L’adolescence comme motif de l’entre-deux, transition passionnée, exaltée, inconfortable ; le deuxième épisode de la Trilogie de Yusuf se définit d’abord comme une oeuvre de liaison entre l’âge adulte dans « Yumurta » (2007) et l’enfance dans « Miel ».
Quand le « Miel » de Semih Kaplanoglu rencontre l’Ours berlinois, le festin s’annonce de taille. Promesse tenue : ce dernier volet de la Trilogie de Yusuf distille savamment une gelée royale poétique et spirituellement symboliste.