Soldat bleu

Article écrit par

Quand une horde de hyènes déchiquetait des Cheyennes.

In 5000 years of recorded civilization mankind has written his history in blood. Mankind’s noblest achievements reveal a divine spark.
Depuis l’aurore de l’humanité, l’homme a écrit son histoire dans le sang. Mais il a aussi prouvé que l’étincelle divine existe en lui.

But there is a dark side to man’s soul that has festered since Cain slew his brother.
Il y a dans l’âme humaine une sombre profondeur où nulle clarté n’a pénétré depuis que Caïn tua son frère.

Entrée en matière griffithienne que cet intertitre, puis même messianique lorsque la voix cree de Buffy Sainte-Marie enveloppe l’écrin de quiétude d’une enclave indienne. « This is my country » peut-on entendre, comme pour immédiatement faire le point sur un discours qui se nourrira essentiellement de l’expérience américaine. Le générique défile sur la nuit tombante, un plan d’ensemble cadre harmonieusement la beauté sauvage d’une prairie coloradienne, puis le titre du film apparaît en surimpression, surmonté d’une poigne bleue à la manchette caractérisée d’un soldat portant la tunique bleue, tenant dans sa main une plume blanche maculée de rouge à son extrémité. Tel est le préambule de Soldat bleu, western crépusculaire à la tentation révisionniste, progressivement empêché dans son ambition pro-Indienne par la faiblesse de son réquisitoire.

 

Ralph Nelson, le petit Delmer Daves

Réalisateur singulier mais néanmoins secondaire, souvent porté par ses scénaristes et acteurs, Ralph Nelson est, à l’instar de son contemporain Delmer Daves, dont il est proche thématiquement, l’auteur de quelques œuvres morales, profondément pacifistes, mais, malheureusement, à la continuité dramaturgique incertaine – soulignons les beaux La Dernière bagarre (Soldier in the Rain, 1963) avec Steeve McQueen et Le Lys des champs (Lilies of the Field, 1963) avec Sidney Poitier (premier acteur noir récompensé du Golden Globe puis de l’Oscar du meilleur acteur dans un film dramatique), ainsi que le malheureux Tick… Tick… Tick et la violence explosa (…tick…tick…tick…, 1970) avec Jim Brown et George Kennedy. Du même acabit, Soldat bleu, pétri d’intentions personnelles sincères, accuse une réalisation sinusoïdale amoindrissant l’ensemble.

Cependant, et c’est pour cela qu’il nous intéresse, Soldat bleu est un film parfaitement dans l’air du temps, comme un remarquable abrégé historique et cinématographique de la décennie 1970 qui s’ouvre. Sous l’administration Richard Nixon, diplomatie de la paix et de la Détente en pleine guerre du Viet Nâm, à l’intérieur, renforcement de l’État-providence et tentative de réconciliation nationale avec la mise en œuvre de mesures visant à la réduction des inégalités sociales et à la reconnaissance des minorités, amérindiennes notamment (1). D’autre part, activisme sensuel du flower power et dimension contre-culturelle de la Nouvelle Vague dite New Hollywood emboîtant le pas de cette idéologie de la non-violence, profitant notamment de l’abolition du castrateur Code Hays en 1966 pour remettre en question les mythes fondateurs. Pour autant, Soldat bleu ne sera ni un film nixonien, ni un film hippie, mais bien une œuvre de miséricorde, presque déconnectée.

Librement adapté du roman Arrow in the Sun (1970) de Theodore Victor Olsen, le film remémore le massacre de Sand Creek, quand, le 29 novembre 1864, les premier et troisième régiments de la cavalerie du Colorado, cravachés par le colonel Chivington, disposaient de près de trois cents Cheyennes et Arapahos, en plus de se livrer à des atrocités tels que des viols et tortures sur femmes et enfants. Reproduisant le procédé scénaristique à l’œuvre dans La Bataille de la Vallée du Diable (Duel at Diablo, 1968), celui d’un personnage principal féminin ayant été en contact avec les deux cultures blanche et indienne, permettant ainsi leur confrontation, Ralph Nelson usera, pêle-mêle, des codes des genres du western, du road movie et, plus étonnant, de la screwball comedy, afin de revenir sur un épisode dramatique de l’histoire moderne des États-Unis.

