Lucile Marfaing, auteur sur Il était une fois le cinéma

Bienvenue à Suburbicon

Ricanera bien qui ricanera le dernier : la touche de Joel et Ethan Coen qui fait recette.

Les Gardiennes

Une esthétique du dépouillement pour un réel parfois détaché de lui-même.

Lucky

Harry Dean Stanton, l’émouvant effet miroir.

In the fade

Mélangeant, jusqu’à la confusion, plusieurs ambitions dans sa mise en scène, Fatih Akin livre une oeuvre maladroite.

Fortunata

Bringuebalant, « Fortunata » développe une inégale zizanie.

La Douleur

« Un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment ».

Une Saison en France

Loin des images de migrants bravant désespérément les océans, « Une Saison en France » suit l´attente d´un homme et de ses enfants dans l´espoir d´obtenir le statut de réfugié.

Stronger

S´il n´évite pas l´usage de quelques ficelles, « Stronger » échappe avec élégance à la grandiloquence et au pathos augurés par son sujet.

Le Secret des Marrowbone

Ni captivant, ni déroutant, « Le Secret des Marrowbone » est trop posé pour épouvanter.

Une Femme fantastique

Portrait vivant et coloré d’une femme en butte à la discrimination.

Barrage

Un récit qui explore les rapports de filiation, surtout par le biais de ses interprètes.

Les Proies

Malgré quelques beaux plans, « Les Proies » laisse sur une étrange sensation de détachement.

Demain et tous les autres jours

Noémie Lvovsky, la folle et la poétesse.

Un Beau soleil intérieur

Fragments de la vie d’une femme amoureuse.

L’Atelier

« L’Atelier » présente de belles idées et intentions mais se révèle trop précautionneux face au caractère critique des sujets qu’il aborde

Au revoir là-haut

Porté par le beau récit du roman de Pierre Lemaître, « Au revoir là-haut » reste néanmoins trop mâtiné d’artifice.

Tout nous sépare

Thriller français mineur, qui rebat sans cesse les mêmes cartes.

Thelma

L’anxiété d’un corps dans un gant de velours.

Grave

Un premier film plein et viscéral, éprouvé dans sa chair.

Ghost in the shell

Plutôt simpliste dans l’approche de son sujet, « Ghost in the shell » montre cependant une singulière incarnation plastique.

Corporate

A l’occasion de la sortie en DVD, retour critique sur « Corporate »

Wedding doll

Un premier long métrage poétique et doux-amer.

Rodin

Ce portrait d’Auguste Rodin, n’en déplaise au sculpteur, est plus académique que « vrai » et manque cruellement de cette audace créatrice que possédait l’artiste.

Departure

Un premier long métrage poseur.

La Madre

Un portrait d’adolescent un peu restreint mais habité.

It comes at night

Derrière certaines ficelles du genre, « It comes at night » bouscule durablement par sa mise en scène glaçante et son portrait balafré de l’humain.

Go Home

Film personnel qui suit une jeune femme en quête de ses racines libanaises, « Go Home » néglige le contexte dans lequel son récit s’inscrit.

Manchester by the Sea

Dans un petit port de pêche qui berce, la résilience bouleversante d’êtres cassés.

La Communauté

Enième variation sur une utopie de vie communautaire qui tourne mal, « La Communauté » se fond progressivement dans un drame un peu crasseux, qui agace par sa gratuité.

David Lynch: The Art Life

Invitation précieuse dans « la chambre » intime et créatrice du monde de David Lynch.

Dans la forêt

Un dédale psychologique incarné mais menacé par sa propre confusion.

20th Century Women

Une ombre féministe très diffuse plane sur ce récit d´apprentissage plutôt plat de l´Amérique de la fin des années 70.

A ceux qui nous ont offensés

Portrait d’une communauté de hors la loi dans le sud ouest de l’Angleterre, qui vaut surtout pour l’interprétation de ses acteurs.

Le Secret de la chambre noire

Un dialogue avorté avec les esprits de la photographie.

Trois lettres, un prénom, le Havre, un bar de strip-teaseuses et une étudiante qui oscille entre Sciences-Po et la danse sexy. Léa, le premier film de Bruno Rolland est à la fois sensible et très ancré dans une réalité brutale et parfois injuste.

Sparrows

Film d´apprentissage dans les fjords islandais. Mineur mais sensible.

The Wave

Sans surprise mais efficace, « The Wave » se différencie d´autres films de genre par son ancrage : la Norvège.

À tous les vents du ciel

Premier long métrage inégal mais qui possède son trouble, « A tous les vents du ciel » est porté par une actrice irradiante.

L’Odyssée

Biopic très aseptisé dont le relief souterrain se découvre seulement à travers le personnage équivoque et assez antipathique de Jacques-Yves Cousteau.

Doctor Strange

Dernier né de la franchise Marvel, « Doctor Strange », malgré quelques idées, s´empêtre dans un univers composite peu original et trop superficiel.

Snowden

Portrait plutôt simpliste du lanceur d’alerte Edward Snowden, ce biopic échoue face à un sujet important aux pistes de questionnement multiples.

Les Beaux jours d’Aranjuez

« Les Beaux jours d´Aranjuez » se heurte à une matière littéraire peu transcendée par le langage cinématographique, mais offre un voyage sensoriel fort et plein de désir sur l´existence.

Une vie

Cinéma lancinant.

Ma’ Rosa

Le film de Brillante Mendoza donne la sensation d’une immersion vive dans le quotidien des rues pauvres de Manille.

Auteur : Lucile Marfaing