Sydney Pollack

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A l´occasion de la ressortie en salle de « On achève bien les chevaux », ce Coin du cinéphile est consacré à Sidney Pollack.

Sydney Pollack (disparu en 2008) est sans doute le plus « classique » des réalisateurs issus du nouvel Hollywood. Pas forcément identifiable par un style visuel spécifique ou des thématiques récurrentes, Pollack a fait ses débuts quelques années avant les Spielberg, Lucas, De Palma et consort. Il en résulte une tradition des réalisateurs issus de l’âge d’or Hollywoodien où l’important est moins d’imposer sa patte que d’offrir la meilleure illustration possible du sujet traité. Cet apparent classicisme se mêle néanmoins à des récits souvent audacieux d’où l’innovation n’est pas exclue mais toujours au service de la narration. Oui, car c’est bien ce qu’est Sidney Pollack : un des plus habiles narrateurs du cinéma américain.

Pour ce Coin du cinéphile, les élans sociopolitiques des 3 Jours du Condor et du sombre On achève bien les chevaux seront abordés. La diversité de Pollack sera également de mise à travers les élans psychédéliques de l’étonnant film de guerre Un Château en Enfer et de Yakuza, précurseur de l’influence du cinéma asiatique en occident. Enfin nous nous attarderons sur la fable morale Absence de Malice, le message écologique de Jeremiah Johnson et sur ce qui demeure le plus célèbre film de Pollack à ce jour, le flamboyant Out of Africa.

Bonne lecture avant un prochain Coin du cinéphile consacré à Ettore Scola, à l’occasion de la ressortie de La Terrasse.


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