Catégorie : Actualités

A cause d’un assassinat

Ce film d’Alan J. Pakula (1974), deux années avant son grand succès Les Hommes du président (1976), reflète les doutes d’une partie contestataire de la société américaine sur l’intégrité du système, après de nombreux et mystérieux assassinats politiques (Kennedy et son frère Bob, Martin Luther King), et ses craintes d’un complot ou de manipulations contre la démocratie. D’où un thriller politique volontiers paranoïaque.

La soif du mal : reconstruction d’un « pulp thriller » à la noirceur terminale

En 1958, alors dans la phase de postproduction de son film et sous la pression des studios Universal qualifiant l’oeuvre de « provocatrice », Orson Welles, assiste, impuissant, à la refonte de sa mise en scène de La soif du mal. La puissance suggestive de ce qui constituera son « chant du cygne hollywoodien » a scellé définitivement son sort dans un bannissement virtuel. A sa sortie, les critiques n’ont pas su voir à quel point le cinéaste était visionnaire et en avance sur son temps. Ils jugent la mise en scène inaboutie et peu substantielle. En 1998, soit 40 ans plus tard et 13 ans après la disparition de son metteur en scène mythique, sur ses directives, une version longue sort qui restitue à la noirceur terminale de ce « pulp thriller » toute la démesure shakespearienne voulue par l’auteur. Réévaluation…

The Return, le retour d’Ulysse.

Cette adaptation partielle de l’Odyssée d’Homère se signale surtout par ses faiblesses. Elle reprend l’idée du retour impossible du guerrier, trop marqué par ce qu’il a fait ou vécu pour pouvoir se réinsérer dans la vie normale, et qu’écrase un sentiment de culpabilité pour les crimes accomplis. Il ne reste rien du mythe de l’industrieux Ulysse, déterminé à reconquérir femme, enfant et royaume.

Les Chevaux de feu

Eblouissement visuel et sonore, Les Chevaux de feu du cinéaste Sergueï Paradjanov présente dans un tourbillon d’images inégalé une histoire d’amour fou dans les Carpates à l’époque de l’empereur François Joseph. C’est un drame poétique qui n’a guère d’équivalent dans l’histoire du cinéma mondial.

La Chambre de Mariana

Une prostituée cache le jeune fils d’une amie juive dans sa chambre, dans une maison close en Ukraine occupée par les Allemands (entre 1942 et 1944). Le jeune garçon va devoir surmonter son désespoir, en se réfugiant d’abord dans ses souvenirs, puis en s’attachant à sa protectrice, qui ne se sauvera pas au départ des Allemands remplacés par les Soviétiques. Mais elle lui aura donné son amour.

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