COIN DU CINÉPHILE
COIN DU CINÉPHILE
Le cinéma allemand contemporain
Focus en quatre films sur une production cinématographique germanique trop rarement mise en avant.
Abel Gance ou l’exacerbation des passions sur l’écran “large” du cinématographe
C’est en étroite coordination avec le CNC, le centre national du cinéma et de l’image animée, que la Cinémathèque Française a pu concevoir, réaliser et recréer en septembre dernier les conditions d’une rétrospective foisonnante dédiée à l’oeuvre superlative, tant grandiose, monumentale, majestueuse que solennelle et grave d’Abel Gance. Temps forts.
Valerio Zurlini, un esthète intransigeant pétri de culture et de sentiments
Recension critique écrite par Alain-Michel Jourdat
Michelangelo Antonioni
A l’aune de la récente rétrospective Michelangelo Antonioni à la cinémathèque française, il nous a été permis de revoir la quasi intégralité de l’œuvre filmique du cinéaste de l’aliénation et de la névrose qui s’affranchit du néo-réalisme avant ses oeuvres de la maturité. Panorama et recension critique d’Alain-Michel Jourdat.
Cycle Roberto Rossellini
Entre néoréalisme, prémices du cinéma moderne et didactisme télévisuel.
Le cinéma allemand contemporain
Focus en quatre films sur une production cinématographique germanique trop rarement mise en avant.
Abel Gance ou l’exacerbation des passions sur l’écran “large” du cinématographe
C’est en étroite coordination avec le CNC, le centre national du cinéma et de l’image animée, que la Cinémathèque Française a pu concevoir, réaliser et recréer en septembre dernier les conditions d’une rétrospective foisonnante dédiée à l’oeuvre superlative, tant grandiose, monumentale, majestueuse que solennelle et grave d’Abel Gance. Temps forts.
Valerio Zurlini, un esthète intransigeant pétri de culture et de sentiments
Recension critique écrite par Alain-Michel Jourdat
Michelangelo Antonioni
A l’aune de la récente rétrospective Michelangelo Antonioni à la cinémathèque française, il nous a été permis de revoir la quasi intégralité de l’œuvre filmique du cinéaste de l’aliénation et de la névrose qui s’affranchit du néo-réalisme avant ses oeuvres de la maturité. Panorama et recension critique d’Alain-Michel Jourdat.
Cycle Roberto Rossellini
Entre néoréalisme, prémices du cinéma moderne et didactisme télévisuel.
CHRONIQUES
CHRONIQUES
Le pavillon d’or
En incendiant la pagode dorée de Kyoto, relique architecturale, un jeune bonze expérimente une catharsis intérieure et la purgation des traumatismes qu’il a vécus jusqu’alors. Adaptant librement le roman de Yukio Mishima dans un scope noir et blanc éclairant le côté sombre du personnage, Kon Ichikawa suit l’itinéraire d’apprentissage torturant qui a conduit son antihéros à commettre l’irréparable.
La classe ouvrière va au paradis
Avec « La classe ouvrière va au paradis », Elio Petri livre un pamphlet kafkaïen sur l’effondrement des utopies du changement au sein de la mouvance ouvrière. Le panorama est sombre à une époque où l’on pouvait encore croire dans la possibilité d’un compromis politique et idéologique entre le prolétariat et les étudiants extrémistes militants en tant que ferment révolutionnaire. A l’aube des années 70, le cinéaste force à dessein le trait d’une aliénation au travail confrontée aux normes de productivité. Analyse…
The Dark Knight & The Dark Knight Rises (projection en 35mm au Pathé Palace, dimanche 5 janvier puis mardi 7 janvier.)
On sort les projecteurs, les bobines, et le champagne, et on célèbre le début d’année en grande pompe : En décembre, le Pathé Palace a choisi de rediffuser Batman Begins & The Dark Knight en 35mm.
Bird
Il y a 25 ans, nous avions Blair et la Cool Britannia. « Bird » nous prouve-t-il que, maintenant, nous aurons Starmer et la Sweet Britannia ?
Une artiste dévoyée: Leni Riefensthal (1902-2003)
Leni Riefensthal (1902-2003), opportuniste sans scrupule, a été une documentariste douée et un « compagnon de route » du nazisme, sans jamais le regretter jusqu’à la fin de sa très longue vie.
Féminisme et critique sociale dans deux films de Stephen Frears : Philomena et The Lost king.
Les films de Stephen Frears mettent en valeur avec ironie de beaux portraits de femme en butte aux préjugés sexistes et aux mépris des élites
Comment la guerre change un acteur : le cas de James Stewart
Les troubles du stress post-traumatique ont changé l’acteur James Stewart
Un p’tit truc en plus. Réflexion élargie autour du succès de l’année.
Difficile de passer à côté d’un film qui dépasse les dix millions d’entrée en salle. Et, pourtant, si . Sa diffusion sur Canal Plus nous permet de se pencher sur ce succès et de prolonger notre réflexion sur d’autres considérations liées à la notion de reconnaissance.