La captive aux yeux bleus

Sous l’œil incrédule d’un percepteur – Ralph Nelson, encore lui, qui effectue là un caméo –, des soldats attendent pitoyablement que leur capitaine veuille bien sortir des commodités. Un soldat lorgne avec la délicatesse qui est la sienne sur une femme (Candice Bergen) assise dans une calèche, tandis qu’un autre, par timidité, ne peut que l’ignorer. Le convoi reprend, l’allure est poussive et d’ores et déjà soulignée par la mort, croix de bois et ossements à l’air libre à l’appui. On ne saura jamais véritablement pourquoi cette femme fut escortée, mais les clichés et moqueries pleuvent déjà sur les Cheyennes l’ayant capturé durant deux ans. Capturée où accueillie ? Nous ne le saurons pas. Toujours est-il qu’elle s’était finalement amourachée du mode de vie cheyenne et surtout de Loup tacheté (Jorge Rivero) – Épervier rouge dans la version française –, le chef de la tribu, qui par tradition l’avait alors fait sienne.

On ne saura pas non plus pourquoi une ronde cheyenne se déploiera bientôt autour d’eux : récupérer le métal d’un coffre, ou bien la ramener à son conjoint ? Peut-être les deux à la fois, et tandis que l’escarmouche est lancée, que les balles transpercent les joues, que les crans d’arrêts chatouillent les intestins, que les flèches paralysent les colonnes vertébrales et que des corps sont brûlés vifs, dans un premier déferlement de violence qui en appellera d’autres, la captive croise brièvement son bien-aimé, mais profite de l’agitation pour gagner seule les hauteurs, non loin des vautours, qui eux, rôdent le sourire au bec devant un festin qu’ils n’attendaient plus. Visiblement, elle ne veut plus de cette vie-là, veut redevenir l’indépendante et anticonformiste Cresta Marybelle Lee
. Les assaillis, quant à eux, pris de panique, pensent déjà lâchement à élever un drapeau blanc : patriotisme désincarné, désunion, méconnaissance naïve du terrain, ces soldats seront tous massacrés. 

Tous sauf un, Honus Gent (Peter Strauss), modeste éclaireur, qui après avoir miraculeusement tué un Indien qui lui sautait dessus, tâte la peur au ventre les souillures de son uniforme pour s’assurer qu’il est véritablement sauf. Repéré par Cresta qui applique dès lors les astuces apprises chez les Cheyennes pour se calfeutrer de leur vue, ils seront désormais esseulés, livrés à un no man’s land particulièrement inhospitalier, où Cresta navigue pourtant le mieux du monde. S’ouvre alors une longue heure d’errance où Honus, jouvenceau s’en va t-en guerre uniquement animé par les exploits de son général de père (2), aussi bleu que sa tunique et aussi vierge que les terres qu’il découvre, deviendra le héros d’une fable à la lecture éminemment sexuelle.

 


Je t’aime moi non plus

Et pour pratiquer la mauvaise éducation, rien de mieux que Cresta, blonde échevelée aussi futile que frustre, au discours autant féministe que libertin, pécheresse et antithèse intégrale de la Gene Tierney asexuée de La Route du tabac (Road of Tobacco, 1941) de John Ford. Car après avoir exposé une blanche amoureuse d’un Indien, signalant encore à titre posthume l’un des plus répréhensibles articles du Code Hays, celui punissant la miscégénation (les relations interraciales), Soldat bleu engage désormais un ménage à quatre dans la mesure où son fiancé l’attend posté à l’arrière du front, à Fort Réunion, la direction même qu’elle et Honus cherchent à atteindre. La balade romantique entre Cresta et Honus s’avérera cruciale, puisqu’avant de retrouver « les canons crache-mort » comme les nomment les Cheyennes, il faudra épuiser les canons d’un autre genre, typiquement hollywoodien, que sont ceux du screwball.

