6ème édition du festival Paris Tout Court

Article écrit par

Paris Tout Court présente sa 6ème édition qui se déroulera du 11 au 18 mars au cinéma l’Arlequin.

Et c’est parti pour la 6ème édition du Festival International du Film Court de Paris. Une semaine de courts métrages venus de tous les horizons…la diversité promet d’être au rendez-vous !

Véritable source d’originalité et de créativité, le film court a su se faire une place dans l’univers du cinéma. La preuve en est ce festival qui, depuis sa naissance en 2002, ne cesse d’attirer de plus en plus de spectateurs avides de découvertes et de nouvelles expériences. D’autres suivent aussi ce chemin tel que Signes de Nuit (festival international de création audiovisuelle et cinématographique mettant en avant le cinéma de la différence) dont la 6ème édition – également – se tiendra du 31 mars au 5 avril au cinéma l’Archipel – 75010 Paris.

Le Festival Paris Tout Court se divise en trois parties : Compétition Francophone – Compétition Internationale – Panorama National.

Mais Paris Tout Court ne se contente pas de multiples projections. Débats, rencontres et ateliers ponctueront cette semaine. Jean-Pierre Mocky profitera de l’occasion pour donner une pure leçon de cinéma. Henry Chapier aura carte blanche pour présenter un "cinéma de combat". D’autres événements viendront encore alimenter cette semaine consacrée au Court : la nuit psychédélique, le jeune cinéma bulgare, le carrefour des jeunes réalisateurs, le pôle d’éducation à l’image etc… Plusieurs jurys seront également présents pour départager tout ce beau monde.

Alors, en avant le Court…


Partager:

Twitter Facebook

Lire aussi

Darling Chérie de John Schlesinger : le Londres branché des années 60

Darling Chérie de John Schlesinger : le Londres branché des années 60

Autopsie grinçante de la « dolce vita » d’une top-modèle asséchée par ses relations avec des hommes influents, Darling chérie est une oeuvre générationnelle qui interroge sur les choix d’émancipation laissés à une gente féminine dans la dépendance d’une société sexiste. Au coeur du Londres branché des années 60, son ascension fulgurante, facilitée par un carriérisme décomplexé, va précipiter sa désespérance morale. Par la stylisation d’un microcosme superficiel, John Schlesinger brosse la satire sociale d’une époque effervescente en prélude au Blow-up d’Antonioni qui sortira l’année suivante en 1966.

La soif du mal : reconstruction d’un « pulp thriller » à la noirceur terminale

La soif du mal : reconstruction d’un « pulp thriller » à la noirceur terminale

En 1958, alors dans la phase de postproduction de son film et sous la pression des studios Universal qualifiant l’oeuvre de « provocatrice », Orson Welles, assiste, impuissant, à la refonte de sa mise en scène de La soif du mal. La puissance suggestive de ce qui constituera son « chant du cygne hollywoodien » a scellé définitivement son sort dans un bannissement virtuel. A sa sortie, les critiques n’ont pas su voir à quel point le cinéaste était visionnaire et en avance sur son temps. Ils jugent la mise en scène inaboutie et peu substantielle. En 1998, soit 40 ans plus tard et 13 ans après la disparition de son metteur en scène mythique, sur ses directives, une version longue sort qui restitue à la noirceur terminale de ce « pulp thriller » toute la démesure shakespearienne voulue par l’auteur. Réévaluation…