Fortement plébiscitées par des cercles cinéphiles, les différentes cinématographies asiatiques peinent encore à s’imposer lors des distributions en salles, reléguées en marge, dans de petites salles Art et Essais. Pourtant, incontestable est l’émergence de nouvelles générations de cinéastes asiatiques. Ce festival, qui met en lumière des horizons hétérogènes, atteste une évidente modernité du regard venant d’Orient.
Cinéma qui a longtemps attendu son heure, le cinéma Asiatique ose et revendique désormais son identité, sensible et tourmentée. Harmonisant histoire collective et histoire individuelle, ces cinéastes partagent une conception radicale du rapport entre l’image et le réel. Fortement influencés par les Nouvelles Vagues européennes, les films confrontent une réalité brute, et une élévation spirituelle si caractéristique de leur esthétique.
Après avoir révélé aux yeux du grand public Kim Ki-duk ou Park Chan-wook, cette 11ème édition du Festival Asiatique de Deauville rend hommage à la Corée du Sud et notamment aux artistes émergents, LEE Yoon-Ki, producteur passé au long-métrage avec This Charming Girl en 2004.
A noter également, les pleins feux sur la carrière de LEE Chang-Dong, réalisateur et scénariste de Secret Sunshine.
Durant 5 jours, hommages, projections et rencontres ne sont à manquer sous aucun prétexte, et sont autant d’opportunités pour connaître les cinéastes de demain.