Réalisateur : Akira Kurosawa

Chien enragé. Nouvelle Restauration 4K.

Dans Chien enragé, Tokyo est un immense brasier poussé à son point d’incandescence sous un soleil zénithal. Le récit policier déroule ici une filature harassante dans les entrailles de l’underworld. Sa faune est à nouveau le théâtre d’un duel exacerbé.

Read More

Vivre (Ikiru – Akira Kurosawa, 1952) Nouvelle Restauration 4K

« Vivre » ne se résume pas à son questionnement métaphysique sur le sens de l’existence étriquée d’un fonctionnaire falot miné par un mal incurable. L’oeuvre vaut surtout comme un plaidoyer pro domo par son réalisateur qui, parvenu au milieu du gué, s’interroge sur son accomplissement. Un film impérissable en version restaurée.

Read More

Les Sept Samouraïs (ressortie en salles dans une nouvelle restauration).

Avec Rashômon, le scepticisme moral d’Akira Kurosawa interrogeait déjà, de manière éloquente, les faits du passé. Dans une théâtralité avouée, des benshis (récitants) évoquent rétrospectivement la même anecdote et ce récit en abîme et en forme d’échos reconduisait une vérité narrative à jamais insaisissable.

Read More

Dersou Ouzala

Oeuvre de transition encensée pour son humanisme, « Dersou Ouzala » a pourtant dénoté d’une espèce d’aura négative eu égard à son mysticisme contemplatif amorçant un tournant de maturité vieillissante chez Kurosawa. Face aux nouveaux défis et enjeux écologiques planétaires, on peut désormais revoir cette ode panthéiste sous un jour nouveau.

Read More

Rashômon

« Rashômon » ressort en salles dans une nouvelle version restaurée. Par ses écarts angulaires à 180°et sa flamboyance assumée, l’œuvre non-conformiste se revendique de l’esthétique du muet et multiplie les perspectives pour sonder la vérité psychologique de ses protagonistes confrontés à leurs contradictions. Film-événement.

Read More

Rêves

« Rêves » est un condensé d’aberrations et de chimères que se forge Akira Kurosawa au tournant crépusculaire de sa carrière. Ces projections visuelles, tour à tour agitées et apaisées, viennent assaillir sa mémoire résiliente.

Read More

Yoidore tenshi

> (Akira Kurosawa in The films of Akira Kurosawa de D. Richie). On est en 1948, et L´Ange ivre,...

Read More

Vivre (Ikiru)

Mais qui donc est ce petit bonhomme aux épaules voûtées et aux binocles rondes répondant au nom de...

Read More

Rashomon

Lion d´or à Venise, Oscar du meilleur film étranger : voici donc le film qui révéla enfin son...

Read More

Rhapsodie en août (Hachigatsu no rapusodi)

Dans Rhapsodie en août, son avant dernier film, Kurosawa met en scène trois générations : celle de Kane, la grand-mère qui a vécu le traumatisme de la bombe atomique de Nagasaki en 1945 ; celle des enfants de Kane ; et celle des...

Read More

Scandale (Shubun)

Le début du film s’attaque au problème des paparazzis et à la notion de célébrité. La presse à scandale est décrite comme peu scrupuleuse, prête à tout pour le moindre « scoop » : « Même si un article n’est pas fondé, il devient...

Read More

Madadayo

Trente ans. Cela fait trente ans que le professeur Uchida enseigne l’allemand. Quand il décide de prendre sa retraite, tous ses élèves sont profondément émus. Mais les liens ne seront pas rompus : certains élèves viennent...

Read More

Dersou Ouzala (Dersu Uzala)

Après une période très difficile sur un plan personnel, marquée notamment par sa tentative de suicide, Kurosawa revient en 1975 avec Dersou Ouzala, soit cinq ans après Dodes’caden, de loin l’œuvre la plus pessimiste et...

Read More

La Légende du Grand Judo (Sugata Sanshiro)

On est en 1943. A trente-trois ans, et après avoir vu plusieurs de ses scénarios refusés par la commission de censure, Kurosawa tourne enfin son premier film, Sugata Sanshiro (La Légende du grand judo), qui restera longtemps...

Read More

Un Merveilleux dimanche

Chronique douce-amère, « Un Merveilleux dimanche » oscille entre comédie légère et drame des gens ordinaires dans l’atmosphère asphyxiante du Tokyo dévasté de l’immédiat après-guerre. Un shomin-geki inédit dans la production kurosawienne.

Read More

Le Plus dignement

Oeuvre de commande hybride, << Le Plus dignement >> affiche sans ambiguïté son propos propagandiste dans un contexte plombant pour le Japon qui s’apprête à tourner une page de son histoire pour prendre le train de la démocratisation en marche. Une curiosité inédite en salles.

Read More

L’Ange ivre

Première oeuvre d’auteur d’Akira Kurosawa, « L’Ange ivre » est un film réquisitoire qui, sans éviter un certain manichéisme, voudrait éradiquer par la racine le mal d’une société japonaise défaite ; corrompue par son américanisation rampante.

Read More

La Forteresse cachée

Premier film japonais en cinémascope, la forteresse cachée est un pur divertissement qui résiste à toute classification de genres : jidaï-geki, chambara, comédie truculente et iconoclaste. Il est tout cela à la fois et un film précurseur abondamment plagié. Sa ressortie en version restaurée impose de le (re)voir séance tenante.

Read More

Sanjuro

« Yojimbo » campait le personnage de justicier Sanjuro dans une bourgade aux allures westerniennes. « Sanjuro » monte d’un cran dans la parodie et dépasse les conventions du jidai-geki en exhibant crûment l’artifice du chambara.

Read More

Barberousse

« Barberousse » est la synthèse de toute la production kurosawienne d’après-guerre. L’ambition du senseï n’est pas mince : transcender la souffrance humaine par la splendeur formelle et subjuguer les esprits. Son film le plus dostoievskien condense une somme monumentale. Ressortie en version restaurée.

Read More

Le Duel silencieux (Shizukanaru ketto – Akira Kurosawa, 1949)

« Le Duel silencieux » est à la fois une oeuvre hybride et un mélodrame boursouflé. Un médecin se débat dans les affres d’une lutte intérieure vaine entre désir et conscience morale pour un crime qu’il n’a pas commis. Le film se lit comme la métaphore d’un Japon stigmatisé après sa défaite cuisante et qui veut retrouver une virginité.

Read More