Abandonnant sa robe de poupée de chauffeuse de saloon pour un accoutrement plus léger, Cresta, par ses opinions politiques tapageuses, véritable porte-voix de son réalisateur, représente une passerelle idéologique à mi-chemin entre les deux civilisations ici en opposition, et par toutes ses contradictions, nourrit une dialectique permettant à Honus de s’affirmer en tant qu’homme. Car après s’être défait d’un Kiowah et échappé à un marchand ambulant – incarné par un Donald Pleasance au registre similaire au vieux Clanton fou de La Poursuite infernale (My Darling Clementine, 1946) de John Ford –, Honus parviendra, après qu’elle ne le sauve encore d’un remède cheyenne, à entériner définitivement son pucelage. Et après avoir été littéralement endormi par Cresta, à se défleurir du milieu dans lequel il évolue, et percevoir que les valeurs qu’il a jusque-là défendues les yeux fermés se jouent à un autre échelon que ceux des galons militaires.

 

Hyènes vs Cheyennes

Malgré un Technicolor soigné, on ne pourra que regretter la légèreté et surtout la longueur de ce récit initiaque, qui découd alors un tissu de vérité particulièrement audacieux et transgressif, même pour l’époque, et déconstruit par là même une trame scénaristique fort bien engagée, dans les deux sens du terme. Néanmoins, le personnage de Cresta, aussi sulfureux soit-il, nous apporte une dose de fraîcheur et de décontraction tout à fait bienvenues (3), permettant à la tonalité du film d’opérer subrepticement sa mue. Ayant désormais retrouvé les leurs, elle étant finalement retournée au camp cheyenne, lui au Fort, ils ne peuvent qu’assister, impuissants, à l’incontournable showdown, ici très largement influencé par celui de La Horde sauvage (The Wild Bunch – 1969) de l’injun Sam Peckinpah, et justifié par la seconde partie de l’intertitre préalablement cité :

The climax of Soldier Blue shows specifically and graphically the horrors of battle as blood lust overcomes reason. Brutal atrocities affect not only the warriors. But the innocent as well… the women and children.
La fin du film montre, sans la moindre hypocrisie, les horreurs d’un combat où la folie sanguinaire triomphe de la raison. Les atrocités ne sont pas commises seulement contre l’ennemi, mais aussi contre des innocents… des femmes et des enfants.

The greatest horror of all is that it is true.
La principal horreur étant que tout ceci a historiquement eu lieu.

On ne s’approprie pas véritablement une terre vierge, mais on entre sur celle de natifs l’occupant depuis toujours. Il ne sera ainsi jamais question d’assimilation ou même d’intégration, et la réponse des soldats sera uniquement motivée par une ambition vengeresse. Le colonel Iverson (John Anderson) harangue ses troupes, condamne dans un vocabulaire aux résonances bibliques la fourberie et les exactions commises par les Cheyennes, tandis que ces derniers apparaissent eux divisés, foncièrement pacifistes, Loup tacheté, colosse de muscle à la morale d’argile, le premier. Venu parlementer un drapeau blanc monté sur un drapeau américain, il sera éconduit, alors que ce même drapeau sera presque aussitôt piétiné, puis plus tard replanté sur cette terre qu’il faut à tout prix retourner.

                 
Boucherie spaghetti

Les cavaliers prennent rapidement la mesure des Cheyennes et brûlent leur campement. Honus, au mauvais endroit au mauvais moment et complètement halluciné par ce qui se produit, est arnaché par Loup tacheté, qui, surpris de découvrir à son coup la médaille qu’il avait offert à Cresta, tergiverse, et saisi par d’autres soldats, sera abattu (4). Le colonel, galvanisé par la route tracée par ses hommes, s’assied tranquillement, puis abat d’une balle dans le dos une petite fille alors déjà amputée d’une jambe. Et tandis que Honus la dépose dans les bras de son bourreau, ce dernier a alors déjà exhalé la marche à suivre à ses soldats. Qui ne se font pas prier, puisqu’après avoir mutilé ou violé en groupe, ils tirent en l’air comme pour mieux jouir d’enfouir leurs glands de grenaille dans les têtes des Indiens – la connotation sexuelle qu’a exacerbé le western spaghetti, à savoir de libéraliser la gâchette et d’en faire le pendant humain le plus instinctif de l’homme, sera ici poussée à son paroxysme.

