Les Belles Créatures
Violence et révélation.
Read MoreViolence et révélation.
Read MoreAu fond du gouffre avant la guérison…
Read MoreDopé à ses astuces, à ses références impétueuses du New Queer Cinema, Challengers est un peu le premier film réalisé par Xavier Dolagnino.
Read More« Vivre » ne se résume pas à son questionnement métaphysique sur le sens de l’existence étriquée d’un fonctionnaire falot miné par un mal incurable. L’oeuvre vaut surtout comme un plaidoyer pro domo par son réalisateur qui, parvenu au milieu du gué, s’interroge sur son accomplissement. Un film impérissable en version restaurée.
Read MoreAnalyse de « Les Bas-fonds » (1957) d’Akira Kurosawa à l’occasion de la sortie en salles de neuf de ses films en version restaurée.
Read MoreDire sa douleur quand c’est impossible.
Read MorePoétique et réaliste, lyrique et froid : un amour impossible dans un Shanghai brumeux et crépusculaire.
Read More« Ludwig » est l’immersion dans l’aberration mentale de Louis II de Bavière, souverain paranoïaque atteint d’une folie des grandeurs. L’intrigue du film est un patchwork de témoignages en flashbacks qui accréditent la lente
dégradation d’un état pathologique. Entre biopic sombre et récit édifiant, Luchino Visconti se livre à l’autopsie d’un monarque sur le déclin offrant le spectacle pathétique de sa déchéance à l’œuvre.
Avec « Senso », Luchino Visconti revendique avoir voulu cerner le mélodrame opératique de la vie jusque dans sa dimension épique. Sa partition de librettiste est partisane au sens patriotique du terme, qui dénonce, dans une somptueuse théâtralisation baroque, la déliquescence morale propre à l’aristocratie italienne durant la phase du risorgimento, la réunification italienne de 1866.
Read MoreDiminué par un AVC qui le contraint à rester dans un fauteuil roulant au terme du tournage de « Ludwig », Luchino Visconti s’attelle néanmoins à « L’innocent », librement adapté de la prose flamboyante de Gabriele d’Annunzio. Outre son chant du cygne, il livre ici une comédie intimiste de mœurs et des manières ainsi qu’une réflexion mélancolique grinçante sur une classe patricienne décadente de Rome au tournant du XX éme siècle.
Read MoreRéinterprétation
Read MoreAdapté librement du roman de Vasco Pratolini, « Cronaca familiare » (chronique familiale), « Journal intime » est considéré à juste titre par la critique comme le chef d’œuvre superlatif de Zurlini. Par une purge émotionnelle, le cinéaste par excellence du sentiment rentré décante une relation fraternelle et en crève l’abcès mortifère.
Read More« Eté violent » est le fruit d’une maturité filmique. Affublé d’une réputation de cinéaste difficilement malléable, Zurlini traverse des périodes tempétueuses où son travail n’est pas reconnu à sa juste valeur. Cet été
violent est le produit d’un hiatus de trois ans. Le film traite d’une année-charnière qui voit la chute du fascisme tandis que les bouleversements socio-politiques qui s’ensuivent dans la péninsule transalpine condensent une imagerie qui fait sa richesse.
Mère espagnole cherche fils adopté au Portugal
Read MoreVoyage au bout de soi.
Read MoreÉdouard et Charles
Read MoreL’ambassadeur des morts
Read MoreQuand la bombe fait progresser la médecine…
Read MoreFilm d’apprentissage d’une jeune fille confrontée à l’esclavage moderne et à l’horreur économique
Read MoreUne prostituée tente de reconstruire sa vie, luttant contre l’hypocrisie et la violence de la société. Une dénonciation sans concession signée par l’indomptable Samuel Fuller.
Read MoreChoralité féminine.
Read MoreUne génération sacrifiée?
Read MoreUne expérimentation baroque contournable.
Read MoreL’argument sardonique de « La dame sans camélias » jette un regard cru et sans fard sur l’époque où le film fut tourné. Second opus du cinéaste de Ferrare, il dévoile l’envers du décor du cinéma et l’engrenage chimérique d’une célébrité contrainte comme le sourire embué de larmes de Lucia Bosé prise dans les rets de Cinecittà.
Read MoreAucune bête aussi féroce.
Read MoreOuverture de la sélection Un Certain Regard du 77e édition du Festival de Cannes, le nouveau film réalisé par Rúnar Rúnarsson a impressionné et bouleversé la croisette.
Read MoreNouveau film du prolifique cinéaste Quentin Dupieux, Le Deuxième acte débarque dans nos salles de cinéma françaises dans la foulée de l’ouverture de la 77e édition du Festival de Cannes.
Read MoreUne histoire, une lutte
Read MoreSuite du Cycle Poe de .Roger Corman avec trois contes dans lesquels les défunts n’ont pas pas encore émis leur dernier souffle.
Read MoreNéo-western, brûlot féministe ou romance sentimentale ?
Read MoreÉchappée de l’enfer instauré par Daesh, une adolescente peut-elle reprendre gout à la vie ?
Read MoreUn accueil infernal
Read MoreUn constat politique froid et cinglant dans un gant de velours.
Read MoreL’ultra indépendante Cheyenne Marie Carron met en scène l’assassinat du père Hamel.
Read MoreEustache ressuscité.
Read MoreDes profondeurs de la nuit à la mise à plat du jour
Read MoreClaude Rains dans la peau d’un maléfique personnage de Dickens, Alan Ladd dans le costume de Gatsby le magnifique : deux singulières adaptations qui viennent enrichir la collection Master Class.
Read MoreDans l’immédiat après-guerre, Yasujiro Ozu focalisa l’œilleton de sa caméra sur la chronique simple et désarmante des vicissitudes familiales en leur insufflant cependant un tour mélodramatique inattendu de sa part. Sans aller jusqu’à renier ces films mineurs dans sa production, le sensei amorça ce tournant transitoire non sans une certaine frustration. Découvertes…
Read MoreLe pénultième film d’Ozu pourrait bien être son testament cinématographique. Sa tonalité tragi-comique et ses couleurs d’un rouge mordoré anticipent la saison automnale à travers la fin de vie crépusculaire d’un patriarche et d’un pater familias, dans le même temps, selon le cycle d’une existence ramenée au pathos des choses les plus insignifiantes. En version restaurée par le distributeur Carlotta.
Read MoreDifficile de passer sous silence une œuvre aussi importante que « Il était un père » dans la filmographie d’Ozu malgré le didactisme de la forme. Tiraillé entre la rhétorique propagandiste de la hiérarchie militaire japonaise, la censure de l’armée d’occupation militaire du général Mac Arthur qui lui sont imposées par l’effort de guerre, Ozu réintroduit le fil rouge de la parentalité abordé dans « Un fils unique » (1936) avec le scepticisme foncier qui le caractérise.
Read MoreAu cœur de l’ œuvre ô combien exceptionnelle de David Cronenberg, Faux-semblants est probablement sa pièce maîtresse.
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