Comment la guerre change un acteur : le cas de James Stewart

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Les troubles du stress post-traumatique ont changé l’acteur James Stewart

 

James Stewart dans Monsieur Smith au Sénat (1939)

 

L’expérience de la guerre, avec son cortège de morts, de blessures, de douleurs, d’horreurs vécues ou vues, change toujours celui (ou celle) qui la fait. Cela vaut pour l’individu comme pour la société qui y prend part : l’historien George Mosse avait défini (dans un ouvrage paru en 1990[1]) le concept de « brutalisation », désignant précisément la poursuite d’attitudes agressives en temps de paix, après la Première Guerre mondiale. Le retour à la paix ne fut en effet jamais sans problèmes pour les combattants. William Wyler l’avait magnifiquement suggéré en 1946 dans Les plus belles années de notre vie, qui montrait trois Américains démobilisés à la fin de la Seconde Guerre mondiale (Al, Fred et Homer) revenant dans leurs foyers et reprenant douloureusement contact avec la réalité quotidienne, celle d’une Amérique apparemment paisible et prospère où tous trois étaient incapables de partager avec leurs proches l’horreur de ce qu’ils avaient vécu, convaincus (c’est le sens du titre de ce film) que les plus belles années de leurs vies étaient définitivement derrière eux (ils finiront cependant – mais pas tout de suite et différemment – par trouver du sens à leur vie, et une place dans le monde des civils[2]).

Cette expérience fut celle de James Stewart (1908/1997). Lui aussi fut salement marqué par ce qu’il avait vécu en tant qu’aviateur, bombardant l’Allemagne nazie. Mais, comme on va le montrer, Stewart sut se servir de cette expérience traumatisante pour enrichir son jeu et approfondir ses personnages, grâce aux rôles que lui offrirent, notamment, Anthony Mann et Alfred Hitchcock.

Avant la guerre, James Stewart s’était surtout illustré dans des rôles légers, du genre « boy scout » défenseur naïf d’une certaine droiture morale dans Monsieur Smith au Sénat (Mr. Smith Goes to Washington, Frank Capra, 1939), où il symbolisait l’honnêteté du citoyen lambda face à la corruption des élites politiques à Washington, défenseur idéaliste de l’enfance défavorisée et de l’environnement face aux gros intérêts financiers. Auparavant Stewart s’était découvert progressivement une passion pour ce métier d’acteur, auquel il n’était à priori nullement destiné. Il en apprit toutes les facettes au cours d’une longue formation, d’abord dans la troupe théâtrale de l’Université de Princeton, puis sur les planches à Broadway, enfin à Hollywood en 1935 ; il ne s’interdisait rien : chanter, faire de la musique, du patin à glace, danser, monter à cheval, etc. Il sut tirer parti d’un physique presque ingrat : d’abord d’un long corps dégingandé (1,93 m !), qui donnait l’impression parfois d’être à la limite de la perte d’équilibre, ou semblant à d’autres moments capable de se ramasser en lui-même pour bondir tel un fauve sur sa proie. Sa voix aurait pu le handicaper : elle était souvent nasillarde, traînante voire balbutiante, mais capable à l’occasion de se déchaîner selon les nécessités du rôle. Son regard aussi pouvait se métamorphoser de manière étonnante, avec de grands yeux clairs souvent rêveurs mais lançant au besoin brutalement des éclairs. Il s’était créé une gestuelle particulière, en particulier avec ses mains qu’il tordait devant sa bouche en signe de désarroi ou de désespoir[3]. Protéiforme donc, il combinait timidité, maladresse pataude et supérieure élégance, voire énergie quasi démente (il faut revoir Monsieur Smith au Sénat, où il se livre à un marathon oratoire qui le laisse échevelé, hagard, …mais vainqueur). Avec un côté enfantin, masculin et féminin, James Stewart dévoilait une identité sexuelle parfois ambiguë: féminisé dans Destry Rides Again (Femme ou Démon, George Marshall, 1939) où il est un shérif partisan de la méthode douce, il deviendra plus tard « a lady’s man » dans L’Homme qui tua Liberty Valance de John Ford (1962) ; dans ce dernier film face au « viril » John Wayne (Tom Doniphon), il joue à la « serveuse » qui passe les plats, suscitant les ricanements du « méchant » macho (Lee Marvin)[4] ! Ces qualités font qu’il n’est pas étonnant qu’il ait précocement été reconnu par Hollywood : en 1941 Stewart reçoit l’oscar du meilleur acteur pour son rôle d’écrivain/journaliste (Macaulay « Mike » Connor), faux cynique au cœur tendre, dans Indiscrétions (The Philadelphia Story) de George Cukor[5] : toute l’ambiguïté de ses rôles à venir est déjà posée.

