Limonov, la ballade
Anatomie perverse du Céline russe.
Read MoreAnatomie perverse du Céline russe.
Read MoreUn maquis solidaire.
Read MoreEmancipation
Read MoreUne diaphane et capiteuse valse avec les morts.
Read MorePietro Germi figure un peu comme l’outsider ou, à tout le moins, le mal-aimé du cinéma italien de l’âge d’or. Et les opportunités de (re)découvrir sa filmographie -telle la rétrospective que lui a consacré la cinémathèque française en octobre dernier- ne sont pas légion. L’occasion de revenir aux fondamentaux de son cinéma enclin à la dénonciation sociale. Rembobinons…
Read MorePistolets pour un massacre/Garringo/O Cangaceiro /Et Sabata les tua tous/ Ben & Charlie : cinq westerns européens de très bonne facture réédités par Elephant Films.
Read MoreBulles temporelles
Read MoreUne famille « ordinaire » prise dans les tentacules du crime organisé. Damiano Damiani excelle dans ce portrait haletant et sans concessions.
Read MoreLa vengeance est un plat qui se mange froid dans le premier grand western de Giulio Petroni.
Read More« Ludwig » est l’immersion dans l’aberration mentale de Louis II de Bavière, souverain paranoïaque atteint d’une folie des grandeurs. L’intrigue du film est un patchwork de témoignages en flashbacks qui accréditent la lente
dégradation d’un état pathologique. Entre biopic sombre et récit édifiant, Luchino Visconti se livre à l’autopsie d’un monarque sur le déclin offrant le spectacle pathétique de sa déchéance à l’œuvre.
Avec « Senso », Luchino Visconti revendique avoir voulu cerner le mélodrame opératique de la vie jusque dans sa dimension épique. Sa partition de librettiste est partisane au sens patriotique du terme, qui dénonce, dans une somptueuse théâtralisation baroque, la déliquescence morale propre à l’aristocratie italienne durant la phase du risorgimento, la réunification italienne de 1866.
Read MoreDiminué par un AVC qui le contraint à rester dans un fauteuil roulant au terme du tournage de « Ludwig », Luchino Visconti s’attelle néanmoins à « L’innocent », librement adapté de la prose flamboyante de Gabriele d’Annunzio. Outre son chant du cygne, il livre ici une comédie intimiste de mœurs et des manières ainsi qu’une réflexion mélancolique grinçante sur une classe patricienne décadente de Rome au tournant du XX éme siècle.
Read More« Le jardin des Finzi Contini » est un film sur la mémoire suspendue et le temps retrouvé. C’est une œuvre impérissable qui est le véritable chant du cygne du « commandatore » Vittorio de Sica. Eblouissant d’émotion contenue dans sa version restaurée.
Read MoreAdapté librement du roman de Vasco Pratolini, « Cronaca familiare » (chronique familiale), « Journal intime » est considéré à juste titre par la critique comme le chef d’œuvre superlatif de Zurlini. Par une purge émotionnelle, le cinéaste par excellence du sentiment rentré décante une relation fraternelle et en crève l’abcès mortifère.
Read More« Eté violent » est le fruit d’une maturité filmique. Affublé d’une réputation de cinéaste difficilement malléable, Zurlini traverse des périodes tempétueuses où son travail n’est pas reconnu à sa juste valeur. Cet été
violent est le produit d’un hiatus de trois ans. Le film traite d’une année-charnière qui voit la chute du fascisme tandis que les bouleversements socio-politiques qui s’ensuivent dans la péninsule transalpine condensent une imagerie qui fait sa richesse.
Antithèse du drame épique dans son refus du spectaculaire, « Le désert des Tartares » apparaît comme une œuvre à combustion lente, chant du cygne de Valerio Zurlini dans son adaptation du roman éponyme de Dino Buzzati. Mélodrame de l’étiquette militaire, le film offre un écrin visuel grandiose à la lancinante déshumanisation qui s’y joue ; donnant corps à l’abstraction surréaliste de Buzzati.
