Réalisateur : Kenji Mizoguchi

Miss Oyu

« Miss O-Yû » est un mélo sublime mais improbable où la relation amoureuse est suspendue à un code marital d’airain d’une autre époque. Son personnage éponyme est une créature onirique, désincarnée, une femme-fantôme vénéneuse et à la fatalité destructrice comme une sorcière jetant ses sortilèges. Mizoguchi recrée l’Eurydice du mythe d’Orphée. Suavement ensorcelant en version restaurée.

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La Rue de la honte

Film choral, « la rue de la honte » lève un voile cynique sur les rapports sociaux entre ces travailleuses du sexe formant une micro-société qui serait la métastase d’une société nippone gangrenée par la misère de l’après-guerre préludant à sa reconstruction. Une œuvre testamentaire corrosive et virulente en version restaurée.

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Les Musiciens de Gion

Dans « les musiciens de Gion », une jeune apprentie-geisha de chenille se mue en papillon mais à peine sortie de sa chrysalide, se brûle les ailes et s’étiole au contact de la dure réalité de sa condition. Remettant inlassablement l’ouvrage sur le métier, Mizoguchi livre ici un vibrant lamento où la geisha est l’artiste d’un monde flottant en voie de disparition. En version restaurée.

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La Vie de O-Haru, femme galante

Au XVIIeme siècle, dans un temple rempli de statues du Bhoudha dont l’une lui rapelle les traits de son premier amant, Oharu, vieille prostituée encore en activité, se remémore sa vie.

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Les Amants crucifiés

Les Amants crucifiés est un mélodrame absolu dans lequel Mizoguchi semble nous crier le droit à la passion amoureuse…

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L’Intendant Sansho (Sansho dayu)

Adapté d’une très vieille légende populaire japonaise, L’Intendant Sansho raconte, de premier abord, l’histoire d’une tragédie familiale. Mais il se comprend plus fondamentalement comme un film sur la quête de l’identité et la...

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La Rue de la honte (Akasen chitai)

Le film débute par grand panoramique sur une ville moderne. Puis, sans enchaînement, la caméra nous montre une petite rue calme, de jour. Enfin, la même rue, la nuit. On comprend immédiatement qu’il s’agit de « la rue de la...

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Une femme dont on parle (Uwasa no onna)

Réalisé en 1954, Une femme dont on parle ( Uwasa no onna) est peut-être le film le moins connu de la fin de carrière de Mizoguchi. Une femme dont on parle se révèle bien en dessous des Amants crucifiés, L’Intendant Sansho (entre...

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L’Elégie d’Osaka

« L’élégie d’Osaka », plus connu comme l’élégie de Naniwa qui est l’ancien nom d’Osaka, condense une brève saga aux intonations cruellement pathétiques. La mise en scène dilatoire porte ce mélodrame shimpa à son paroxysme. Magistral. En version restaurée.

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Cinq femmes autour d’Utamaro

« Cinq femmes autour d’Utamaro » est une oeuvre composite qui porte en germe les sortilèges captieux des chefs d’oeuvre à venir de Kenji Mizoguchi. A travers le double qu’il s’est forgé en la figure du peintre d’estampes,le cinéaste interroge son statut d’artiste. Version restaurée 2K.

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Une Femme dont on parle

« Une femme dont on parle » est un petit bijou de splendeur formelle. Chantre de la femme opprimée, Mizoguchi s’insinue dans l’intimité de ces excommuniées que sont les geishas modernes ; accablées de plaisirs mais sevrées d’amour. En version restaurée.

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Le Destin de Madame Yuki

Dans « le Destin de Madame Yuki », Kenji Mizoguchi ébauche le portrait évanescent d’une de ses égéries consumée par la passion destructrice qui la domine et dans laquelle elle s’abîmera corps et âme. Ensorcelant.

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Les Contes la lune vague après la pluie de Kenji Mizoguchi (1953)

Après avoir exposé l’histoire, nous analyserons la partie la plus évidente du film, celle qui concerne les deux couples mis en scène. La dernière partie de l’étude sera probablement un peu plus complexe. Nous nous permettrons de raccourcir le titre du film en le nommant Les Contes de la lune.

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