Ladislas Starewitch est tout simplement l’un des pionniers historiques de l’animation image par image. Intimidés ? Que nenni ! Ladislas Starewitch était aussi bon vivant, il aimait se faire de nouveaux amis. Il a d’ailleurs consacré sa vie entière à la fabrication de nouveaux colocataires, repeuplant ainsi constamment sa demeure, chaque jour un peu plus envahie de marionnettes… Certaines avait la chance de tourner plusieurs fois, d’autres, victimes des feux de la rampe ou esquintées par le temps, ont dû être immolées afin d’abréger leur souffrance. Car Starewitch prenait grand soin de sa tribu. Sa femme Anna cousait les costumes, quand sa fille cadette Jeanne, alias « Nina Star », jouait dans les films, pendant que l’aînée, Irène, suturait les vedettes naines, et l’assistait consciencieusement…
Chaque geste était mesuré, chaque costume, impeccablement taillé, chaque poil, élégamment brossé, et chaque moustache, soigneusement lissée. L’indignation d’une grenouille, la cruauté d’une cigogne, la trouille d’un lapin, le haussement de sourcil d’un lion, l’arrogance d’un moucheron, ou le moindre rire chevalin demandait plusieurs prises pour acquérir expressivité et crédibilité à l’écran. Dans ces conditions, faire danser une cigale devient un travail titanesque : six pattes à articuler, en admettant que deux jouent du violon, on arrive quand même à une belle palette de postures successives pour rendre un seul mouvement. Imaginons alors un bal d’insectes, accompagné de son orchestre… Starewitch ne devait pas avoir besoin de compter les moutons avant de s’endormir. Il lui suffisait d’évaluer mentalement tous les retroussements de babines nécessaires pour faire chanter, la canine à l’air, un vilain chat borgne. L’équation est élémentaire. Une image équivaut à une fraction de geste. Une marionnette égale une armature articulée en bois, recouverte de peau de chamois rembourrée de paille (de préférence, car la mousse vieillit mal). On les place dans des décors, peints ou en relief. Pour les plans éloignés, on fabrique des versions miniatures du même personnage, selon l’échelle souhaitée.
La ressortie de ses Fables, inspirées d’un La Fontaine revitalisé, en témoignent. Si Le Rat de ville et le rat des champs (1926) ou La Cigale et la fourmi (1927) respirent le jazz et les mondanités des twenties, Les Grenouilles qui demandent un roi (1922), moins anecdotique, creuse le filon d’une douce satire politique, tirant presque sur la caricature dans Le Lion et le moucheron, puis Le Lion devenu vieux (1932). Le foisonnement de détails et la jovialité cèdent alors la place à un regard plus perçant, dont on peut flairer les signes annonciateurs dans La Cigale, où la fourmi peu indulgente, certes besogneuse et méritante, laisse tout de même crever sa camarade sur son pas de porte. Ou quand le marxisme vaut bien le capitalisme : on a que ce qu’on mérite, "ma bonne dame" ! Si ses films sont destinés autant aux adultes qu’aux enfants, il ne faut pas pour autant les cantonner au rêve naïf et à l’innocence. Les grenouilles ne se sont toujours pas remises de leur fatuité, mais elles ont fait le régal d’une cigogne impitoyable… Au fond, Starewitch n’a jamais vraiment été léger, bien qu’il fût facétieux, et c’est probablement son espièglerie qui confère à ses films une fraîcheur finalement déstabilisante.
Léona-Béatrice Martin-Starewitch, non contente de prêter sa voix aux Fables (comme chez tout bon mafieux, on trafique en famille), ressuscite pour nous son grand-père, tout en s’inquiétant néanmoins : « C’était quelqu’un d’extrêmement vivant, il ne faut surtout pas l’enterrer et j’espère ne pas avoir un discours qui l’enterre. » Rassurons-la donc, et clamons le haut et fort, car – nous l’avouons ici en exclusivité – Starewitch n’est jamais mort : longue vie à Starewitch !
