2011 Archives - Page 2 sur 7 - Il était une fois le cinéma

Donoma

Sort enfin en salle – hélas à une toute petite échelle – ce fameux film auto-produit pour seulement 150EUR. Verdict ? Le film français le plus dense, labyrinthique et romanesque depuis « Comment je me suis disputé ».

Le Cheval de Turin

Si comme il l’annonce ce dixième film est réellement son dernier, nous n’avons plus qu’à féliciter Béla Tarr de clore son oeuvre de manière aussi magistrale.

Dernière séance

Une très honnête et finalement passionnante tentative de réactualisation du film d’épouvante « à la française ». Par l’auteur du remarqué « Dernier des fous ».

La Grotte des rêves perdus

Ce documentaire, accompagnant l’immersion de Werner Herzog dans la peu accessible grotte Chauvet, est avant tout le terrain d’un dialogue pacifique entre l’art rupestre… et la caméra 3D !

La Guerre est déclarée

Par sa vaillance, face à un sujet lourd, touchant à sa propre expérience, Valérie Donzelli – accompagnée de son complice de jeu et de vie Jérémie Elkaïm – atteint, avec ce deuxième film, à une dimension artistique et émotionnelle vraiment peu commune.

Road to Nowhere

Un film à la beauté fragile, marquant l’humble retour, après vingt ans d’éclipse, de l’auteur de « Macadam à deux voies ».

Le Gamin au vélo

Tous les trois ans, les maîtres belges offrent un autre territoire, une autre échelle au cinéma d’action. Toujours d’attaque, avec ou sans Palme.

Eyes find eyes

Un premier film expérimental plutôt séduisant, non exempt de défauts cependant.

Pourquoi tu pleures ?

Une sympathique comédie sentimentale qui ne sait pas toujours sur quel pied danser, à l’instar de sa fameuse tête d’affiche.

My Little Princess

Tiré de sa propre vie, le premier long métrage de l’actrice Eva Ionesco envoute autant qu’il déroute, laissant progressivement entendre une adresse courageuse à une figure maternelle encore un peu dévorante.

Un amour de jeunesse

Troisième long métrage d’une cinéaste surdouée mais première déception. Restent une personnalité, un regard, incontestables.

Il n’est jamais trop tard

Seconde réalisation d’un acteur sympa se présentant ici en adolescent quinquagénaire, sous le regard complice d’une camarade de jeu idéale. Une jolie surprise.

L’Épée et la rose

Un film déroutant, au sens fort du terme. À découvrir assurément.

La Piel que habito

Magnifique, stimulant de bout en bout, le dernier Almodóvar est comme la réactualisation d’un grand cinéma participatif.

Un jour

Un an après le très subtil « Une éducation », le nouveau film de Lone Scherfig déçoit un peu… sauf à l’interroger en deçà de son enjeu supposé.

L’Avocat

Après un premier long imparfait mais prometteur, Cédric Anger s’égare avec un film de cinéphile au ratage si évident qu’il inviterait paradoxalement à une certaine indulgence.

Poursuite

Un premier film marquant surtout une possible réactivation du grand naturalisme « à la française ». Une vraie réussite du genre, mettant en lumière une personnalité à suivre.

L’Étrange affaire Angélica

Présenté lors du dernier Festival de Cannes par Oliveira lui-même comme sa probable dernière oeuvre, le nouveau film du vieux maître est conforme à sa réputation… tout en se permettant quelques sorties de route plutôt inattendues.

Essential Killing

Entre action et contemplation, le nouveau film du maître polonais se lance un courageux défi : exister par et pour lui-même, presque à l’abri de tout le reste.

Je suis un no man’s land

Optant pour le désamorçage progressif de ses velléités fantaisistes, l’étonnante mise à nue du monstre loufoque Philippe Katerine, Thierry Jousse propose un second film drôle et très émouvant.

Malveillance

Que feriez-vous si votre seule chance de bonheur devait passer par le malheur des autres ? César a lui décidé d´être actif dans sa recherche du bonheur…

Brighton Rock

Seconde adaptation du roman de Graham Greene, après le Gang des tueurs, de John Boulting en 1947, Brighton Rock ne surpasse pas son statut de petit objet télévisuel.

The Murderer

Du sang, des haches, de la tôle froissée et un héros en perdition se bousculent dans une Corée grise à mourir.

L’Exercice de l’Etat

La machine de l´État scrutée par l’humaniste Pierre Schoeller : incisive et brillante fiction.