Il n’y avait dans sa famille aucune hostilité vis-à-vis de la chose militaire : aussi, résolument patriote, il s’engagea dès 1941, à plus de trente ans, pour défendre son pays menacé par les impérialismes des forces de l’Axe. Or l’expérience de la Seconde Guerre mondiale va métamorphoser l’acteur, renforçant le côté sombre de sa personnalité, marqué d’instabilité et d’impulsivité majeures. Cinquante ans plus tard, il dira : « La guerre a fait partie des plus grandes expériences de ma vie, et j’y pense tous les jours. » Après Pearl Harbor et des mois de formation d’aviateur, affecté en Grande-Bretagne il participa personnellement à une vingtaine de vols de vols de bombardements sur l’Allemagne nazie (sur Brême, Berlin, etc.) ; non seulement il faisait partie des missions, mais il les supervisait aussi, avec des pertes énormes dans ses effectifs. Selon Robert Matzen[6] (dans un ouvrage non traduit en français) « il [fut] nommé commandant du 703e escadron de bombardement basé en Angleterre, et pilote des bombardiers B-24 lors de vingt missions au-dessus de l’Allemagne. Les bombardiers quadrimoteurs « [Consolidated] B-24 Liberator » – sinistrement appelés « faiseurs de veuves », car la plupart des membres de leur équipage s’attendaient à être tués en huit à douze missions – ne disposaient d’aucune protection contre les chasseurs et étaient à la merci des chasseurs et des tirs antiaériens allemands lors de leurs raids de jour. Son escadron subit des pertes importantes, que Stewart ressentit personnellement, dont dix avions abattus, soixante et onze membres d’équipage tués et vingt-cinq faits prisonniers[7]. » Lors d’une descente son avion fut touché par un obus d’artillerie allemand de 88 mmm, qui causa un gros trou juste sous son siège, d’où des cauchemars ensuite récurrents : « [Les] cauchemars se répétaient chaque nuit. Il était là, sous oxygène, à 20 000 pieds d’altitude, avec des 190 [chasseurs allemands] qui passaient en trombe, […] tirant des roquettes, les tirs de la DCA éclatant autour du cockpit. Les B-24 sont touchés, brûlent, sortent de leur formation. Sautez ! Sautez ! Vous voyez des parachutes ? A qui appartenait cet avion ? Oh non, pas lui ! Pas eux ! Des corps, des morceaux de corps qui s’écrasent sur le pare-brise. Et le rêve le plus fréquent, une explosion sous lui et l’avion soulevé par elle et le sentiment que c’était la fin. Il était là, avec à ses pieds un trou à ses pieds assez grand pour tomber à travers, sentant l’air […]  mordre sa peau et tourbillonner tandis qu’il s’étouffait dans la puanteur de la poudre à canon, regardant l’Allemagne à quatre miles en contrebas[8]. »

 

Le colonel Stewart décoré en 1945 de la Croix de Guerre avec palmes

Comme ce fut le cas pour d’innombrables anciens combattants (et parmi eux quelques rares acteurs tel Jean Gabin en France[9]), il n’en a jamais parlé ensuite en public : trop dur à revivre, à exprimer encore plus (quand on pense à la peur éprouvée alors, ou aux morts que l’on a vu ou que l’on a sur la conscience, dans le cas de James Stewart en bombardant de grandes villes allemandes, donc des civils). Le traumatisme était là, en lui : une sorte de TSPT (troubles du stress post-traumatique), avec dépression. Selon sa femme longtemps il fut la proie après la guerre de cauchemars accompagnés de suées et de tremblements : est-ce réellement pur hasard si en 1947, dans le film de Capra La Vie est belle, il interprète le rôle d’un homme à deux doigts du suicide, George Bailey, désespéré au point de se jeter à l’eau (mais retenu par son amusant « Ange gardien », Clarence/Henry Travers) ?  Pour Stewart, cet « Ange gardien » fut sans doute le cinéma.