On célèbre la victoire, les soldats possédés simulent un rituel dansant des Cheyennes, arborant comme des trophées des jambes ou juchant au bout de leurs lances des têtes décapitées, comme désormais entièrement rassérénés de leur orgie criminelle. Puis on se retire, le colonel pose devant un photographe, et défile en tête de sa phalange victorieuse, tandis que Honus, malgré lui traître parmi les siens, aura beau vomir sa bannière, la fumée du campement coïncidera avec celle de l’unique génocide états-unien de l’Histoire. La gradation de la violence, ici délibérément outrancière et, disons-le, carrément excessive (5), est ici légitimée comme un plaidoyer visant à dépasser le cadre des guerres indiennes et de ses belligérants, afin de montrer la cruauté des actes commis par le passé et d’inviter à remettre en question le toujours scintillant mythe de l’Ouest.



« The only good Indian I ever saw were dead » (« Le seul bon Indien que j’ai jamais vu était un Indien mort. ») (6)

Malgré tout, cette violence est préjudiciable au film, car survient après une heure de vaudeville parfois pénible, et qu’elle s’impose à nous sans justification préalable, comme un piano vous tomberait sur la tête. Et si Ralph Nelson fait néanmoins preuve d’habileté en évitant l’écueil de la pensée blanche versant mièvrement dans la charité ou la compassion – force au contenu s’appropriant l’iconographie du western pour mieux l’écorcher –, l’inverse ne se vérifie pas.
Ainsi, au beau milieu d’une mise en scène somme tout assez impersonnelle, faite de plans fixes reposant beaucoup sur des panoramiques ou des zooms, rappelant l’expérience télévisuelle de Ralph Nelson, pas une seule scène ne se focalisera sur un Indien où n’évoquera le mode de vie ou la pensée indienne. La représentation documentée du natif est ainsi mise à mal dans sa sincérité, restant ethnologique alors qu’elle aurait pu caresser un certain humanisme. Dans un registre similaire, le cinéaste sénégalais Ousmane Sembène ne disait-il pas de Jean Rouch qu’il regardait le peuple africain comme l’on regarderait des insectes ? L’ambiguïté ressurgit, la seule vérité de Soldat bleu, c’est de renverser la table et d’interroger, par les mêmes principes cruels, les fondements d’une démocratie de la conquête bâtie sur un monceau d’atrocités. Nous sommes en 1970, en pleine tempête de revendications diverses et variées, le miroir du Viet Nâm en filigrane, et cela a dû fonctionner.

À l’aune d’aujourd’hui, le recul sémiologique en plus, Soldat bleu manque de profondeur esthétique là où des œuvres comme Little Big Man (1970) d’Arthur Penn, sorti quelques semaines auparavant, où, plus tard, Danse avec les loups (Dances with Wolves, 1990) de Kevin Costner, qui si elles souffrent de cet écueil de par une description trop harmonieuse d’un indian way of life, auront malgré tout fait témoignage d’objectivité. Complètement à rebours, La Flèche brisée (Broken Arrow, 1950) de Delmer Daves et Le Nouveau Monde (The New World, 2005) de Terrence Mallick sont de véritables visions cinématographiques, presque immaculées, cadrant en plan américain et se posant comme de remarquables traités de tolérance envers l’Autre, l’Indien. Il ne manquerait, au centre de ce magnifique triptyque composé des deux chefs-d’œuvre précédemment cités qu’une fiction réalisée par un natif, dans un contexte culturel où, malgré tout, Hollywood façonne toujours des représentations de l’Indien assez policées (7). N’oublions enfin pas de mentionner à nouveau John Ford, serpent de mer de cette chronique car figure tutélaire du western dans sa globalité, qui, avec les deux premiers films de sa trilogie sur la cavalerie, Le Massacre de Fort Apache (Fort Apache, 1948) et La Charge héroïque (She Wore a Yellow Ribbon, 1949), aura réalisé les premiers westerns pro-Indiens interrogeant, plus politiquement, les concepts de la Destinée manifeste (8) et de la nation conquérante, ici traités à la marge dans le tape-à-l’œil mais pour le moins (d)étonnant Soldat bleu.