Read MoreCe tout premier opus de Valerio Zurlini apparaît comme une bluette sentimentale. Clairement apparentée au “néo-réalisme rose”, la pochade, adaptant librement un roman de Vasco Tropolini, brosse le portrait d’un coureur de jupons invétéré, Andréa Sernesi, alias Bob (Antonio Cifariello).
Read MoreRéseaux de prostitution, corruption, Kidnapping : trois sombres et sordides tableaux de la société italienne des années soixante-dix.
Read MoreÉtonnamment et injustement oubliée, la première salve de Tonino Valerii mérite une place d’honneur au cœur du western transalpin.
Read MoreLe western des westerns…
Read MoreL’ étrange vice de madame Wardh/Toutes les couleurs du vice/Ton vice une chambre close dont moi seul ai clé : un triptyque giallesque sulfureux à l’envie orchestré de main de maitre par Sergio Martino.
Read MoreChoralité féminine.
Read MoreUne génération sacrifiée?
Read MoreUne expérimentation baroque contournable.
Read MoreCapsule temporelle.
Read MoreL’argument sardonique de « La dame sans camélias » jette un regard cru et sans fard sur l’époque où le film fut tourné. Second opus du cinéaste de Ferrare, il dévoile l’envers du décor du cinéma et l’engrenage chimérique d’une célébrité contrainte comme le sourire embué de larmes de Lucia Bosé prise dans les rets de Cinecittà.
Read MoreConcocté par le très habile Duccio Tessari, mené par l’irrésistible tandem Franco Nero/Ely Wallach, un western Spaghetti-Zapata des plus délicieux.
Read MoreMusique d’ Ennio Morricone pour l’un, scénario de Sergio Leone pour l’autre, et en vedette le bondissant et irrésistible Giuliano Gemma. Deux succulents westerns spaghetti à déguster sans modération
Read MoreParabole du théorème.
Read More« Le Nom de la rose » revient en force sur les écrans dans une version restaurée 4K supplantant les précédentes. L’occasion de revisiter quelques facettes de ce thriller médiéval inspiré ; parfois controversé pour ses anachronismes et qui nous plonge au cœur de l’obscurantisme religieux, à l’époque des hérésies et des sombres heures de l’Inquisition.
Read MoreDe toute l’œuvre néo-réaliste rossellinienne émergent, comme une constante, les préoccupations humanitaires, les valeurs spirituelles de l’homme par quoi il se découvre et se sauve. Il n’y a que la foi qui puisse sauver. Partant, chaque film qui émane de cette période
est un authentique acte de foi. Stromboli en est la quintessence.
Entre néoréalisme, prémices du cinéma moderne et didactisme télévisuel.
Read MoreUn opéra érotique.
Read MoreLe chef d’oeuvre du néoréalisme à la Visconti !
Read MoreSigné Aldo Lado, un Giallo aussi troublant que tragique.
Read MoreMagnum 44 spécial, La Police a les mains liées, Les Féroces. Trois poliziottesci pour nous plonger dans les violences qui ont gangréné l’Italie durant les années soixante-dix.
Read MoreIllusions perdues d’un groupe d’amis, un inoubliable tableau composé par Ettore Scola, l’un des plus grands portraitistes de la comédie Italienne.
Read MoreLa vengeance est un plat qui se mange chaud dans ce pernicieux thriller concocté par Lucio Fulci.
Read MoreAtmosphère musicale sombre pour ce Giallo suave et piquant signé par l’iconoclaste Fabio Fulci.
Read MoreDes pilleurs de tombe et une narration décalée…
Read MoreLe Bis dans tous ses éclats.
Read MoreLa clé des fantasmes selon Tinto Brass.
Read MorePietro Germi figure un peu comme un outsider ou, en tous les cas, le mal aimé du cinéma italien de l’âge d’or. Et les occasions de réhabiliter son cinéma enclin à la dénonciation sociale jugé parfois moralisant et édifiant mais toujours captivant et divertissant ne sont pas légion. Le distributeur Tamasa vient de pourvoir à cette injustice en sortant trois films invisibles en versions remasterisées.
Read More