Tsui Hark

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Tsui Hark aura contribué à effacer le souvenir de Bruce Lee, seule icône du cinéma de Hong Kong à s´être imposée en Occident.

Grâce à Tsui Hark, le cinéma de la colonie anglaise s’ornera des atours des gangsters élégants de John Woo, des démons et merveilles du monde asiatique ou encore d’un Jet Li héroïque en Wong Fei Hung. Constamment partagés entre la plénitude et le chaos, ses films offrent aussi bien des séquences d’action des plus anarchiques que de douceur contemplative, parfois au sein d’un même film. Créateur au cerveau constamment en ébullition, ses films sont à son image : foisonnants, énergiques et inspirés.

Pour ce Coin du cinéphile, nous nous pencherons tout d’abord sur les débuts vindicatifs du réalisateur dans L’Enfer des armes. Un questionnement sur son rapport au folklore et à la tradition des légendes chinoises sera ensuite abordé à travers Green Snake, The Lovers et Histoire de fantômes chinois. Les grandes heures de la FilmWorkshop seront ensuite de mise avec Peking Opera Blues et les trois premiers volets de la saga Il était une fois en Chine, agrémenté d’un petit retour sur sa carrière de producteur. Pour finir, la facette la plus furieuse et apocalyptique du réalisateur surgira dans la barbarie de The Blade et la virtuosité de Time and Tide.

Bonne lecture et à bientôt pour un prochain Coin du cinéphile consacré aux deux magiciens du cinéma anglais, Michael Powell et Emeric Pressburger.


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