 

(1) Indian Self-Determination and Education Assistance Act de 1975, à la suite d’un discours symboliquement fort de Richard Nixon au Congrès, le 8 juillet 1970 : « Les Premiers Américains, les Indiens, constituent la minorité la plus démunie et la plus isolée de notre nation; […] Nous devons commencer à agir sur la base de ce que les Indiens eux-mêmes nous disent depuis longtemps. L’heure est venue de rompre définitivement avec le passé et de créer les conditions pour une ère nouvelle dans laquelle l’avenir des Indiens sera déterminé par leurs actes et leurs décisions. […] Tel doit donc être l’objectif de toute nouvelle politique nationale envers les Indiens : renforcer le sens qu’a l’Indien de son autonomie sans pour autant menacer son sens communautaire. […] Et faire clairement savoir que les Indiens peuvent devenir indépendants du contrôle fédéral sans que le Fédéral renonce à les soutenir et à les aider. […] Au lieu d’une longue liste de réformes au coup par coup, nous suggérons une stratégie nouvelle et cohérente […], non pas plus d’argent mais de l’argent mieux dépensé. […] Nous en avons conclu que la meilleure façon de décider de programmes pour les Indiens, ou de dépenser l’argent public c’est d’en donner la responsabilité à ceux que ces programmes affectent directement. […] Il s’agit d’une relation nouvelle et équilibrée entre les États-Unis et les Premiers Américains […] » (Nelcya Delanoë et Joëlle Rostkowski, Voix indiennes, voix américaines. Les Deux Visions de la conquête du Nouveau Monde, Paris, Albin Michel, 2003, pp. 342-343).
(2) Honus prétend que son père est mort sur le front de la bataille de Little Bighorn, en 1876, alors que la trame du film se déroule en 1864 (sic).
(3) Ce même si son discours nous paraît parfois franchement anachronique, ramenant le film à une contemporanéité assez contestable, le parallèle étant fait entre le massacre de Sand Creek et l’achèvement par des GI’s, à la grenade, le 16 mars 1968, de près de cinq cents habitants du village de My Lai.
(4) On préfèrera par efficacité dramaturgique le poignarder plutôt que de montrer des soldats s’envoyer entre eux la tête décapitée de Loup tacheté, comme des photos de tournage le suggèrent.
(5) Soldat bleu sera, à juste titre, soumis à la classification « R », soit une interdiction aux mineurs de moins de 17 ans non accompagnés.
(6) Selon le célèbre et cruel aphorisme que professait, en son temps, le major-général Philip Sheridan.
(7) Reel Injun, documentaire de Neil Diamond réalisé en 2009, se propose d’explorer les préjugés hollywoodiens sur les Indiens d’Amérique.
Dans le même horizon critique, lire la trilogie d’article de l’historien du cinéma Gérard-Michel Thermeau, L’Indien, une figure ambivalente du western, 1, 2 et 3, Contrepoints, 2017.
(8) Idéologie justifiant, au nom de Dieu, que la nation américaine se devait d’étendre aux terres de l’Ouest ses idéaux démocratiques.

Titre original : Soldier Blue

Réalisateur :

Acteurs : , , , ,

Année :

Genre :

Durée : 112 mn


Partager:

Twitter Facebook

Lire aussi