Oh Boy
Premier film et seule réalisation marquante de Jan-Ole GersterUn film dépourvu de prétention, mais plein de charme.
Trois joyaux de Max Ophüls
Le cinéma incandescent de Max Ophüls traduit la perte nostalgique d’un monde finissant selon un romantisme exacerbé où tout commence en chansons et par des valses d’Offenbach ou de Strauss et se termine sur une note tragique. La preuve par trois films : « Sans lendemain » (1939), « Madame de… »1953) et « Le Plaisir » (1952).
L’Emprise
La rentrée cinématographique ne doit pas éclipser la reprise restaurée de « L’emprise », œuvre-charnière coïncidant avec l’instauration du code Hays de censure instauré le 1er Juillet 1934. La romance dévoyée marque un tournant décisif après une période licencieuse pré-code de quatre ans. Rembobinage.
La Noire de…
Tiré d’un fait divers réel, « La Noire de… « est avant tout un réquisitoire subversif à portée universelle qui interroge tragiquement sur les préjugés raciaux et la manière de les combattre. Diouana, jeune Sénégalaise en mal d’émancipation, est déclassée puis réduite à l’anonymat de la couleur de sa peau dans une dépersonnalisation postcoloniale….Analyse …
Le pavillon d’or
En incendiant la pagode dorée de Kyoto, relique architecturale, un jeune bonze expérimente une catharsis intérieure et la purgation des traumatismes qu’il a vécus jusqu’alors. Adaptant librement le roman de Yukio Mishima dans un scope noir et blanc éclairant le côté sombre du personnage, Kon Ichikawa suit l’itinéraire d’apprentissage torturant qui a conduit son antihéros à commettre l’irréparable.
La classe ouvrière va au paradis
Avec « La classe ouvrière va au paradis », Elio Petri livre un pamphlet kafkaïen sur l’effondrement des utopies du changement au sein de la mouvance ouvrière. Le panorama est sombre à une époque où l’on pouvait encore croire dans la possibilité d’un compromis politique et idéologique entre le prolétariat et les étudiants extrémistes militants en tant que ferment révolutionnaire. A l’aube des années 70, le cinéaste force à dessein le trait d’une aliénation au travail confrontée aux normes de productivité. Analyse…
The Dark Knight & The Dark Knight Rises (projection en 35mm au Pathé Palace, dimanche 5 janvier puis mardi 7 janvier.)
On sort les projecteurs, les bobines, et le champagne, et on célèbre le début d’année en grande pompe : En décembre, le Pathé Palace a choisi de rediffuser Batman Begins & The Dark Knight en 35mm.
Bird
Il y a 25 ans, nous avions Blair et la Cool Britannia. « Bird » nous prouve-t-il que, maintenant, nous aurons Starmer et la Sweet Britannia ?
Une artiste dévoyée: Leni Riefensthal (1902-2003)
Leni Riefensthal (1902-2003), opportuniste sans scrupule, a été une documentariste douée et un « compagnon de route » du nazisme, sans jamais le regretter jusqu’à la fin de sa très longue vie.
Féminisme et critique sociale dans deux films de Stephen Frears : Philomena et The Lost king.
Les films de Stephen Frears mettent en valeur avec ironie de beaux portraits de femme en butte aux préjugés sexistes et aux mépris des élites
Comment la guerre change un acteur : le cas de James Stewart
Les troubles du stress post-traumatique ont changé l’acteur James Stewart
Un p’tit truc en plus. Réflexion élargie autour du succès de l’année.
Difficile de passer à côté d’un film qui dépasse les dix millions d’entrée en salle. Et, pourtant, si . Sa diffusion sur Canal Plus nous permet de se pencher sur ce succès et de prolonger notre réflexion sur d’autres considérations liées à la notion de reconnaissance.
Oh Boy
Premier film et seule réalisation marquante de Jan-Ole GersterUn film dépourvu de prétention, mais plein de charme.
Trois joyaux de Max Ophüls
Le cinéma incandescent de Max Ophüls traduit la perte nostalgique d’un monde finissant selon un romantisme exacerbé où tout commence en chansons et par des valses d’Offenbach ou de Strauss et se termine sur une note tragique. La preuve par trois films : « Sans lendemain » (1939), « Madame de… »1953) et « Le Plaisir » (1952).
L’Emprise
La rentrée cinématographique ne doit pas éclipser la reprise restaurée de « L’emprise », œuvre-charnière coïncidant avec l’instauration du code Hays de censure instauré le 1er Juillet 1934. La romance dévoyée marque un tournant décisif après une période licencieuse pré-code de quatre ans. Rembobinage.
La Noire de…
Tiré d’un fait divers réel, « La Noire de… « est avant tout un réquisitoire subversif à portée universelle qui interroge tragiquement sur les préjugés raciaux et la manière de les combattre. Diouana, jeune Sénégalaise en mal d’émancipation, est déclassée puis réduite à l’anonymat de la couleur de sa peau dans une dépersonnalisation postcoloniale….Analyse …