COIN DU CINÉPHILE

COIN DU CINÉPHILE

Michelangelo Antonioni

Michelangelo Antonioni

A l’aune de la récente rétrospective Michelangelo Antonioni à la cinémathèque française, il nous a été permis de revoir la quasi intégralité de l’œuvre filmique du cinéaste de l’aliénation et de la névrose qui s’affranchit du néo-réalisme avant ses oeuvres de la maturité. Panorama et recension critique d’Alain-Michel Jourdat.

Michelangelo Antonioni

A l’aune de la récente rétrospective Michelangelo Antonioni à la cinémathèque française, il nous a été permis de revoir la quasi intégralité de l’œuvre filmique du cinéaste de l’aliénation et de la névrose qui s’affranchit du néo-réalisme avant ses oeuvres de la maturité. Panorama et recension critique d’Alain-Michel Jourdat.

CHRONIQUES

CHRONIQUES

Le pavillon d’or

Le pavillon d’or

En incendiant la pagode dorée de Kyoto, relique architecturale, un jeune bonze expérimente une catharsis intérieure et la purgation des traumatismes qu’il a vécus jusqu’alors. Adaptant librement le roman de Yukio Mishima dans un scope noir et blanc éclairant le côté sombre du personnage, Kon Ichikawa suit l’itinéraire d’apprentissage torturant qui a conduit son antihéros à commettre l’irréparable.

La classe ouvrière va au paradis

La classe ouvrière va au paradis

Avec « La classe ouvrière va au paradis », Elio Petri livre un pamphlet kafkaïen sur l’effondrement des utopies du changement au sein de la mouvance ouvrière. Le panorama est sombre à une époque où l’on pouvait encore croire dans la possibilité d’un compromis politique et idéologique entre le prolétariat et les étudiants extrémistes militants en tant que ferment révolutionnaire. A l’aube des années 70, le cinéaste force à dessein le trait d’une aliénation au travail confrontée aux normes de productivité. Analyse…

Bird

Bird

Il y a 25 ans, nous avions Blair et la Cool Britannia. « Bird » nous prouve-t-il que, maintenant, nous aurons Starmer et la Sweet Britannia ?

Oh Boy

Oh Boy

Premier film et seule réalisation marquante de Jan-Ole GersterUn film dépourvu de prétention, mais plein de charme.

Trois joyaux de Max Ophüls

Trois joyaux de Max Ophüls

Le cinéma incandescent de Max Ophüls traduit la perte nostalgique d’un monde finissant selon un romantisme exacerbé où tout commence en chansons et par des valses d’Offenbach ou de Strauss et se termine sur une note tragique. La preuve par trois films : « Sans lendemain » (1939), « Madame de… »1953) et « Le Plaisir » (1952).

L’Emprise

L’Emprise

La rentrée cinématographique ne doit pas éclipser la reprise restaurée de « L’emprise », œuvre-charnière coïncidant avec l’instauration du code Hays de censure instauré le 1er Juillet 1934. La romance dévoyée marque un tournant décisif après une période licencieuse pré-code de quatre ans. Rembobinage.

La Noire de…

La Noire de…

Tiré d’un fait divers réel, « La Noire de… « est avant tout un réquisitoire subversif à portée universelle qui interroge tragiquement sur les préjugés raciaux et la manière de les combattre. Diouana, jeune Sénégalaise en mal d’émancipation, est déclassée puis réduite à l’anonymat de la couleur de sa peau dans une dépersonnalisation postcoloniale….Analyse …

Le pavillon d’or

En incendiant la pagode dorée de Kyoto, relique architecturale, un jeune bonze expérimente une catharsis intérieure et la purgation des traumatismes qu’il a vécus jusqu’alors. Adaptant librement le roman de Yukio Mishima dans un scope noir et blanc éclairant le côté sombre du personnage, Kon Ichikawa suit l’itinéraire d’apprentissage torturant qui a conduit son antihéros à commettre l’irréparable.

La classe ouvrière va au paradis

Avec « La classe ouvrière va au paradis », Elio Petri livre un pamphlet kafkaïen sur l’effondrement des utopies du changement au sein de la mouvance ouvrière. Le panorama est sombre à une époque où l’on pouvait encore croire dans la possibilité d’un compromis politique et idéologique entre le prolétariat et les étudiants extrémistes militants en tant que ferment révolutionnaire. A l’aube des années 70, le cinéaste force à dessein le trait d’une aliénation au travail confrontée aux normes de productivité. Analyse…

Bird

Il y a 25 ans, nous avions Blair et la Cool Britannia. « Bird » nous prouve-t-il que, maintenant, nous aurons Starmer et la Sweet Britannia ?

Oh Boy

Premier film et seule réalisation marquante de Jan-Ole GersterUn film dépourvu de prétention, mais plein de charme.

Trois joyaux de Max Ophüls

Le cinéma incandescent de Max Ophüls traduit la perte nostalgique d’un monde finissant selon un romantisme exacerbé où tout commence en chansons et par des valses d’Offenbach ou de Strauss et se termine sur une note tragique. La preuve par trois films : « Sans lendemain » (1939), « Madame de… »1953) et « Le Plaisir » (1952).

L’Emprise

La rentrée cinématographique ne doit pas éclipser la reprise restaurée de « L’emprise », œuvre-charnière coïncidant avec l’instauration du code Hays de censure instauré le 1er Juillet 1934. La romance dévoyée marque un tournant décisif après une période licencieuse pré-code de quatre ans. Rembobinage.

La Noire de…

Tiré d’un fait divers réel, « La Noire de… « est avant tout un réquisitoire subversif à portée universelle qui interroge tragiquement sur les préjugés raciaux et la manière de les combattre. Diouana, jeune Sénégalaise en mal d’émancipation, est déclassée puis réduite à l’anonymat de la couleur de sa peau dans une dépersonnalisation postcoloniale….Analyse …