Belmondo casse la baraque !

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C´est une tirade à lui tout seul. Il explose, virevolte, et saute adroitement de jonquilles en jonquilles. Cette semaine, le CDC se prend pour Belmondo et esquinte les soulards des mots!

Ce mec a sauté dans la mare de la Nouvelle vague, s’est entiché des vieux de la vieille et a traversé les seventies et les eighties comme un marin d’eau douce, en ne regardant jamais derrière lui. A quoi cela servirait-il ? Jean-Paul Belmondo est devenu, de fil en aiguille, «Monsieur Belmondo» puis «Bébel», et sa carrière a épousé les formes d’un cinéma libre, inspiré, exigeant, cool-cool et cabotin.

Après une période d’hospitalisation qui l’a vu revenir d’un néant conséquent, l’acteur est revenu sur les écrans français avec Un homme et son chien, le second film de Francis Huster, un remake d’Umberto D. (filmé dans les années 50 par Vittorio de Sica). Belmondo est méconnaissable. Tristesse d’une nostalgie enfouie quelque part dans les esprits des cinéphiles, cinéphages, néophytes, spectateurs en somme.

Aujourd’hui, le Coin du Cinéphile s’intéresse à ce monsieur 10 000 volts, ce clown qui pouvait cogner le roublard de ces dames, se balader sur les Champs Elysées incognito, faire le canard pour aller caresser le joli dos de Jacqueline Bisset et surtout sauter d’un toit de Paris, histoire d’aller tutoyer la lune. Cette semaine, trois films : A bout de souffle avec lequel le comédien est devenu une star ; Le Magnifique où Belmondo est devenu Bebel et Le Professionnel, période faste économiquement parlant !

Enfin, retrouvez Belmondo dans des films plus sombres, plus iconoclastes et surtout plus mésestimés : La Sirène du Mississipi et Un singe en hiver.


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