Jeunesse (retour au pays)
Retour vers le présent.
Retour vers le présent.
En 1958, alors dans la phase de postproduction de son film et sous la pression des studios Universal qualifiant l’oeuvre de « provocatrice », Orson Welles, assiste, impuissant, à la refonte de sa mise en scène de La soif du mal. La puissance suggestive de ce qui constituera son « chant du cygne hollywoodien » a scellé définitivement son sort dans un bannissement virtuel. A sa sortie, les critiques n’ont pas su voir à quel point le cinéaste était visionnaire et en avance sur son temps. Ils jugent la mise en scène inaboutie et peu substantielle. En 1998, soit 40 ans plus tard et 13 ans après la disparition de son metteur en scène mythique, sur ses directives, une version longue sort qui restitue à la noirceur terminale de ce « pulp thriller » toute la démesure shakespearienne voulue par l’auteur. Réévaluation…
Lundi 7 juillet, au cours d’une cérémonie à la cinémathèque française, un long métrage et un court métrage se verront attribués le prix Jean Vigo, 2025. Wang Bing sera également récompensé pour l’ensemble de son œuvre.
L’anthologie du suspense et de l’humour orchestrée par Sir Alfred Hitchcock. 268 histoires courtes – dont un grand nombre d’inédits- à dévorer sans modération.
Un cinéma de l’infra-ordinaire
Onirisme déceptif
Cette adaptation partielle de l’Odyssée d’Homère se signale surtout par ses faiblesses. Elle reprend l’idée du retour impossible du guerrier, trop marqué par ce qu’il a fait ou vécu pour pouvoir se réinsérer dans la vie normale, et qu’écrase un sentiment de culpabilité pour les crimes accomplis. Il ne reste rien du mythe de l’industrieux Ulysse, déterminé à reconquérir femme, enfant et royaume.
L’hypnose comme dévoilement de la bêtise du monde du travail actuel.
« Regardez le soleil ! »
Espion bagareur, borné, mais bigrement dévoué, le Gorille déboule sans crier gare. Deux voyages dans un versant quelque peu oublié du patrimoine cinématographique français.
Eblouissement visuel et sonore, Les Chevaux de feu du cinéaste Sergueï Paradjanov présente dans un tourbillon d’images inégalé une histoire d’amour fou dans les Carpates à l’époque de l’empereur François Joseph. C’est un drame poétique qui n’a guère d’équivalent dans l’histoire du cinéma mondial.
Restauration 4K
L’âge d’or des opérettes filmées et des « musical » français en 500 pages.
Evasions originales.
Pierre Richard et Jane Birkin font des étincelles dans l’univers burlesque de Claude Zidi.
Imagine une maison.
Film underground, féministe, étrange et dérangeant. Envoûtant et envoûté.
Sur la rive gauche de l’Ourcq.
L’enfer de la toile.
Des mouchoirs et des portables : la nouvelle balance de la Croisette.
Affreux, drôle et saignant. Un body horror déjanté et jubilatoire, dans la pure lignée de l’Ozploitation.
Cours, cours, le furet.
Deux hommes et une femme dans un avion; un concentré d’ humour, d’action et de tension.
A travers des échanges entre professionnels, tout savoir sur la manière dont les films sont distribués.
Retour sur la cérémonie d’ouverture du festival de Cannes, et sur le film qui y répond le mieux.
Voyage au bout du mal.
Trois plongées dans l’univers d’Alan Rudolph, peintre des illusions au style sophistiqué et vaporeux.
Une comédie dramatique argentine tout en sobriété.
Deux jeunes face aux taureaux pour prouver et leur force et leur statut.
Une prostituée cache le jeune fils d’une amie juive dans sa chambre, dans une maison close en Ukraine occupée par les Allemands (entre 1942 et 1944). Le jeune garçon va devoir surmonter son désespoir, en se réfugiant d’abord dans ses souvenirs, puis en s’attachant à sa protectrice, qui ne se sauvera pas au départ des Allemands remplacés par les Soviétiques. Mais elle lui aura donné son amour.
Texte de Mathis Podczaski
Face à l’incurie du système politico-judiciaire Franco Nero est prêt à tout exploser, sous la houlette des deux artificiers hors-pair que sont Damiano Damiani et Enzo G. Castellari.
Entre utopie et réalité, un rêve contre l’EHPAD qui se réalisera enfin ?
Quatre-vingt ans après le massacre par de jeunes Waffen-SS de 86 civils dans le village d’Ascq près de Lille en avril 1944, Germain et Robin Aguesse donnent la parole à quatre témoins, enfants ou adolescents à l’époque. Au récit précis des faits ce film ajoute le portrait de trois femmes et d’un homme qui ont dû, chacune ou chacun à sa manière, surmonter un évènement profondément traumatique.
Comment Shakespeare et « Roméo & Juliette » peuvent vous sauver la vie.
Les deux premiers épisodes de « Carême » sont diffusés ce soir, sur TV+.
Dans la collection Westen de légende, deux raretés riches d’intérêt.
Interview de Jeanne Frommer, programmatrice du Festival.
Famille, je vous aime
Conseils à ceux qui aiment le cinéma et qui veulent (peut-être) en faire, par Frédéric Sojcher
Eva Tourrent, responsable artistique et coordonnatrice de la programmation nous présente la plateforme documentaire TËNK et sa nouvelle offre.
Une autre image de la Somalie entre survie et belle vie !
Chronique douce-amère de la sororité contemporaine
La Convocation, huis clos norvégien d’Halfdan Ullmann Tøndel nous embarque dans un face à face parental au sein d’une école.
Bienvenue au pays des désillusions…
Utopies d’une jeunesse