Great Jail Break. Sortie Combo (Blu-Ray+DVD+Livret) chez Roboto films.
Une revanche impitoyable et sèche parfaitement maitrisée. Éditée pour la première fois hors du Japon, et en HD.
Read MoreUne revanche impitoyable et sèche parfaitement maitrisée. Éditée pour la première fois hors du Japon, et en HD.
Read MoreVivre dans l’obsession de la folie meurtrière.
Read MoreDire sa douleur quand c’est impossible.
Read MoreAvec Rashômon, le scepticisme moral d’Akira Kurosawa interrogeait déjà, de manière éloquente, les faits du passé. Dans une théâtralité avouée, des benshis (récitants) évoquent rétrospectivement la même anecdote et ce récit en abîme et en forme d’échos reconduisait une vérité narrative à jamais insaisissable.
Read MoreAnimer l’espoir
Read MoreJapon, année zéro.
Read MoreOeuvre de transition encensée pour son humanisme, « Dersou Ouzala » a pourtant dénoté d’une espèce d’aura négative eu égard à son mysticisme contemplatif amorçant un tournant de maturité vieillissante chez Kurosawa. Face aux nouveaux défis et enjeux écologiques planétaires, on peut désormais revoir cette ode panthéiste sous un jour nouveau.
Read MoreDans l’immédiat après-guerre, Yasujiro Ozu focalisa l’œilleton de sa caméra sur la chronique simple et désarmante des vicissitudes familiales en leur insufflant cependant un tour mélodramatique inattendu de sa part. Sans aller jusqu’à renier ces films mineurs dans sa production, le sensei amorça ce tournant transitoire non sans une certaine frustration. Découvertes…
Read MoreLe pénultième film d’Ozu pourrait bien être son testament cinématographique. Sa tonalité tragi-comique et ses couleurs d’un rouge mordoré anticipent la saison automnale à travers la fin de vie crépusculaire d’un patriarche et d’un pater familias, dans le même temps, selon le cycle d’une existence ramenée au pathos des choses les plus insignifiantes. En version restaurée par le distributeur Carlotta.
Read MoreDifficile de passer sous silence une œuvre aussi importante que « Il était un père » dans la filmographie d’Ozu malgré le didactisme de la forme. Tiraillé entre la rhétorique propagandiste de la hiérarchie militaire japonaise, la censure de l’armée d’occupation militaire du général Mac Arthur qui lui sont imposées par l’effort de guerre, Ozu réintroduit le fil rouge de la parentalité abordé dans « Un fils unique » (1936) avec le scepticisme foncier qui le caractérise.
Read MoreAvant de fixer sur sa toile de fond les sempiternels drames et bonheurs étales de la maisonnée japonaise moderne, Yasujiro Ozu réfracte à travers ses films de l’après-guerre la démoralisation d’une société égarée dans le chaos des sentiments et les privations de l’occupation avant la reconstruction.
Read More« Rivière de nuit » est un mélodrame féministe qui se garde bien d’être larmoyant. Exhumée de l’âge d’or japonais, l’œuvre, inédite, mérite qu’on la découvre séance tenante, ne serait-ce que pour son chatoiement et son esthétisme. La trame est narusienne tandis que
son épilogue est mizoguchien. A son épicentre, une romance amoureuse avortée matérialise le malaise de l’affirmation de soi d’une jeune héroïne, qui rencontrera un dénouement inattendu dans un Japon patriarcal qui amorce une période d’essor économique.
Humanisme profond des gens ordinaires et déstabilisation du vieux monde avec Yasujiro Ozu.
Read MoreHorreur polymorphe, terreur acidulée.
Read MoreHalloween est aux portes. L’occasion de redécouvrir deux contes ténébreux à la tonalité subversive entre horreur, épouvante et noir érotique. Usant d’une palette graphique magistrale, le cinéaste engagé Kaneto Shindo y dépeint un microcosme humain sans pitié où les protagonistes sont à deux doigts d’être des cannibales ou des vampires. L’horreur amorale de la guerre et celle d’un trafic sans entraves se combinent dans la vision cauchemardesque d’un bestiaire humain. Analyse…
Read MoreContes cruels.
Read MoreUne métamorphose shintoïste.
Read MoreVariations autour de la solitude.
Read MoreLa fiction de robot piloté : Un médium vertigénose où des corps s’usent. Où ils ne s’utilisent efficacement qu’aux prix de grands efforts.
Read MoreSe battre, se faire entendre.
Read MoreD’après une histoire vraie, la boxe féminine comme manière de se surpasser.
Read MoreDe poésie et de pulsion
Read MoreMélo mélancolique
Read More« Rashômon » ressort en salles dans une nouvelle version restaurée. Par ses écarts angulaires à 180°et sa flamboyance assumée, l’œuvre non-conformiste se revendique de l’esthétique du muet et multiplie les perspectives pour sonder la vérité psychologique de ses protagonistes confrontés à leurs contradictions. Film-événement.
Read MoreUn récit d’émancipation féminine à mi-chemin entre Kiyoshi Kurosawa et Ryusuke Hamaguchi.
Read More« La nuit des femmes », quatrième film de Kinuyo Tanaka, renvoie dans son inversion syntaxique aux “Femmes de la nuit”(1948) de Kenji Mizoguchi dont la description de la noirceur de la condition sociale d’une frange de prostituées était poussée à l’extrême dans un Japon alors défait et hébété par les séquelles mortifères de l’immédiat après-guerre.
