Film choral, « la rue de la honte » lève un voile cynique sur les rapports sociaux entre ces travailleuses du sexe formant une micro-société qui serait la métastase d’une société nippone gangrenée par la misère de l’après-guerre préludant à sa reconstruction. Une œuvre testamentaire corrosive et virulente en version restaurée.
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Mais qui donc est ce petit bonhomme aux épaules voûtées et aux binocles rondes répondant au nom de...
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Le film débute par grand panoramique sur une ville moderne. Puis, sans enchaînement, la caméra nous montre une petite rue calme, de jour. Enfin, la même rue, la nuit. On comprend immédiatement qu’il s’agit de « la rue de la...
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Ressortie en salles de ce bijou de l’un des grands maîtres du cinéma japonais.
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« Vivre » ne se résume pas à son questionnement métaphysique sur le sens de l’existence étriquée d’un fonctionnaire falot miné par un mal incurable. L’oeuvre vaut surtout comme un plaidoyer pro domo par son réalisateur qui, parvenu au milieu du gué, s’interroge sur son accomplissement. Un film impérissable en version restaurée.
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