Je suis frappée par la diversité des marionnettes, et fascinée par le côté vivace de son travail. J’ai beaucoup de questions à vous poser, du coup, sur votre grand-père ! Une certaine malice se dégage de son oeuvre… J’ai lu qu’il avait un caractère bien trempé. Je suis fascinée par ses insectes… Les gros yeux de la fourmi, ça m’a beaucoup faite rire ! D’où lui vient cette passion pour l’entomologie ?
De son enfance… Il vivait en Lituanie avec ses tantes. Son père était à Moscou, et il faisait ce qu’il voulait dans la maison. Il était toujours dans le jardin avec les animaux, à étudier la vie.
J’ai vu qu’il s’était fait renvoyer de l’école aussi…
Il était passionné par la nature. Et quand son père lui a trouvé un travail au cadastre, il ne tenait pas en place. Il a commencé ses premiers films en filmant le Niemen (3). Il aimait tout ce qui était folklorique, ethnographique. Il dessinait des costumes… Il touchait à tout pour gagner sa vie. Il écrivait dans les journaux. On lui a demandé de dessiner des vitraux. Il y en a un où il a réussi à se mettre en ange ! Il caricaturait les moines et les prêtres en les représentant en diables. Il progressait dans tous les domaines. Il avait une collection de papillon extraordinaire. Dans Le Lys de Belgique (1915), un grand-père raconte l’histoire de la Belgique opprimée à sa petite fille, ma tante : on les voit ensemble devant un grand mur de papillon, c’est du Starewitch tout craché. Il a laissé une collection de papillons extraordinaire, et il en recevait du monde entier. Quand ses marionnettes ne tournaient plus, il les mettait dans des vitrines d’entomologiste. Il avait aussi une extraordinaire collection d’animaux empaillés. Pour tourner La Voix du rossignol (1923), il a acheté des animaux empaillés, les a observés, puis reproduits. Dans les années 1960, il m’a amenée dans le jardin et on a brûlé là des grues, des renards, des chats, de nombreux animaux empaillés dont il savait qu’ils ne retourneraient plus. Ceci dit, quand j’apportais un jouet qui l’intéressait, il me l’échangeait contre une marionnette !
Il en faisait quoi après ?
Il l’utilisait dans un film !
Dans quels films, par exemple ?
Dans les années 1950, il y a la série des Gazouilly, le petit oiseau, Carrousel Boréal (1958) ou après Comme chien et chat (1965). Mais là, on voit ma main dans le décor alors que je suis en train d’installer une marionnette… Le film est resté inachevé. Dans Carrousel Boréal, son dernier film achevé, on retrouve toute la fraîcheur et toutes les notions d’harmonie et du renouveau de la vie qu’on pouvait déjà observer en 1911 dans Le Noël des insectes. Le père Noël y descend sur la glace et, spontanément, fait surgir sapin, cadeaux, etc., pour que des Hannetons viennent tremper des biscuits, faire des galipettes… Ça c’est pour la partie hivernale, car dans Carrousel Boréal, les quatre saisons sont racontées. Ayant vécu beaucoup de choses tristes, il était tout de même capable de propager à l’écran cette grande fraîcheur…
Il a vécu énormément de revers politiques, et ça l’a probablement rendu très critique. Il a dessiné des caricatures en 1910, pour un journal (4). On perçoit l’acuité de son regard dans les expressions de ses personnages : le vieux lion a un côté très caricatural justement. La Cigale et la fourmi, dans sa première version de 1911, a été le premier film projeté à la cour du Tsar Nicolas II, paraît-il ?
Absolument…
Ayant réussi à pénétrer ce milieu, quel regard pouvait-il porter sur la cour ? Est-ce qu’il en parlait ?
