Sébastien Krebs, auteur sur Il était une fois le cinéma

Voix off

Portrait de famille en mode mineur.

L’Effet aquatique

Le dernier film de la regrettée Sólveig Anspach : une comédie attachante mais qui ne tient pas ses promesses.

John From

A l’ombre d’une jeune fille en fleur, un beau et singulier long métrage portugais.

Taklub

Un film-hommage aux Philippins victimes du typhon: une démarche salutaire, mais écrasée par son sujet.

Evolution

Le retour de Lucile Hadzihalilovic à la réalisation : un pari audacieux, mais bancal.

Kaili Blues

Un premier film atmosphérique et d’une poésie plutôt hermétique, qui vaut particulièrement le coup d’oeil pour sa seconde moitié.

Anomalisa

Simple exercice de style qui se rêve en portrait d’une époque, « Anomalisa » a le bon goût de remettre au goût du jour l’art trop marginalisé de la stop-motion.

La Terre et l’ombre

Caméra d’Or à Cannes, un premier film quelque peu austère mais d’une beauté remarquable.

Au-delà des montagnes

Un mélo fort et ambitieux, dont l’approche sociétale reste cependant trop démonstrative.

My skinny sister

Un premier film suprêmement interprété, mais vite rattrapé par son sujet.

Vers l’autre rive

Incursion apaisée dans le fantastique pour oeuvre un peu apathique.

Bad Boy Bubby

Ressortie d’un ovni filmique qui n’a rien perdu de son audace.

Les Chansons que mes frères m´ont apprises

Un premier film sans surprise mais attachant.

Le Fils de Saul

Le dernier Grand Prix cannois : une expérience sensorielle sidérante, mais quelque peu figée.

El Club

L’Ours d’Argent du dernier festival de Berlin : un film asphyxiant, d’une froideur complaisante, dénuée d’âme.

Les Révoltés

Un premier film suranné et apathique, à mille lieues de l’énergie que suggère son titre.

Que viva Eisenstein !

Un biopic formaliste loin des sentiers battus, qui souffle le chaud et le froid.

Cendres

Un documentaire pudique et émouvant sur l’acceptation du deuil.

Dheepan

Une Palme d´Or bancale, prise au piège de ses contradictions.

Love

Parfois maladroit, trop souvent désincarné, « Love » est pourtant un film sincère et salutaire à bien des égards.

Amnesia

Une réflexion sur l’Histoire louable dans ses intentions, mais désuette dans son traitement.

Jauja

Derrière le vernis aride de son style, Jauja se vit comme une invitation poétique, un appel à l’imaginaire des plus fertiles.

Taxi Téhéran

Bel objet critique et théorique, « Taxi Téhéran » reste toutefois sans surprise, et peine à transcender son dispositif sur la durée.

Le Challat de Tunis

Un premier film étonnant, élaboré à partir d’un fait divers, qui rappelle combien les frontières entre fiction et documentaire restent arbitraires.

Le Président

Traversé de fulgurances sublimes, « Le Président » pèche néanmoins par excès d´intentions, et n´échappe pas à une certaine démonstrativité.

The Voices

Avec son nouveau film, Marjane Satrapi s’adonne à un pur plaisir récréatif. Dispensable, mais sympathique.

Kingsman : Services secrets

Compilation de tons et de postures travestis en insolence, « Kingsman » n´est qu´un spectacle grossier et désordonné.

Il est difficile d’être un dieu

« Il est difficile d´être un Dieu » fait partie de cette catégorie, rare et peu aimable, des films qui rendent littéralement malades.

It Follows

Belle réussite de cinéma de genre, à la fois sensorielle et d´une richesse théorique inattendue.

Le Sud (El Sur – Víctor Erice, 1983)

Quand le franquisme exhale son parfum de tristesse et de mort dans l’un des plus beaux films du monde…

Amadeus (1984)

Portrait d’un génie à travers les yeux d’un homme du commun, ou quand haine et admiration se mêlent.

44e Festival de La Rochelle : Bilan

Au fil d’une sélection dense et variée, neuf jours de cinéma au sein d’un festival exaltant.

Les Fraises sauvages

L’un des plus beaux films de Bergman est un voyage, celui d’un homme au crépuscule de sa vie.

Amour (Szerelem – Károly Makk, 1971)

Ressortie en salles d’une oeuvre-phare du très méconnu cinéma hongrois. Humble et intense, cet « Amour » est travaillé au corps par l’idée d’absolu.

L’Ange exterminateur (El Ángel exterminador – Luis Buñuel, 1962)

L’espace selon Buñuel : une substance surréaliste.

Gens de Dublin (The Dead, 1987)

L’ultime opus du cinéaste : une oeuvre d’une pureté cristalline, qui confine au sublime.

Le Fleuve sauvage (Wild River – Elia Kazan, 1960)

Quand Elia Kazan pose sa caméra dans ces fascinantes contrées du Sud, cela donne un film exceptionnel de sagesse, à la fois doux, lumineux et terrible – comme la vie.