Bardot
La vie de celle qui fut adulée, puis détestée et à qui Gainsbarre avait dédié sa plus belle chanson, « Initiales BB »…
La vie de celle qui fut adulée, puis détestée et à qui Gainsbarre avait dédié sa plus belle chanson, « Initiales BB »…
Dans son « cinéma club » du MK2 Beaubourg, Hélène Frappat, ancienne critique des Cahiers, parle des processus de « cadavérisation » des femmes, horrifiants et envoûtants, muséaux et momifiants.
Gilles Deleuze disait être des meutes, des hordes. 100 ans après sa naissance et 40 ans après sa mort, que sont devenus les Gilles Deleuzes ?
Il était une fois Rock Hudson
Récompensé à Cannes par la palme d’or pour 4 mois, 3 semaines, 2 jours et par le prix de la mise en scène pour R.M.N., Cristian Mungiu nous a accordé un grand interview, dans le cadre du Festival Un week-end à l’Est, dont il est le parrain cette année.
Une affaire menée avec sérieux et impartialité mais dont le résultat ne dépasse pas vraiment ses très louables intentions.
« Running Man », la quatrième adaptation de Stephen King de cette année, sort aujourd’hui en salles. L’occasion de revenir sur un millésime horrifique et ce qu’il nous dit de notre présent.
A Paris, du 18 novembre au 1er décembre, la 9e édition du festival met cette année en avant le cinéma roumain avec comme invité d’ honneur Cristian Mungiu.
L’irrévérencieux Robert Altman transfigure le film noir avec tout le respect dû au genre.
Grâce à son cousin, Dominique Cabrera revient sur un film du patrimoine pour l’éclairer et le sublimer.
Corde et raccords.
Un très beau livre illustré pour tout savoir sur les affiches du cinéma français…
Une présentation particulière
Une série inoubliable dont tous les attraits sont encore intacts.
Fierté creuse
Une histoire précise et efficace du Japon depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale à travers la terrible blessure de Nagasaki.
Une journée particulière opère la fusion parfaite entre drame existentiel, critique sociale et reconstruction historique. En mémorialiste désabusé qui porte un regard humaniste sur son pays, Ettore Scola laisse libre cours à sa mélancolie et son proverbial « pessimisme gai » qui sait admirablement inscrire la petite histoire dans la grande. Le cinéaste offre un film réduit à sa plus simple expression, dépouillé de tous ses oripeaux sinon ceux, omniprésents, des régimes fascistes et nazis unifiés pour l’occasion. Relecture ..
Tout le charme et l’esprit de Colette réunis dans ces quatre adaptions virevoltantes de la saga Claudine.
« Valentine Cadic nous rappelle que ce ne sont pas les épreuves des JO qui font l’histoire mais les rencontres qu’elles produisent, les amitiés qu’elles créent et les émotions qu’elles suscitent. »
« Au-delà d’un conflit entre deux populations, Transamazonia pose aussi la question des origines et de l’appartenance : est-ce que la civilisation dans laquelle nous sommes nés nous définit forcément à vie ? «
« Pour son premier film, Ratchapoom Boonbunchachoke choisir de revisiter les traditions de son pays en y apportant un humour teinté de cruauté et d’absurdité dans un monde où le fantastique s’est inscrit dans le quotidien. »
Sans avoir peur de l’excès, Bigas Luna ausculte ces obscurs objets de désir dans sa trilogie noire.
Cyril Morin s’est entretenu avec nous à l’occasion de la sortie de son album « 25 years », une compilation de ses meilleures compositions pour le cinéma et la télévision : Samsara, La fiancée Syrienne, Borgia…
Seul contre tous
Adaptation du roman éponyme de Fumiko Hayashi (1903-1951), Nuages flottants est le portrait tout en finesse d’un couple que la guerre a réuni et que la défaite du Japon a séparé. Dans un pays en ruine et une société patriarcale et machiste, une femme (Yukiko) essaie d’arracher son ancien amant (Tomioka) à son cynisme et à son désespoir. Cheminant à ses côtés sans parvenir longtemps à le sortir de sa torpeur, elle n’y parviendra que juste avant de mourir, laissant Tomioka, enfin lucide, aussi déchiré que Zampano dans La Strada de Fellini.
