmoyant. Exhumée de l’âge d’or japonais, l’œuvre, inédite, mérite qu’on la découvre séance tenante, ne serait-ce que pour son chatoiement et son esthétisme. La trame est narusienne tandis que
son épilogue est mizoguchien. A son épicentre, une romance amoureuse avortée matérialise le malaise de l’affirmation de soi d’une jeune héroïne, qui rencontrera un dénouement inattendu dans un Japon patriarcal qui amorce une période d’essor économique.
Palmarès au féminin : nos tops des films réalisés par des femmes
L’équipe de notre webzine a décidé de rendre hommage aux femmes cinéastes en partageant un panorama de ses films préférés signés par des réalisatrices d’hier et d’aujourd’hui.
Le nom de la rose
« Le Nom de la rose » revient en force sur les écrans dans une version restaurée 4K supplantant les précédentes. L’occasion de revisiter quelques facettes de ce thriller médiéval inspiré ; parfois controversé pour ses anachronismes et qui nous plonge au cœur de l’obscurantisme religieux, à l’époque des hérésies et des sombres heures de l’Inquisition.
Stromboli
De toute l’œuvre néo-réaliste rossellinienne émergent, comme une constante, les préoccupations humanitaires, les valeurs spirituelles de l’homme par quoi il se découvre et se sauve. Il n’y a que la foi qui puisse sauver. Partant, chaque film qui émane de cette période
est un authentique acte de foi. Stromboli en est la quintessence.
Gregg Araki, le génie queer (Fabien Demangeot)
Gregg Araki : Érection, défloraison et orgasme d’un cinéma-éponge.
Mère Jeanne des anges
« Mère Jeanne des anges » est un huis clos en immersion dans un couvent tenu par une congrégation d’ursulines au XVIIe siècle. Dans un chassé-croisé incessant de jeux de pouvoir et de séduction, Jerzy Kawalerowicz réussit à faire sentir l’impalpable dans cet univers institutionnel oppressif où la dépossession de soi conduit inéluctablement à la possession diabolique. Envoûtant en version restaurée 4K.
LES PARIS FILM CRITICS AWARDS :NOMINATIONS 2024
À l’image des New York Film Critics Circle Awards, Los Angeles Film Critics Association Awards ou London Critics Film Awards, les Paris Film Critics Awards récompensent chaque année le meilleur du cinéma mondial.
Fear and desire
A revoir « Fear & desire », on éprouve comme un sentiment mitigé et le film apparaît, de prime abord, comme un brouillon foutraque. Dès lors, on comprend mieux pourquoi son auteur, parvenu à la notoriété et atteint d’un perfectionnisme mégalomaniaque, l’ait désavoué comme un écrivain bifferait son écrit au point de vouloir en interdire la circulation in fine en confisquant les copies pour en faire un autodafé dans un trouble moment de lucidité impérieuse ; soucieux d’oeuvrer pour sa postérité. Analyse…
La trilogie d’Apu (En version restaurée 4 K) : la voie étroite d’une renaissance POUR LA 1RE FOIS EN COFFRET BLU-RAY chez Carlotta.
Ressortie en salle des trois des plus grands films de Satyajit Ray, « La Complainte du sentier » (1955), « L’Invaincu (1956) et « Le Monde d’Apu » (1959).Dans une nouvelle version entièrement restaurée 4K sous l’égide de Les Acacias Distribution
Onibaba & Kuroneko
Halloween est aux portes. L’occasion de redécouvrir deux contes ténébreux à la tonalité subversive entre horreur, épouvante et noir érotique. Usant d’une palette graphique magistrale, le cinéaste engagé Kaneto Shindo y dépeint un microcosme humain sans pitié où les protagonistes sont à deux doigts d’être des cannibales ou des vampires. L’horreur amorale de la guerre et celle d’un trafic sans entraves se combinent dans la vision cauchemardesque d’un bestiaire humain. Analyse…
Dersou Ouzala
Oeuvre de transition encensée pour son humanisme, « Dersou Ouzala » a pourtant dénoté d’une espèce d’aura négative eu égard à son mysticisme contemplatif amorçant un tournant de maturité vieillissante chez Kurosawa. Face aux nouveaux défis et enjeux écologiques planétaires, on peut désormais revoir cette ode panthéiste sous un jour nouveau.
