Le chat et le canari. Sortie Combo Blu-ray+DVD+Livret, chez Rimini Editions.
Une malicieuse Murder Party à l’accent So British.
Une malicieuse Murder Party à l’accent So British.
Dans l’immédiat après-guerre, Yasujiro Ozu focalisa l’œilleton de sa caméra sur la chronique simple et désarmante des vicissitudes familiales en leur insufflant cependant un tour mélodramatique inattendu de sa part. Sans aller jusqu’à renier ces films mineurs dans sa production, le sensei amorça ce tournant transitoire non sans une certaine frustration. Découvertes…
Le pénultième film d’Ozu pourrait bien être son testament cinématographique. Sa tonalité tragi-comique et ses couleurs d’un rouge mordoré anticipent la saison automnale à travers la fin de vie crépusculaire d’un patriarche et d’un pater familias, dans le même temps, selon le cycle d’une existence ramenée au pathos des choses les plus insignifiantes. En version restaurée par le distributeur Carlotta.
Difficile de passer sous silence une œuvre aussi importante que « Il était un père » dans la filmographie d’Ozu malgré le didactisme de la forme. Tiraillé entre la rhétorique propagandiste de la hiérarchie militaire japonaise, la censure de l’armée d’occupation militaire du général Mac Arthur qui lui sont imposées par l’effort de guerre, Ozu réintroduit le fil rouge de la parentalité abordé dans « Un fils unique » (1936) avec le scepticisme foncier qui le caractérise.
Avant de fixer sur sa toile de fond les sempiternels drames et bonheurs étales de la maisonnée japonaise moderne, Yasujiro Ozu réfracte à travers ses films de l’après-guerre la démoralisation d’une société égarée dans le chaos des sentiments et les privations de l’occupation avant la reconstruction.
Au cœur de l’ œuvre ô combien exceptionnelle de David Cronenberg, Faux-semblants est probablement sa pièce maîtresse.
La ressortie en salles d’un beau film espagnol sur l’enfance blessée.
Le cinéma comme une forme de terrorisme du bon goût.
Baroque et barré, flamboyant et intime portrait de Gustave Malher, L’inclassable Ken Russell livre ici une de ses plus belles partitions.
L’équipe de notre webzine a décidé de rendre hommage aux femmes cinéastes en partageant un panorama de ses films préférés signés par des réalisatrices d’hier et d’aujourd’hui.
En louant l’un de ses appartements, un jeune couple signe pour son pire cauchemar. Un thriller habillement agencé par John Schlesinger.
Holly est perçue comme une fille bizarre par ses camarades de classe jusqu’au jour où l’on découvre que celle-ci possède le don de soulager les gens de leurs chagrins.
Face à face
« Absolument » Agnès Jaoui, nous dit le réalisateur.
Portrait en demi-teinte d’une ville et d’une femme prisonnière du patriarcat.
Roger Corman dans trois de ses adaptations très inspirées D’Edgard Allan Poe.
Parabole du théorème.
Une nouvelle Web série prometteuse en ligne sur YouTube…
La glace fond, les souvenirs reviennent en mémoire.
Point de vue.
Le désert apporte la paix à ceux qui n’en ont que dans le rêve.
Un don filmique du cœur.
A la recherche des souvenirs perdus…
L’ultra indépendante Cheyenne Marie Carron met en scène l’assassinat du père Hamel.
UN FILM DE SURVIE SOUS TENSION AU CŒUR DE LA JUNGLE INDOCHINOISE;
Quittant la rade de Toulon et l’atmosphère délétère et gangrenée qu’il instille dans « L’étrange monsieur Victor », Jean Grémillon choisit celle, embrumée, de Brest où il s’attelle à dépeindre l’ épopée maritime tumultueuse des sauveteurs des cargos en perdition. Le réalisme est saisissant, porté par la romance chavirante du réalisateur et la poésie incantatoire des dialogues de Jacques Prévert.
La mort au travail
Né d’une urgence d’écrire, « Le Consentement » est un livre qui ne pouvait ressembler à rien d’autre. Examinons ensemble les questions que pose fatalement la démarche de l’adapter.
Une filiation ambivalente
Histoire à mou-rire debout.
Sélectionné à la berlinoise 2022, un voyage troublant au cœur d’un Brésil inquiétant.
Memoria
Caméra meurtre.
Une star hollywoodienne poussée dans les cordes par ses pairs. Robert Aldrich à la baguette et Jack Palance sur le ring pour une remarquable attaque au vitriol.
Le regard nostalgique et affiné de Diane Kurys n’a pas pris une ride. Une réédition tout simplement indispensable.
À défaut d’être une production française d’TV+, « The New Look » fait au moins travailler de nombreux artistes et techniciens de chez nous.
Les dernières heures du grand Molière.
Une Anatolie ténébreuse et menaçante pour un peuple en danger
Ritournelle sensuelle.
Après La nuée, son premier film prometteur, Just Philippot envisage de nouvelles catastrophes pour notre écosystème, mais en empruntant un chemin plus balisé et proche des blockbusters, l’impact s’en trouve amoindri.
Deux femmes en danger dans la collection Cinema Master Class, d’Elephant Films . Deux véritables pépites du suspens et du film noir.
Un opéra érotique.
Au cours d’une cérémonie à laquelle nous étions conviés, le palmarès des PARIS FILM CRITICS AWARDS a mis en valeur les plus belles réussites de l’année 2023.
A partir du texte d’Henry James, Bertrand Bonello développe une science-fiction illisible.
Tradition, hyménée, modernité.
La revanche du cinéma sous cloche.
Dadalí !
Une succession de meurtres et de viols sème la terreur dans une petite ville : une spirale d’épouvante rondement menée.
Lors de la 3e cérémonie des Paris Film Critics Awards, Vincent Lindon recevra un Paris Film Critics Award d’honneur récompensant l’ensemble de sa carrière.