Dans ce onzième film, Jafar Panahi se souvient de ses camarades de prison en Iran.
Géopolitique jazzy.
A mi-chemin entre Mission impossible et Amicalement vôtre, une perle des séries télé de la fin des années soixante dont on avait, jusqu’à cette édition, oublié le charme.
Dans la Chine de Xi Jinping (dont les aspects problématiques ne sont pas évacués : spéculation immobilière, destruction du bâti ancien, exploitation de la main d’œuvre, solitude et difficultés de communication entre les êtres), un couple entreprend d’assurer à son fils unique une formation musicale optimale en Europe (Estonie). Les deux parents, étonnants de naturel devant la caméra, n’hésitent pas à se dire tout (la femme à son mari par exemple) et témoignent de l’amour extraordinaire qu’ils portent à leur fils. Leur détermination est impressionnante, comme leur dignité.
Humour, action, violence et sexe : une recette gagnante pour ce trépident néo- polar italien.
Le montage expliqué par un grand monteur.
Dans la constellation des cinéastes japonais de la génération de l’après-guerre, Yasuzo Masumura est une figure transgressive à l’esthétisme remarquable . Au plus fort de cette mouvance avant-gardiste que représenta rétrospectivement la nouvelle vague japonaise, il tranche par une forme d’extravagance et d’affranchissement aux codes revendiqués. Entre le radicalisme progressiste de Nagisha Oshima, l’onirisme et l’émotion esthétique de Kon Ichikawa, l’univers psychanalytique de Shohei Imamura ,le cinéma de Masumura est intimement féministe, introspectif et expressionniste dans le même temps. Zoom…
Il est des films impérissables ancrés dans la mémoire cinéphile qu’on ne se lasse pas de redécouvrir. « All about Eve » est de ceux-là où les artifices du cinéma révèlent la vérité du théâtre dans une satire cinglante autant que dévastatrice. Où la comédie des faux-semblants donne le change aux feux de la rampe. Où ne plus avoir de vie privée est la rançon de la célébrité. Nominé 14 fois aux oscars, il rafla la mise en en remportant 6. Relecture d’un succès sans équivalent dans les annales du cinéma hollywoodien.
A travers des personnages qui se cherchent, le réalisateur rend hommage à la Nouvelle Vague et brosse un portrait vivant de sa Géorgie contemporaine.
De l’autre côté du miroir
Et si la danse, et le hip hop en particulier, pouvaient réconcilier avec soi-même et la société ?
Retour de festival : Qu’est-ce qui fait courir Silhouette ?
Sur Tenk, cinq documentaires sélectionnés par Mathieu Amalric, dont trois perles signées par Dominique Cabrera.
Jeunesse et volonté.
Bizarre drame fantastique allégorique, Dans l’ombre de Marlow (film français à très petit budget) semble marcher dans les pas de David Lynch mais sans en posséder aucunement le talent. On suit avec peine la déambulation d’une jeune femme qui semble marquée par un traumatisme familial et cherche à déposer le manuscrit du livre qu’elle en aurait tiré dans une mystérieuse « Boîte » perdue en plein désert espagnol, en échappant à un mystérieux tueur masqué comme sorti d’un film de Sergio Leone.
Voyage au bout de l’image.
Au cœur de la décennie Mia Farrow (1982-1992) Woody Allen, va obtenir l’un de ses plus grands succès populaires avec La rose pourpre du Caire et signer une ses œuvres les plus abouties avec Hannah et ses sœurs.
Ne réveillez pas le chat qui dort *
#EatTheRich ?
Un livre sur le mauvais genre qui n’a pas mauvais genre, ni mauvais fond…
Critique du succès horrifique de l’été.
La deuxième anthologie Télé d’ Alfred Hitchcock dévouée au Crime. 93 épisodes plus longs, plus sombres, plus profonds, plus passionnants que ceux de la première mouture.