Dernier caprice. Sortie Blu-ray chez Carlotta, le 19 mars (OZU, 6 films rares ou inédits).
Le pénultième film d’Ozu pourrait bien être son testament cinématographique. Sa tonalité tragi-comique et ses couleurs d’un rouge mordoré anticipent la saison automnale à travers la fin de vie crépusculaire d’un patriarche et d’un pater familias, dans le même temps, selon le cycle d’une existence ramenée au pathos des choses les plus insignifiantes. En version restaurée par le distributeur Carlotta.
Rivière de nuit
« Rivière de nuit » est un mélodrame féministe qui se garde bien d’être larmoyant. Exhumée de l’âge d’or japonais, l’œuvre, inédite, mérite qu’on la découvre séance tenante, ne serait-ce que pour son chatoiement et son esthétisme. La trame est narusienne tandis que
son épilogue est mizoguchien. A son épicentre, une romance amoureuse avortée matérialise le malaise de l’affirmation de soi d’une jeune héroïne, qui rencontrera un dénouement inattendu dans un Japon patriarcal qui amorce une période d’essor économique.
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L’équipe de notre webzine a décidé de rendre hommage aux femmes cinéastes en partageant un panorama de ses films préférés signés par des réalisatrices d’hier et d’aujourd’hui.
Le nom de la rose
« Le Nom de la rose » revient en force sur les écrans dans une version restaurée 4K supplantant les précédentes. L’occasion de revisiter quelques facettes de ce thriller médiéval inspiré ; parfois controversé pour ses anachronismes et qui nous plonge au cœur de l’obscurantisme religieux, à l’époque des hérésies et des sombres heures de l’Inquisition.
Stromboli
De toute l’œuvre néo-réaliste rossellinienne émergent, comme une constante, les préoccupations humanitaires, les valeurs spirituelles de l’homme par quoi il se découvre et se sauve. Il n’y a que la foi qui puisse sauver. Partant, chaque film qui émane de cette période
est un authentique acte de foi. Stromboli en est la quintessence.
Gregg Araki, le génie queer (Fabien Demangeot)
Gregg Araki : Érection, défloraison et orgasme d’un cinéma-éponge.
Mère Jeanne des anges
« Mère Jeanne des anges » est un huis clos en immersion dans un couvent tenu par une congrégation d’ursulines au XVIIe siècle. Dans un chassé-croisé incessant de jeux de pouvoir et de séduction, Jerzy Kawalerowicz réussit à faire sentir l’impalpable dans cet univers institutionnel oppressif où la dépossession de soi conduit inéluctablement à la possession diabolique. Envoûtant en version restaurée 4K.
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À l’image des New York Film Critics Circle Awards, Los Angeles Film Critics Association Awards ou London Critics Film Awards, les Paris Film Critics Awards récompensent chaque année le meilleur du cinéma mondial.
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La trilogie d’Apu (En version restaurée 4 K) : la voie étroite d’une renaissance POUR LA 1RE FOIS EN COFFRET BLU-RAY chez Carlotta.
Ressortie en salle des trois des plus grands films de Satyajit Ray, « La Complainte du sentier » (1955), « L’Invaincu (1956) et « Le Monde d’Apu » (1959).Dans une nouvelle version entièrement restaurée 4K sous l’égide de Les Acacias Distribution
Onibaba & Kuroneko
Halloween est aux portes. L’occasion de redécouvrir deux contes ténébreux à la tonalité subversive entre horreur, épouvante et noir érotique. Usant d’une palette graphique magistrale, le cinéaste engagé Kaneto Shindo y dépeint un microcosme humain sans pitié où les protagonistes sont à deux doigts d’être des cannibales ou des vampires. L’horreur amorale de la guerre et celle d’un trafic sans entraves se combinent dans la vision cauchemardesque d’un bestiaire humain. Analyse…