2008 Archives - Page 6 sur 7 - Il était une fois le cinéma

REC

Voilà un film qui remet l´auteur de « La Secte sans nom » sur les rails du pitch tendu, et donne enfin ses lettres de noblesse au sous-genre « casse-gueule » du film en vue subjective. Enfin.

Vulgaire, facile et publicitaire, le dernier film d´Arcady confond cinéma et télévision… mais permet, sans le vouloir, de nous interroger longuement, pour un film qui n´en mérite pas tant, sur une certaine tendance, vicieuse et affligeante, du cinéma populaire français. Et propose une lecture sous-jacente comme un cri de détresse, mais est-ce volontaire ?

Surveillance

« Surveillance » est le second film de la fille de David Lynch, plus célèbre pour la rédaction du best-seller « Journal secret de Laura Palmer » que pour son premier et dispensable film « Boxing Helena ». Comme ce premier long-métrage réalisé il y a quinze ans, celui-ci ne rentrera pas dans les annales. Le talent n´est malheureusement pas héréditaire.

Dante 01

Le cinéma au service de l´imaginaire, du tout est possible. Par amour de l´image, par amour du vivant. Caro, osons espérer que tu nous offres à nouveau des voyages comme celui-ci.

30 days of night

Sur la base d’une idée percutante (des vampires attaquent une bourgade d’Alaska durant un mois entier de nuit), « 30 jours de nuit » investit le champ du cinéma d’horreur polaire, rappelant du coup l’incontournable « The Thing ».

Chambre 1408

Dernière adaptation d´un roman de Stephen King énergique et rondement menée.

Daywatch (Dnevnoy Dozor: Mel Sudbi)

Juillet 2004 fut à marquer dune pierre blanche tant lévènement a été de taille. Depuis le...

L’Orphelinat

Le cinéma espagnol prouve une fois encore sa vitalité avec cette histoire de fantômes dissimulant un profond drame humain.

La Ronde de nuit

Peter Greenaway, une fois encore, filme avec un pinceau de lumière et donne son interprétation du mystère entourant La Ronde de nuit de Rembrandt. Fascinant.

La Cité des hommes (Cidade dos Homens)

Petit film sans prétention, qui réussit à conserver une certaine dignité dans sa présentation de la misère humaine. A voir !

Back soon (Skrapp út)

Derrière ses allures de comédie islandaise « folle et déjantée », son habillage coloré et son rythme reggae, « Back Soon » dépeint une réalité sociale et individuelle toujours au bord de la dépression. Malgré quelques lourdeurs agaçantes, Solveig Anspach parvient à imposer la précision et la drôlerie de son regard sur la folie.

Shaolin Basket (Kung Fu Dunk)

A la suite du surprenant « Shaolin Soccer » de Stephen Chow, dans la lignée des films d’action asiatiques aux forts accents de comédie, le « Shaolin Basket » de Kevin Chu n’est certainement pas de taille à « dunker », comme il le prétend…

Tokyo!

Tokyo!, ou comment réunir trois réalisateurs à la mode pour obtenir un triptyque bancal. Michel Gondry endort un peu son public, tandis que Leos Carax le réveille beaucoup trop brutalement. Seul le dernier film, signé Bong Joon-Ho, vaut vraiment le déplacement.

Ulzhan

Sur les plaines arides d’Asie Centrale, un homme cherche à fuir son passé. Engagé et réflexif.

Manipulation (Deception)

Un comptable dont la vie est d´une triste banalité découvre un club secret de rencontres sexuelles. Sa vie va s´en trouver bouleversée. Un changement pour le moins radical qui va l´entraîner dans un engrenage infernal… jusqu´à commettre le casse du siècle.

Entretien avec Eric Forestier

Retour avec son réalisateur sur « La Troisième Partie du monde », film singulier et audacieux, preuve qu’un certain cinéma français sait passer outre les difficultés du montage financier.

Stella

Stella ou Sheila ? Bercé dans les seventies, au rythme de Love me Baby, Sylvie Verheyde dessine un portrait plus profond qu’il n’en a l’air, et distille un film dont la distance avec son personnage parvient à ravir par sa rareté.

L’échange

L’ Echange offre la démonstration de l’imbrication des principales orientations développées au cours de la carrière de Clint Eastwood : faire réapparaître un genre en le confrontant à la nouveauté. Mais force est de constater que le cinéaste ne fait fructifier ni l’un ni l’autre : il juxtapose sans radicaliser. Déception et admiration.

Aide-toi le cIel t’aidera

Sans radicalisation ni pathos, François Dupeyron filme le quotidien d’une famille africaine en banlieue parisienne. Le réalisateur de « La Chambre des officiers » parvient à dépasser l’étiquette péjorative de << film de banlieue >> sans pour autant en créer une autre.

Cages

Premier long-métrage de Olivier Masset-Depasse enlisé dans des images démonstratives et un pathos qui rebute.

Secret Défense

« Secret Défense » reste en deçà des films américains tels « Syriana » ou « The Constant Garderner », mais n’en demeure pas moins la démonstration d’une qualité de mise en scène musclée.

Rencontre avec Safy Nebbou pour Enfances

Le jeune réalisateur primé Safy Nebbou revient, à l’occasion de la sortie du film collectif « Enfances », sur ce projet atypique et réalisé bénévolement, ainsi que sur la cinéphilie et l’état du cinéma français.

My Father My Lord

Un film paradoxal et inconstant qui tient un discours critique sur l’endoctrinement religieux sans pour autant s’en émanciper. Seules quelques images brèves restituent l’intention initiale du réalisateur.

Enfances

Film collectif sur l´enfance de six grands cinéastes mondiaux. Ludique, plaisant, enchanteur.

Si loin (Que tan Lejos)

Un road-movie de facture classique, intelligent et drôle : errance et interrogation sur les multiples formes d’identité.

Française

L’identité d’un pays est-elle celle d’une personne ? Souad El Bouhati suggère les débats sociaux, dans une portrait d’une adolescente fougueuse et têtue, incarnée par Hasfia Herzi. Entre déception et envoûtement.

Wackness (The Wackness)

L’herbe est-elle le point de sevrage face à la crise existentielle, substance commune entre un jeune de 16 ans et un psychologue ? Jonathan Levine, dans « Wackness », se garde de donner la réponse, mais décrit l’année 1994 à New York : drogue, rap, hip-hop, Kurt Cobain et Giuliani.

Eden Lake

Eden Lake ressasse les trouvailles de « Shining » et le style visuel de « Haute Tension ». James Watkins, pour sa première réalisation, manque de panache et d’originalité et n’évite pas la démonstration de genre. Reste la critique sociale et ses atouts véristes, chers au cinéma anglais.

Vicky Cristina Barcelona

Coup de projecteur sur la séquence d´ouverture du film de « vacances d´été » Vicky Cristina Barcelona, à l´occasion de sa sortie DVD.

Cowboy Angels

Malgré son titre, « Cowboy Angels » n’est pas un film américain. Le premier long-métrage de Kim Massee suit le parcours de Louis et Pablo, l’un, trafiquant à la petite semaine, l’autre, enfant délaissé. Embarqués dans la quête imaginaire du garçon, ils vont apprendre à s’apprivoiser.

Année : 2008