Avec moi, non. Ce n’était pas un grand bavard et il ne me parlait qu’en russe pour que j’apprenne la langue. J’ai d’ailleurs su très tard qu’il parlait français ! Puis j’étais une petite fille… Je pense que jamais les Tsars ne l’ont intimidé, ni rien de tout cela. Il vivait très bien de son art. Prenez La Cigale et la fourmi de 1927 : il y avait treize couleurs dedans. Quand on a restauré le film, le laboratoire m’a dit : c’est incroyable l’argent qu’il devait avoir pour avoir autant de couleurs différentes à l’époque ! Il ne se posait pas trop de questions : il partait en vacances l’été avec sa famille, dans de beaux hôtels, parfois… Au Negresco, il a d’ailleurs rencontré un disciple de Freud, Otto Rank, qui l’a beaucoup marqué, et qui est ensuite devenu un véritable ami. L’Horloge magique a une dimension philosophique liée à cette rencontre. De l’argent, il en avait. On a réussi à soutenir ma tante Irène jusqu’au bout alors qu’elle est devenue aveugle, à force de coudre les marionnettes. Elle a réussi à vivre dans la maison-studio jusqu’à la fin de sa vie. J’en suis très contente car la boucle a été bouclée…
Je me posais cette question « sociale », car, dans La Cigale et la fourmi, le contraste était marqué entre cette petite fourmi prolétaire et la cigale mondaine qui fréquente les bals…
Il était les deux ! Il travaillait énormément pour faire ses films, et quand il partait en vacances, avec son appareil, il en profitait. Il adorait faire des photos dans la rue, et il avait inventé un viseur pour photographier les gens sans qu’ils s’en rendent compte. Il observait beaucoup les gens pour faire ses marionnettes. Pour ce qui est de la cour et des Tsars, j’ai lu dans son journal qu’il faisait tomber des roubles encollés. Lorsque les dignitaires ramassaient ces roubles, ils leurs collaient à la main. Ceux-ci passaient ensuite toute la soirée à « gratter leur rouble ». Ça le faisait bien rigoler ! Il aimait aussi beaucoup observer les femmes, dans les salons réservés aux dames. Il se déguisait donc en femme. Il avait de très belles jambes, qu’il mettait en avant… Un jour, il s’est fait courser par un gars qui ne voulait plus le lâcher !
Pas mal ! Ça vaut un film de Billy Wilder !
Il a eu un mal fou à s’en dépêtrer ! Dans les Fables, un singe est grimé en femme. Pour moi, c’est la caricature de Starewitch par lui-même. Ce singe a un regard d’une profondeur extraordinaire !
Pour vous, ces films constituent un véritable album de famille… Vous avez vu pour la première fois votre mère petite dans ces films, après leur restauration ?
Non, c’était avant. Ça a été un choc. On avait trouvé des films à Londres, dont L’Epouvantail (1921). J’y ai vu d’un coup mon grand-père vivant alors qu’il était mort depuis des années. Et ma mère ! J’avais des enfants, et elle avait juste l’âge de ma fille… et c’était son portrait craché ! J’avais l’impression de voir ma fille à l’écran alors que c’était ma mère. A partir de ce moment-là, ils ont tous ressuscité…
C’est un sacré héritage que vous portez…
J’ai toujours vécu avec eux. Et quand mon mari a découvert l’œuvre, il a été passionné aussi. Je n’aurais jamais pu tout faire seule. Avec ma tante, on a toujours préservé le matériel. Quand j’étais petite, je passais tout mon mois de juillet à aérer les bobines de nitrate pour ne pas qu’elles s’enflamment. Le fait de les avoir aéré régulièrement a permis de conserver des films de cette qualité. Les marionnettes, c’était pareil, mais avec la naphtaline.
Les institutions n’ont pas l’air de beaucoup vous appuyer non plus…
On nous dit que c’est notre affaire. C’est d’autant plus flagrant ici qu’il s’agit de La Fontaine… Cela relève du patrimoine national ! De même, André Malraux avait dit que Starewitch était patrimoine national… Nous sommes avant tout des passeurs. Après les gens peuvent théoriser, et écrire ce qu’ils veulent. Il faut surtout que tout cela cesse de rester enfermer dans les meubles, pour éviter qu’au bout de vingt-cinq ans de travail on nous dise encore que le lion a une taille humaine !
C’est vrai, les marionnettes semblent minuscules après avoir vu les films en salle ! Vous avez raison, c’est un patrimoine important… Mais lorsqu’on regarde son œuvre, c’est très clos et harmonieux, on a l’impression qu’il évolue en autarcie dans le monde cinématographique. Il semble avoir conservé le même style toute sa vie. Il a bien dû subir des influences ! Lorsqu’il était en Russie, il a réalisé un film intitulé Un voyage vers la lune (1912)… Que représentait Méliès pour lui ?
