Le Cinéma africain

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Ouvrez les stores, l’Afrique revient, et en grande forme !

Durant deux semaines, le Coin du cinéphile ouvre ses portes à une géographie cinématographique majestueuse et totalement méconnue : l’Afrique. Un peu de sable, des paysans, quelques vaches, de la poussière, des chants de tribus et vous obtenez le cliché par excellence que tous se font sur le cinéma africain, et ce depuis des décennies. A qui la faute ? La réponse serait longue et il est inutile de s’y attarder. Aujourd’hui, des visages et des figures captent une essence aussi belle que leurs images. La production est conséquente, les financements sont toujours complexes mais la motivation est grande. Inconcevable de faire abstraction de tous ces acteurs de cette géographie qui excellent dans tous les corps de métier.

Cette semaine, vous pourrez partager les réflexions d’Olivier Barlet (critique de cinéma et auteur d’une bible sur la question), de Thierno Ibrahim Dia (Administrateur du site Africine et critique de cinéma), d’Eriq Ebouaney (acteur remarqué dans Lumumba et grand pourfendeur du cinéma misérabiliste), et de l’immense et belle réalisatrice Rahmatou Keïta, pionnière du cinéma nigérian.

Muna Moto et Bamako sont deux films qui firent date dans l’histoire de ce continent. De la profondeur des sentiments à la radicalité du discours politisé, ce sont deux oeuvres qui avec liberté et fraîcheur rehaussent le cinéma mondial


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