Car il lui fallut se reconstruire, et pour cela le cinéma (malgré l’écœurement qu’il ressentit au début à se retrouver dans la vie artificielle des studios, au milieu de beaucoup de « planqués ») fut une sorte de thérapie. Sans jamais tourner de films de guerre, il investit toute la colère dont il était porteur dans ses nouveaux films. Ainsi des cinq grands westerns qu’il tourna avec Anthony Mann entre 1950 et 1955, où son jeu est traversé de ces  nombreux éclairs de rage que connaissait alors trop bien sa famille : « Il était ainsi dans la vraie vie. Il pouvait passer en deux secondes d’un extrême à l’autre, il pouvait être emporté momentanément par une rage aveugle. Cela, c’était la guerre[10]. » Dans  La Vie est belle de Capra (1947), il y avait déjà une scène de ce genre : ayant appris la perte d’une forte somme d’argent qui risquait de ruiner son entreprise familiale, le héros (George Bailey) se mettait à tout casser chez lui ! De telles scènes sont nombreuses dans les westerns « psychologiques » de Mann. Ses rôles y sont d’abord très physiques (et sans doublages) : il se bat, il est battu ou roué de coups (dans L’Homme de la plaine, The Man from Laramie, 1955, Stewart/Will Lockhart se fait transpercer la main droite par une balle tirée à bout portant, de façon si convaincante que des spectateurs de l’époque crurent à la réalité de la blessure !). Le plus souvent, et même si, au final, Stewart ne perd jamais complètement son sens des valeurs, il est borderline. Ainsi dans L’Appat (The Naked Spur, 1953), il est un chasseur de prime (Howard Kemp, à la recherche d’un satanique meurtrier : Ben Vandergroat/Robert Ryan génial dans sa prestation) et il ne renonce à sa prime (et à ramener le cadavre qui lui permettra d’enfin la toucher) que du bout des lèvres. Dans Les Affameurs (The Bend of the River, 1952), Stewart (Glyn McLyntock)  est un ancien bandit (qui porte encore au cou la marque de la corde qui aurait dû le pendre !), dénigré sans ménagement par un des fermiers qu’il est pourtant sensé accompagner pour assurer la protection du convoi : « Ce genre d’homme (McLyntock/Stewart) ne peut pas changer. Quand une pomme est pourrie, il n’y a rien d’autre à faire que de la jeter, sinon elle gâte tout chargement. » Il est pire encore dans le magnifique Je suis un aventurier (The Far Country, 1955), où il interprète Jeff Webster, loup parmi les loups, incapable de comprendre qu’on puisse aider ses semblables : il ne se découvre qu’à la toute fin un sens des responsabilités et de la solidarité avec certains de ses compagnons d’aventure. Tous ces westerns (qu’on voit peu maintenant, car le genre est passé de mode) montrent un homme profondément tourmenté, à la limite parfois de l’asocial.

Je suis un aventurier (The Far Country, 1955)

 

