Jean-Max Méjean, auteur sur Il était une fois le cinéma

The Program

A la manière d’un précédent film, « Héros malgré lui » (1992), Stephen Frears s’attaque au portrait au vitriol d’une ex-idole du cyclisme. Pas très reluisant !

Orage

Adapté d’un roman de Marguerite Duras, ce premier film est un véritable coup de tonnerre dans l’univers endormi du drame psychologique français.

Patries

Film courageux et sans parti-pris qui montre les problèmes d´identité sans vouloir à tout prix stigmatiser l´une ou l´autre des parties.

Une Histoire de Fou

Robert Guédiguian revient en Arménie pour célébrer le centième anniversaire du génocide avec ce film tendre, âpre et humaniste.

L’Art de la fugue

Enième film sur l’infidélité et les errances du coeur, « L’art de la fugue » ne fait hélas ni rire ni pleurer.

Réalité

Burlesque et déjanté, « Réalité » met en jeu psychanalyse et terreur moderne.

Anton Tchékhov 1890

En réalisant son film, René Féret met sa vie en parallèle avec celle du célèbre dramaturge. Une belle réussite, pleine d’émotion.

Jack

Très beau film sur l’enfance, « Jack » bouleverse et révolte.

Blind

Mystère de l’amour, avec la cécité comme métaphore de l’aveuglement érotique.

Le Tournoi

Belle métaphore sur les rivalités et la difficulté de vivre dans ce monde, « Le Tournoi » donne le tournis.

Le Dos rouge

Sublime réflexion sur l’art, la peinture en particulier et le cinéma en général.

Les Terrasses

Les terrasses d’Alger, dominant une mer toujours recommencée, cachent hélas des drames humains peu reluisants.

Hyena

Thriller haletant, « Hyena » est malheureusement un peu trop formaté et déprimant.

Certifiée halal

Sympathique, mais trop foutraque, on dirait que le film rate un peu sa cible.

Terre battue

Partant d’un fait divers, « Terre battue » va plus loin pour tenter de dénoncer un monde impitoyable, celui du tennis, mais aussi celui du travail et de l’amour.

Zouzou

Comédie française qui se croit révolutionnaire mais ne fait qu’enfoncer le clou de la vulgarité.

Pioneer

Belle illustration du monde caché des tractations commerciales mondialisées dans ce thriller, dont George Clooney a acheté les droits.

La Rançon de la gloire

Chaplin exhumé dans les tous les sens du terme, mais pour quelle comédie ?

Alda et Maria

Deux soeurs, deux pays, deux destinées mais toujours l’amour.

Snow Therapy

Huis clos montagnard et drame familial, « Snow Therapy » rend oppressante l’ambiance des stations de ski.

Hope

Histoire d’amour dramatique entre deux migrants africains pour donner du sens au nouvel Eldorado.

Les Jours venus

Film roublard sur le petit monde du cinéma et des artistes parisiens.

Félix et Meira

Dans un clair-obscur intimiste, « Félix et Meira » retrace l’éclosion d’un amour entre deux personnes que tout oppose.

Les Merveilles

Ni écologiste ni transgressif, le deuxième long d’Alice Rohrwacher déçoit beaucoup.

Maps to the stars

Loin de la carte postale pour midinettes, David Cronenberg continue à casser le mythe. C’est jouissif et terrifiant à la fois.

The Homesman

Prenant goût à la réalisation et au western, Tommy Lee Jones nous livre ici un film plein d’amour, d’humanité et de rédemption.

Au fil d’Ariane

Le nouveau film de Robert Guédiguian avait tout pour être séduisant, à commencer par la mer et le soleil de Marseille. Un je-ne-sais-quoi le rend hélas agaçant.

Qu’il est étrange de s’appeler Federico

Scola nous offre ici un des plus beaux hommages à l’art, la magie et la mélancolie du cinéma fellinien. Un régal pour l’été.

Le Secret de Kanwar

Une réflexion autant sur l’histoire de l’Inde et du Pakistan que sur le machisme, le film se perd dans un mélange des genres qui atténue le message.

La Preuve

En se penchant sur la stérilité masculine en Algérie, Amor Hakkar en profite pour livrer un portrait du pays, mais surtout de l’âme humaine.

L’Apôtre

Avec courage, encore une fois, Cheyenne Carron se penche sur la manière de vivre sa foi et livre un très beau film, élégant et sensible.

Heritage Fight

Le film d’Eugénie Dumont montre une Australie loin des clichés touristiques, obligée à son tour de se battre contre les invasions barbares du capitalisme énergétique.

Alleluia

Oscillant entre thriller et gore, une belle contribution à l’histoire des tueurs de la lune de miel.

Au revoir l’été

Délice rohmérien, mâtiné d’Ozu, sur les rives du Pacifique dans un Japon désenchanté.

Mère et fils

Film sur la tragédie du quotidien, « Mère et fils » apporte encore une fois la preuve de la grande vitalité du cinéma roumain.

Pour ton anniversaire

Réflexion sur le capitalisme et les ravages de l’amour, ce film en forme de thriller va loin, tout en cherchant obstinément un style.

C’est eux les chiens…

Rencontre de choc entre une équipe de télévision, un vieil homme rescapé des émeutes du pain de 1981 et la révolution arabe en marche dans une Casablanca morcelée.

Des étoiles

Des personnages disséminés sur trois continents, qui se perdent et se retrouvent (parfois). De belles images et une grande poésie pour un premier long un peu nébuleux.

Goltzius et la Compagnie du Pélican

Cette réflexion provocatrice sur l’art, la mort et le sexe agacera certainement, mais ne laissera personne indifférent, tant l’art de Peter Greenaway s’exacerbe ici jusqu’à la caricature.

Danis Tanovic montre sa Bosnie actuelle comme un monstre froid insensible aux malheurs d’une famille de Roms. Mais son cinéma, en s’inspirant de la réalité, ne perd-il pas de sa capacité fictionnelle ?

Son épouse

Michel Spinosa revient avec un nouveau film dont la signification est un peu brouillée par le mélange des genres. Mais l’Inde est là et bien là.

Layla

L’Afrique du Sud comme lieu du mensonge et de la dissimulation. Point de vue intéressant qui oscille entre film psychologique et thriller, sans trouver vraiment sa voie.

La Belle vie

Inspiré d’un fait divers, le premier long de Jean Denizot explore l’univers des enfants cherchant à se défaire du pouvoir des adultes. Sans grande surprise.

La Chambre bleue

Après « Tournée » (2010), Mathieu Amalric retourne à Cannes avec une étonnante adaptation de Simenon.

Ma belle gosse

Premier long métrage de Shalimar Preuss, Ma belle gosse » met en valeur les petites choses de la vie, même si son scénario aurait pu être plus palpitant. »

Ilo Ilo

Plus près de Truffaut que de Weerasethakul, la Caméra d´Or 2013 nous offre une tendre réflexion humoristique sur la famille dans la crise des années 1990.

Room 514

Nouvel exemple de l’engagement du cinéma israélien, « Room 514 » est un huis clos sur les compromissions du pouvoir et de l’armée.

Papa vient dimanche

Quand Papa vient dimanche », ce n’est pas pour aller à la plage, mais pour un vrai psychodrame. Âmes sensibles s’abstenir ! »

Vandal

En se servant de la métaphore du « street art », Hélier Cisterne offre un film d’une rare beauté sur la jeunesse, l’art et l’absolu.

Imagine

Partant à la découverte d’une ville et du monde des malvoyants, « Imagine » propose une lecture poétique d’un handicap et d’une technique pour mieux le vivre.

Auteur : Jean-Max Méjean