Curling

Premier film de Denis Côté a être distribué en salles, « Curling » ne tient pas la distance, malgré le talent de son metteur en scène.

Abel

Diego Luna fait le choix intéressant et ambitieux de prendre l´enfance pour sujet de sa première réalisation.

Le discours d’un roi

Le roi est bègue. Vive le roi ! A partir d’un synopsis on ne peut plus simple, Tom Hooper réalise un film sur l’amitié et la reconquête de soi, déguisés en film historique.

Last Night

L´adultère chez les bobos New-Yorkais, avec Guillaume Canet en guest. Aussi vain et rebattu qu´on le craignait.

La Petite chambre

Filmer la tendresse, ou la rencontre bienfaitrice entre une femme meurtrie et un vieillard en colère.

Morning Glory

Comme un petit plaisir coupable, le dernier film de Roger Michell, (bien connu pour nous avoir régalé avec Coup de foudre à Nothing Hill, un des sommets de la comédie romantique) se déguste avec gourmandise et insouciance.

Animal Kingdom

Fruit d´un travail muri pendant huit ans, le premier film de David Michôd est une variation très noire du polar, déclinée autour d´une famille aux abois.

Les Chemins de la liberté

Sept ans après « Master and Commander », Peter Weir reprend la caméra pour raconter l´épopée pédestre de prisonniers échappés du goulag. Magistralement filmé mais trop académique.

Very cold trip

Quatrième long métrage de Dome Karukoski, véritable promesse du cinéma finlandais, Very cold trip est une étude de moeurs déguisée en road trip régressif entre losers. Un bijou de farce pince-sans-rire.

Easy money

Plongée inédite, palpitante et sexy dans les bas-fonds de la capitale suédoise, « Easy money » marche élégamment sur les plates-bandes de la série « The Wire » ou de la trilogie « Pusher ».

Pure

Quelque part entre Chabrol et les frères Dardenne, Lisa Langseth raconte la chute et l´ascension d´une Pretty woman de la banlieue de Göteborg convertie à la douceur et à la beauté par la musique classique. Un premier long métrage sensible et prometteur.

J’ai rencontré le Diable

Un agent secret aveuglé par la vengeance pourchasse un serial killer de la pire espèce : qui sera le plus sadique ? Après « Old Boy » et « The Chaser », la Corée nous envoie un nouvel uppercut esthétique et moral. Un chef-d´oeuvre pour ceux qui ont le coeur bien accroché.

The Troll Hunter

<< Mockumentaire >> à grand spectacle et farci d´auto-dérision, « Troll Hunter » étonne autant qu´il amuse. L´humour n´y est pas toujours finaud, mais ce voyage nordique vaut le détour.

Cadavres à la pelle

Le retour de John Landis est placé logiquement sous le signe de la comédie macabre. Mais cette fois, la sauce ne prend qu´à moitié…

Dream House

Le trop rare Jim Sheridan s´égare dans ce mélo fantastico-mystérieux qui joue au plus malin, sans parvenir pour autant à dépasser le stade de divertissement standard.

Killer Elite

Un casting en or, une histoire à la Munich, un budget confortable… A l´arrivée, « The Killer Elite » est pourtant loin de remplir correctement son contrat.

Contagion

Soderbergh s´attaque à un genre de pure série B sous l´angle clinique et existentialiste : le film de virus, du patient zéro au chaos mondial. Comme d´habitude avec lui, le résultat navigue entre expérimentations convaincantes et récit totalement superficiel.

Time Out

Dans le futur, le temps sera vraiment de l´argent, nous apprend Andrew Niccol. Alors, n’a-t-il pas honte de nous en faire perdre ?

Kidnappés

L´enfer c´est les autres, surtout quand ils s´introduisent chez vous avec de mauvaises intentions. Démonstration espagnole plutôt glauque.

Père Noël origines

Sous ce titre ridicule se cache un premier long étonnant, qui comme « Super 8 » réactive les souvenirs d´une époque où fantastique rimait avec célébration de l´enfance.

The Company Men

Chronique voulue réaliste des effets de la crise économique, « Company Men » n´est au final qu´un drame moraliste de plus, plombé par un script tout sauf subtil et une simplification excessive de ses enjeux.

Paul

Trépidant hommage au cinéma de Spielberg, « Paul » a le mérite de nous rassurer sur les capacités d´exportation de l´univers de Pegg et Frost, les duettistes de « Shaun of the Dead », en même temps qu´il offre un divertissement qui va réjouir les nostalgiques de l´époque Amblin.

Année : 2011