Read More« Lettre d’amour » inaugure chronologiquement un cycle inédit de six films réalisés entre 1953 et 1962 par Kinuyo Tanaka, icône légendaire de l’âge d’or du cinéma japonais par ailleurs. Il y est question de la difficile réinsertion des veuves de guerre dans le Japon de l’immédiat après-guerre.
Read MoreTragique Histoire
Read More« Derniers chrysanthèmes » fait implicitement allusion à la floraison tardive dans son épanouissement qui se fane avec le temps selon un processus irréversible d’étiolement. La métaphore porte ici sur une communauté d’anciennes geishas qui ne sont plus dans “la fleur de l’âge”; ravivant leurs nostalgies dans le Tokyo désenchanté d’après-guerre. Aperçu…
Read More« A l’approche de l’Automne » est une oeuvre singulière dans la production narusienne, l’échappée initiatique d’un jeune provincial obligé d’en découdre avec le monde cruel des adultes sur la toile de fond de l’urbanisation galopante de Tokyo. Inédit en version restaurée 4K.
Read MoreSur les brisées du maître minimaliste Yasujiro Ozu, “la lune s’est levée” est une intéressante déclinaison féministe d’ un microcosme familial déjà balisé. Dans les limites qu’elle se fixe avec une sincère humilité, Kinuyo Tanaka, icône du cinéma japonais d’auteur, parvient à nous rendre perceptibles les passions exacerbées de ces femmes à marier de l’après-guerre. Inédit en version restaurée 4K.
Read MoreNaomi Kawase revient avec sa tendresse coutumière sur l’adoption au Japon.
Read MoreC’est la figure du double qu’interroge Kon Ichikawa dans ce remake éblouissant d’un film de Teinosuke Kinugasa de 1935. A la théâtralité empesée et hiératique du kabuki, le cinéaste répond par une virtuosité cinématographique sans égale. A la tradition sur le déclin répond la modernité flamboyante. Inédit dans sa version restaurée 4K.
Read More“La mère” est un mélo qui tient jusqu’au bout la gageure de ne pas verser dans le larmoyant par les notations drolatiques qui émaillent ses épisodes agencés comme autant de “haikus”, ces poèmes insignifiants à la forme brève. Mikio Naruse rejoint Yasujiro Ozu dans la sobriété d’un récit édifiant. Emouvant en version restaurée.
Read MoreAvec son réalisme cru, « Hiroshima » recrée les conditions du largage de la première bombe atomique à l’instant “t” et le chaos schizophrénique qui s’ensuivit l’instant d’après. Il exhibe les stigmates de la radioactivité comme une plaie béante impossible à refermer. Film-évènement.
Read More« Miss O-Yû » est un mélo sublime mais improbable où la relation amoureuse est suspendue à un code marital d’airain d’une autre époque. Son personnage éponyme est une créature onirique, désincarnée, une femme-fantôme vénéneuse et à la fatalité destructrice comme une sorcière jetant ses sortilèges. Mizoguchi recrée l’Eurydice du mythe d’Orphée. Suavement ensorcelant en version restaurée.
Read MoreFilm choral, « la rue de la honte » lève un voile cynique sur les rapports sociaux entre ces travailleuses du sexe formant une micro-société qui serait la métastase d’une société nippone gangrenée par la misère de l’après-guerre préludant à sa reconstruction. Une œuvre testamentaire corrosive et virulente en version restaurée.
Read MoreDans « les musiciens de Gion », une jeune apprentie-geisha de chenille se mue en papillon mais à peine sortie de sa chrysalide, se brûle les ailes et s’étiole au contact de la dure réalité de sa condition. Remettant inlassablement l’ouvrage sur le métier, Mizoguchi livre ici un vibrant lamento où la geisha est l’artiste d’un monde flottant en voie de disparition. En version restaurée.
Read MoreAvec « Crépuscule à Tokyo », Yasujiro Ozu observe sans jugement mais avec un prisme japonais la lente corrosion d’une famille jusqu’à son éclatement intergénérationnel. Bouleversant et atypique dans la production ozuesque. En version restaurée.
Read More« Herbes flottantes » est un opus qui déroge aux films de la maturité d’Ozu. C’est une œuvre à la fois organique, cosmique et surtout atmosphérique qui condense sans complaisance le quotidien tragi-comique de la tournée théâtrale d’une troupe de kabuki et met au jour leurs dérisoires secrets de famille. Plongeons dans les coulisses de cette humanité itinérante…
Read MoreGodzilla ressurgit pour désormais répondre aux maux de la catastrophe de Fukushima.
Read MoreAvant « Le Tombeau des lucioles » , une des oeuvres les plus authentiques sur cette période sinistre du Japon.
Read More« Dans un recoin de ce monde » montre de bouleversantes ressources de poésie pour exprimer avec pudeur le traumatisme de la guerre.
Read MoreC’est une peinture de caractères en camaïeu gris et en demi teinte que livre Mikio Naruse dans cette étude de mœurs désenchantée où le demi-monde des geishas traditionnelles sommé de s’adapter au diktat de la modernité est voué à l’extinction de son statut d’un autre âge. Un raffinement bouleversant d’émotion contenue pour une œuvre majeure.
Read More