Méliès, je ne sais pas. Tout ce que je sais, d’après son journal, c’est qu’il a été amené à un russe qui montrait des films à trucages, qui lui aurait fait voir des allumettes animées. On pense que ce sont Les Allumettes animées (1908) d’Emile Cohl. On est persuadé que Cohl a été déterminant. Enfant, il dessinait toutefois déjà dans les marges de ses cahiers et les utilisait comme flip book pour animer les images. Il a repensé à ce procédé pour animer image par image ses Lucanus Cervus.
Plastiquement, ses films sont d’une qualité incontestable. On le voit bien dans L’Horloge magique, avec ces surimpressions, le fondu de fleurs colorées… Je me suis demandée si en arrivant en France, il avait pu rencontrer des artistes comme Jean Painlevé, ou Man Ray.
Certainement, c’était un grand artiste. Il se nourrissait aussi des autres. Il adorait Joséphine Baker, il y a des marionnettes à son effigie, et aussi à celle de Charlie Chaplin. Amour noir et blanc (1923) est un hommage à Charlie Chaplin et aux courses-poursuites de l’époque.
On aurait tendance à le voir comme une exception alors qu’il est parfaitement intégré à tout ce qui se passait alors…
Absolument ! Il tenait des conférences. De grands artistes assistaient aux premières des films. Par exemple, pour L’Horloge magique, Paul Dessau avait fait la musique. Il travaillait seul mais était ouvert à tout.
Il a réalisé nombre de ses films dans les années 1930, c’était l’apogée de sa carrière. C’est aussi le moment du passage au son. Comment a-t-il géré le virage ?
Il avait déjà anticipé le son. En 1929, il avait tourné Le Roman de Renard avec les animations de la bouche. Tout était prévu pour la bande son… Seulement, le producteur, Louis Nalpas, a tablé sur le mauvais medium : le disque, qui a fait faillite. Le Roman de Renard s’est donc retrouvé au placard pendant dix ans. Au bout de ces dix ans, Starewitch a racheté tous les droits. Il s’est ensuite servi des marionnettes du Roman de Renard pour tourner deux fables (5). Lorsque Nalpas a abandonné la production cinématographique, il a fait des yaourts. Il a offert sa première yaourtière à Starewitch… Ils se sont toujours bien entendus, malgré tout ! Par contre, à partir de là, il a commencé à se méfier un peu et à établir des contrats écrits. A l’époque, c’était souvent oral. Dans un film de Jacques de Baroncelli (6), il y a une séquence d’animation, où on voit le pauvre Crainquebille qui se fait écraser par la Justice. Starewitch n’a pas été mentionné au générique. Il y a aussi Chansons de Paris (7), où l’on voit un garçon de café qui boit dans la cave : les bouteilles tournent dans tous les sens. J’ai la photo de cet homme dans mes archives nitrates. Je revois la partie d’animation avec les bouteilles qui tournent… Mais malheureusement on a dû détruire un stock de nitrates qui s’étaient décomposés. Il me reste donc seulement la partie avec l’acteur, sur laquelle Starewitch avait juxtaposé la partie d’animation. Et il n’est toujours pas au générique. On recherche aussi tous les films publicitaires qu’il a fait dans les années 1930…
Des publicités ? Comme Oskar Fischinger (8) !
Oui !
On ne connaît pas bien sa période Russe non plus…
Les russes ont beaucoup de films qu’ils ont préservés.
Vous allez les racheter ?
C’est compliqué… Pour cela il faut de l’argent. Déjà, les restaurations coûtent cher. Il faut compter environ 1600 euros pour une minute.
A cette période, il ne faisait pas que des films avec marionnettes, paraît-il, mais avec de vrais acteurs…
Oui, il a fait tourner Mosjoukine du Théâtre russe. Dans La Nuit de Noël, on le voit qui joue le Diable. Les grands artistes du Théâtre russe sont dans La Nuit de Noël (1912).
A quoi ressemblaient ces films ? Quels en étaient les sujets ?
