La Hammer et le cinéma fantastique

Article écrit par

A l’occasion de l’édition d’un beau coffret par Elephant Films (« Les 13 cauchemars de la Hammer »), retour sur quelques pépites du cinéma fantastique britannique.

Belle idée qu’a eue Elephant Films d’éditer plusieurs films cultes de la Hammer dans un coffret DVD/Blu-Ray que nous nous sommes faits le plaisir de chroniquer pour ce Coin du cinéphile : « 13 cauchemars de la Hammer ». Autant de films fantastiques dans tous les sens du terme, qui marquent une date dans l’histoire du cinéma de genre et dont la flamboyance n’a pas fini, encore aujourd’hui, de faire des émules parmi les jeunes ou moins jeunes cinéphiles !

On ne présente plus ce studio britannique mythique, qui a connu son heure de gloire dans les années 1950 et 1960. Parmi ses productions les plus emblématiques : des films de vampire, notamment à travers la figure du comte Dracula. Nous avons ainsi revu à l’occasion 5 films de vampires, réalisés entre 1960 et 1972, tous savoureux au-delà de leur qualité parfois inégale.

D’autres figures monstrueuses marquent le catalogue de La Hammer, telles que Frankenstein et sa créature ou Jack l’éventreur (voir ici notre zoom sur 2 films sur ces personnages sans loi ni maîtres), ou encore le Loup-garou, dans un film romanesque et flamboyant réalisé par un maître du genre, Terence Fisher.

Pour autant, il ne faudrait pas oublier qu’en parallèle de ces films de monstres, la Hammer a su se diversifier sans pour autant renier son ADN. Dans la foulée de Hitchcock et de son séminal Psycho (1960), le studio produit une douzaine de thrillers psychologiques entre 1960 et 1972, trois en particulier ont su capter notre attention au sein du coffret édité par Elephant Films.

Bonne lecture de ce Coin du cinéphile, qui vous donnera de l’appétit – du moins nous l’espérons – pour mordre à nouveau dans ces savoureux classiques !

 

Genre : ,

Pays :


Partager:

Twitter Facebook

Lire aussi

La peau douce

La peau douce

Avec « La peau douce », François Truffaut documente une tragique histoire d’adultère seulement conventionnelle en surface. Inspirée par un fait divers réel, la comédie noire fut copieusement éreintée au moment de sa sortie en 1964 par ses nombreux détracteurs; y compris à l’international. Réévaluation.

La garçonnière

La garçonnière

A l’entame des “swinging sixties” qui vont pérenniser la libération des mœurs, « la garçonnière » est un “tour de farce” qui vient tordre définitivement le cou à cette Amérique puritaine. Mêlant un ton acerbe et un cynisme achevé, Billy Wilder y fustige allègrement l’hypocrisie des conventions sociales et pulvérise les tabous sexuels de son temps. Un an après avoir défié le code de
production dans une “confusion des genres” avec sa comédie déjantée Certains l’aiment chaud, le cinéaste remet le couvert. La satire aigre-douce et grinçante transcende la comédie; défiant les classifications de genre.