Les petits poucets

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Un voyage dans le temps, au coeur d’une enfance espiègle et joueuse.

Dans une atmosphère de conte fantastique où réalité et fiction se chevaucheraient, Les petits poucets développe un univers aux confins de l’enfance. Une maison loin de l’orée du bois dans une clairière qui joue avec les ombres, tel est le lieu de l’énigme. Le huis-clos familial se joue alors dans l’étendue forestière, vaste terrain ludique dans lequel les enfants sont les rois.

Au départ, un couple et deux amis, avec une ribambelle de gamins qui ne sait que faire. Le temps se décuple et tout paraît interminable. L’ennui n’est plus un concept, c’est un fait. Seul palliatif : l’inventivité. Les enfants entament ainsi un cache-cache géant où seule leur imagination peut mettre des limites à l’espace de jeu.

Les adultes, ces êtres étranges et mystérieux, s’amusent, puis s’inquiètent, puis s’énervent. Ils usent de multiples subterfuges afin de faire réapparaître leur progéniture mais ne peuvent comprendre ce monde qui pourtant était le leur il n’y a pas si longtemps. Car devenu grand, un enfant renonce à cette part de rêverie et de naïveté qui fait de lui un être en perpétuel étonnement.

Confrontation ou incompréhension générationnelles, une lutte s’engage à chaque plan. Comme dans un documentaire, le réalisateur Thomas Bardinet plonge ses yeux au coeur de l’action, en immersion totale. Un réalisme poignant et parfois inquiétant, qui fait redouter le rôle de parents et regretter l’odeur de la  Madeleine.

Titre original : Les Petits poucets

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Durée : 105 mn


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