Celui qui a le mieux tiré parti de cette nouvelle facette de l’homme et de l’acteur est Alfred Hitchcock, qui tourna avec lui quatre films. Il est évident que sir Alfred, profond psychologue, fit appel à James Stewart parce qu’il avait pressenti derrière son apparente bonhomie (l’acteur avait jusqu’alors été souvent cantonné aux rôles fadasses et lisses) tout un monde obscur et torturé (l’acteur devenant l’alter ego du réalisateur, envahi lui aussi de fantasmes bizarres et d’obsessions et profondément déchiré intérieurement). Ainsi dans La Corde (1948), où James Stewart (Rupert Cadell) n’est ni plus ni moins qu’un professeur de type nazi, qui enseigne le droit des « êtres supérieurs » à éliminer les « êtres inférieurs » (or Hitchcock qui, par expérience, savait de quoi l’être humain peut être capable, n’a cessé de montrer les dangers du nazisme [11]dans son cinéma des années 1940) ; Cadell découvre finalement, épouvanté, comment deux de ses étudiants ont mis en pratique ses funestes théories en étranglant un condisciple ! Dans le célébrissime Fenêtre sur cour (Rear Window, 1954) Stewart est « Jeff » Jefferies, un photographe de presse immobilisé à la suite d’un accident, devenu un « voyeur » obsessionnel, incapable de vivre normalement sa vie sexuelle (alors qu’il a à ses côtés peut-être la femme la plus belle du monde et qui plus est, amoureuse de lui : Lisa Fremont/Grâce Kelly). Dans Vertigo (Sueurs froides, 1958) Stewart (John « Scottie » Ferguson) est un ancien policier qui doit sans cesse revivre un épisode traumatique de sa vie (il a laissé tomber un collègue un jour lors d’une poursuite sur les toits d’un immeuble, et a causé sa mort : l’ex-aviateur J. Stewart avait plusieurs fois vécu pendant la guerre en Europe ce genre de situations) ; « Scottie » en conséquence est désormais atteint d’acrophobie, une sorte de vertige obsessionnel qui produit hallucinations  et étourdissement[12]. Victime d’une sombre machination montée par un ancien ami (au terme de laquelle il est persuadé qu’il n’a pu sauver du suicide la jeune femme que l’« ami » l’avait chargé de suivre, Madeleine/Judy : Kim Novak), « Scottie » tombe dans une profonde dépression, dévasté par l’insomnie et les cauchemars ; puis, ayant retrouvé par hasard dans la rue cette Madeleine/Judy qui (avec la complicité de l’« ami » s’était en fait, contre rétribution, jouée de lui), il l’étonne et la séduit mais, obsédé et tel un sadique qui s’ignore, en vrai nécrophile qu’il devient, il oblige cruellement cette malheureuse à porter la même tenue et coiffure que la soi-disant morte dont elle a joué le rôle (d’où une seconde mort, cette fois-ci définitive, de la soi-disant Madeleine/Judy/Kim Novak). Cauchemars, dépression, obsessions morbides : ces rôles étaient taillés sur mesure pour le James Stewart d’après 1945. Ce fut l’intelligence d’Hitchcock de le comprendre, et celle de l’acteur de l’accepter pour renouveler son image (au péril de sa carrière, car ce sont des personnages fort douteux qu’il accepta alors d’incarner).

Un cauchemar de « Scottie » dans Vertigo (Sueurs froides, 1958)

L’apaisement vint sans doute avec le temps … et le succès retrouvé (au début, après 1945, un peu oublié du fait de son éloignement des studios pendant quatre ans, l’avenir de James Stewart au cinéma était incertain). Dans Autopsie d’un meurtre (1959) en tout cas Otto Preminger, (qui considérait l’acteur comme « un homme exceptionnel à tous égards[13] ») met en scène un James Stewart enfin plus serein : Il est Paul Biegler, avocat mélomane, amateur de parties de pêche, certes désabusé (il n’a plus guère de clients), mais entouré d’un petit cercle véritablement amical (une secrétaire et un ami détective alcoolique) ; ensemble, avec beaucoup d’intelligence et de conviction, le trio réussit à obtenir l’acquittement d’un coupable probable (le trouble et violent lieutenant Manion/Ben Gazzara), …sans qu’ils soient jamais payés ni même qu’ils connaissent le fin mot de l’histoire (Manion était-il vraiment innocent ?). Le film donne à James Stewart, qui avait reçu dans sa jeunesse une vraie formation musicale, la chance de jouer au piano avec Duke Ellington.