C’était des grosses gaudrioles ! Enfin, ça dépendait aussi des producteurs… Avec La Nuit de Noël, on peut à nouveau citer Le Lys de Belgique, une belle allégorie sur l’invasion de la Belgique par les allemands. Il a aussi fait des films de propagande, pour le comité Skobelev. Dont un, humaniste, qui explique au peuple qu’il faut aller voter…
C’est toujours d’actualité !
On reconnaît toujours les films de Starewitch à ses cadrages très spécifiques : en rond, en éclaté, etc. Il faisait des caches, et il allait parfois jusqu’à réimprimer la pellicule onze fois dans des superpositions…
Oui, techniquement, il n’avait rien à envier aux films d’avant-garde. Dans La Cigale et la fourmi, il y a aussi des décors peints ?
Dans La Cigale et la fourmi, il y a du relief et des toiles peintes. Pour Fétiche, il a aussi filmé dans un aquarium.
Quel est le prochain film que vous comptez ressortir ?
Le prochain programme sera consacré à la série des Fétiche (1933-1937). Dans les années 1930, il s’était engagé à faire un film par an dans cette série.
Un par an… Combien de temps mettait-il pour réaliser un long métrage comme Le Roman de Renard ?
Pour Le Roman de Renard, il y avait cent marionnettes. Il ne les animait évidemment pas toutes en même temps. Il en animait quarante à la fois au plus… Pour faire le scénario, les dessins autour des marionnettes, réaliser les marionnettes, faire les décors, les costumes… Il lui a fallu dix-huit mois. C’est un tour de force extraordinaire.
Question idiote : aimait-il Walt Disney ?
Certainement. On a aussi eu la télévision très vite. Il y avait beaucoup de films pour enfants. J’ai vu Jiří Trnka à la télé… et aussi à la maison !
Question personnelle : avez-vous aimé Fantastic Mr. Fox ?
Bien sûr ! J’adore Wes Anderson ! Et puis, son blaireau… c’est vrai que tous les blaireaux se ressemblent mais dans le sien, il y a un petit quelque chose…
Moi c’est le rat qui m’a plu… On retrouve son côté « mauvais garçon » dans les rats de Starewitch ! Vous n’avez pas de chouchou parmi les cinéastes qui s’inspirent de Starewitch ?
Non… Quand c’est beau, j’aime ! Je suis une passionnée de cinéma… J’aime bien voir et revoir les films. Maintenant, c’est affolant, ça va trop vite, les films ne restent pas à l’écran…
C’est ce qui est bien avec Starewitch, cette dimension familiale, artisanale. C’est tout le contraire de l’industrie cinématographique telle qu’elle est devenue.
Tout était calculé, les croquis, les crânes. Son œuvre, c’est toute sa vie… Et aussi celle de ma tante !
A lire sur le sujet :
Léona Béatrice et François Martin, Ladislas Starewitch (1882-1965), Ed. L’Harmattan, collection "Champs visuels" (2003).
A voir, en DVD :
Le Roman de Renard, chez Doriane Films.
Les Contes de l’horloge magique, Ed. Montparnasse, contenant La Petite Chanteuse des rues (1924), La Petite Parade (1928) et L’Horloge magique (1928).
Un site Internet, par là.
(1) 1902-1989, auteur, notamment, des allégoriques La Pieuvre (1928) ou Le Vampire (1945).
(2) Lucanus Cervus, 1910.
(3) Sur le Niemen, 1909, son premier film en prise de vue réelle.
(4) Le Miroir de Kovno
(5) Le Lion et le moucheron et Le Lion devenu vieux de 1932.
(6) Il s’agit de Crainquebille (1933). Ce film est considéré comme perdu, seule reste la séquence d’animation réalisée par Starewitch, « Le Rêve de Crainquebille ».
(7) Jacques de Baroncelli, 1934.
(8) 1900-1967, artiste allemand émigré aux Etats-Unis pratiquant l’animation image par image, tourné vers l’abstraction rythmique, la couleur, la musique et le bouddhisme. Il réalise, à partir de 1934, quelques publicités pour la marque de cigarette Muratti. Walt Disney s’est largement inspiré de ses recherches pour Fantasia (1940).