La suite de sa carrière sera moins intéressante, l’acteur devenant par ailleurs l’heureux mari d’une fort jolie femme épousée sur le tard,  Gloria Hatrick McLean (qui lui donna deux jumelles, en plus des deux garçons qu’elle avait eu d’un premier mariage, dont l’un mourut au Vietnam). C’est l’occasion de souligner que, dépourvu de tout machisme, James Stewart eut toujours avec ses partenaires féminins des relations amicales et sans ambiguïtés : par exemple avec Margaret Sullavan dans le petit bijou d’Ernst Lubitsch The Shop Around the Corner (Rendez-vous, 1940), ou Kim Novak (dans Vertigo ou Adorable Voisine de Richard Quine, 1959). Mais chez ce faux « lisse », chez cet acteur protéiforme l’ambiguïté et le déconcertant ne sont jamais bien loin.  N’eut-il pas ainsi, parmi ses rôles de prédilection au théâtre et au cinéma[14], celui d’Oncle Elwood, en fait un doux dingue alcoolique, qui se croit accompagné d’un immense lapin blanc (nommé Harvey[15]) ?

L’expérience de la folie lors la guerre marque irrémédiablement ceux ou celles qui l’ont vécue intérieurement. Le cinéma américain en a amplement témoigné plus tard chez les anciens combattants du Vietnam, d’Apocalypse Now à Taxi Driver.

[1] Dans sa version originale, Fallen Soldiers. Reshaping the Memory of the World Wars. 1990, Oxford University Press, Oxford ; dans sa version française : De la grande guerre aux totalitarismes. La brutalisation des sociétés, 1999, Paris, Hachette Littératures.

[2] Toute la monstruosité du conflit terminé est suggérée par l’incroyable image de milliers de bombardiers gisant, leurs ailes repliées, sur un terrain vague en attente de leur démantèlement.

[3] Voir Luc Moullet, Politique des acteurs, Cahiers du cinéma, 1993, p. 11-140.

[4] Voir Gérard Bras, « Western Law vs Law : le droit à l’épreuve du tort », in Laurent Van Eynde & Natacha Pfeiffer (dir.), John Ford : Histoire, image et politique, Infolio éd., coll. Cinéma, 2021, p. 118-119.

[5] En 1985, un oscar d’honneur lui fut remis pour ses cinquante ans de carrière.

[6] Robert Matzen, Missions Jimmy Stewart and the Fight for Europe, Pittsburgh, P A : GoodKnight Books. Cité par Harris Wheless, « How the Westrern Was Reimagined : Anthony Mann, James Stewart, and Their « Psychological Westerns », in Cineaste, vol. XLVIII, no 4, Fall, 2023, p. 4-10, ici p. 4 (trad. de l’auteur).

[7] Harris Wheless, « How the Wesrern Was Reimagined : Anthony Mann, James Stewart, and Their « Psychological Westerns », Cineaste, vol. XLVIII, no 4, Fall, 2023, p. 4-10, ici p. 4 (trad. Personnelle). Voir Robert Matzen, op.  cit. (note 6).

[8] Id., p. 4. James Stewart resta ensuite militaire de réserve, finissant sa carrière dans l’aviation avec le grade de brigadier général – général de brigade -, participant même en 1966 à une mission dans un B-52 lors de bombardements de camps Vietcongs au Sud Viêt Nam (c’était le temps de la Guerre froide en Asie).

[9] « Papa n’a jamais parlé de la guerre à la maison et donc évidemment encore moins en public » (Mathias Moncorgé/Gabin, Le Parisien, 06/08/2023).

[10] Cité par Harris Wheless, Cineaste, op. cit., p. 4.

[11] C’est par pure stupidité que certains ont voulu voir dans Lifeboat, 1944, « le film nazi » d’A. Hitchcock.

[12] James Stewart reconnaissait avoir éprouvé quelque chose de similaire : « J’avais moi-même connu une phobie de ce genre, et j’avais connu des gens paralysés par la peur. C’est quelque chose de très puissant que d’être pratiquement submergé par cette sorte de peur » (cité par Donald Spoto, La vraie vie d’Alfred Hitchcock, Paris, Ramsay Poche Cinéma, 1989, p. 423).

[13] Otto Preminger, Autobiographie, Paris, Ramsay Poche Cinéma, 1981, p. 169.

[14] Harvey, Henry Koster, 1950.

[15] C’est à l’origine une pièce de Marie  Chase de 1944, et le rôle a été repris à Paris en par Jacques  Gamblin en 2022.

James Stewart pilote pendant la Seconde Guerre mondiale

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