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Les onze Fioretti de Saint François d’Assise

A notre époque où tout est désacralisé, (re) voir « les onze fioretti de St François d’Assise » produit un effet revigorant, quasi cathartique,pour l’esprit. En quelques saynètes panthéistes dans un paysage moralisé, Rossellini brosse le tableau naïvement évangélique de la geste de St François et sa fraternité pour atteindre au sublime. En version restaurée 4K…

West Side Story (2021)

Entre mélancolie et folle vitalité, Spielberg réalise un film passionnant à défaut d’être parfait.

Dune

Un film grandiose, majestueux, qui donne enfin à la saga l’ampleur qu’elle mérite.

Lupin

Braquage à la française sur Netflix

Sous le plus petit chapiteau du monde

« Sous le plus petit chapiteau du monde » est un pastiche « haut en couleurs », bien qu’en noir et blanc, une farce au comique destructeur qui décrit jusqu’à la caricature les soubresauts de vie d’un cinéma miteux de quartier réactivé le temps d’en permettre la vente fructueuse. Un monument hilarant d’autodérision.

Interview de Vladimir Cosma

L’honneur et le plaisir de rencontrer un « grand maître » de la musique de films.

Les Siffleurs

Un polar roumain facétieux, décalé et romantique.

In Fabric

Si d’aventure, on cherchait à explorer la zone floue qui se situe à la frontière entre horreur, expérimental, fantastique, et thriller, on ne pourrait que s’intéresser à la filmographie de Peter Strickland.

L’Homme qui rit

Injustement éclipsé par l’irruption du parlant, « L’homme qui rit » est le dernier avatar hollywoodien du « grotesque expressionniste ». A la manière des « diableries » baroques d’un Jérôme Bosch ou d’un Breughel, Paul Leni condense l’épopée visionnaire de Victor Hugo dans une théâtralité fantasmagorique. En version restaurée 4K.

Détour

L’univers du film noir est rugueux comme un joyau dépoli. « Détour » est un noir expérimental à réévaluer. Comme son anti-héros la souffrance, cette série « B » distille la sueur et les contraintes majuscules de la production qui en font l’un des fleurons incontournables du genre. Viscéral en version restaurée 4K.

Spider-Man: Far From Home

Tony Stark mort, Thanos vaincu, le premier cycle achevé, quel avenir pour le Marvel Cinematic Universe ?

Meurs, monstre, meurs

Alejandro Fadel crée un giallo dérangeant qui pèche par approximations et foisonnement d’images, malgré un traitement singulier et un dégoût plaisant.

Rebelles

Avec une mise en scène rythmée et un sens aigu du burlesque sur fond de prolétariat et de mafia locale, la comédie « Rebelles » dresse le portrait en creux de femmes battantes, portée par un savoureux trio.

Venez donc prendre le café…chez nous!

Dans « Venez donc prendre le café chez nous », la caricature, mordante, acerbe, est un révélateur saisissant de ressemblance des frustrations sexuelles de cette petite bourgeoisie provinciale corsetée dans ses habitudes et qui libère ses instincts lubriques comme une acné tardive. Truculent. En salles en version restaurée.

Heureux comme Lazzaro

D’une grande poésie, « Lazzaro Felice » est un ravissement aussi doux que douloureux.

Cycle Ozu ou le goût de la monotonie

Eté 2020: le distributeur Carlotta ressort en salles l’intégrale des films couleurs remastérisés du maître japonais porté à l’introspection des états d’âmes familiaux. Sont projetés : Dernier Caprice, Bonjour, Le Goût du Saké, Fin d’Automne, Herbes flottantes & Fleurs d’équinoxe. Focus

Le Festin chinois

La cuisine chinoise entre virtuosité moderne et déférence traditionnelle.

La Grande bouffe

Gabegie le magnifique.

Joint Security Area

Alors que les Corées sont au centre de tous les regards, quelle meilleure occasion pour une première sortie française du premier chef-d’œuvre de Park Chan-wook ?

Solo

Le dernier Star Wars est très naïf. Naïveté qui, paradoxalement, le libère de l’héritage de George Lucas.

Bubu de Montparnasse (Bubù, 1971)

Avec Bubu de Montparnasse », Bolognini signe un grand drame romanesque sur la condition féminine. »

Entretien avec Francisco Vargas

A l’occasion de la sortie du film Le Violon

Le Fils de Saul

Le dernier Grand Prix cannois : une expérience sensorielle sidérante, mais quelque peu figée.

La Nuit Américaine (1)

Retour sur une thématique majeure du cinéma américain et sur ses mutations au cours des quatre dernières décennies : la représentation de la nuit dans les polars. Cette semaine, une courte introduction pour restituer historiquement le sujet.

La nuit américaine (2). Part I. Scorsese et les années 70 : Sympathy for the devil

Retour sur une thématique majeure du cinéma américain et sur ses mutations au cours des quatre dernières décennies : la représentation de la nuit dans les polars. Cette semaine, une approche du monde nocturne dans les premiers Scorsese.

Qui veille sur les gardiens ?

Les gardiens dans le cinéma posent la question du spectateur, comme gardien des films. Une veille qui rejoint l´acte fondateur du cinéma : celui de montrer.

Interview de Mathieu Demy

A l’occasion de la sortie du Coffret L’intégrale Jacques Demy, édité par Arte Video, Mathieu Demy revient sur les démarches légales et peu artistiques, sur l’importance d’un bel objet à l’heure de la dématérialisation du DVD, et sur l’héritage laissé par Jacques Demy.

Rencontre avec Marina Déak

Exemplaire d’une possible réactivation du naturalisme « à la française », « Poursuite » invitait d’évidence à échanger deux-trois mots avec son auteur. Mais où va donc Marina Déak ?

Entretien avec Sarah Mersch

Il est impossible de nos jours de nier ce fait : le cinéma allemand renaît de ses cendres. Rencontre avec Sarah Mersch, critique de cinéma en Allemagne

L’Homme qui rêvait d’un enfant

>, demande une grand-mère (Esther Gorintin) à son petit-fils (Darry Cowl) adopté par son...

Rencontre avec Richard Brouillette

Il est devenu tellement compliqué de comprendre l´économie que nous, simples citoyens, baissons les bras. Richard Brouillette éclaire nos lanternes sur la politique néolibérale qui nous gouverne dans son passionnant film, « L’Encerclement ».

Psychose

Le film Psycho, réalisé en 1960 par l’incontestable maître du suspense, Alfred Hitchcock, est une oeuvre unique dans la filmographie de son réalisateur ainsi que dans l’histoire du cinéma. Bien des choses ont déjà été écrites sur le sujet et quitte à en répéter quelques-unes, j’espère y apporter une nouvelle perspective.

Portrait de Colin Firth

Colin Andrew Firth a aujourd´hui 50 ans. Il vient de remporter le Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour « The King´s Speech » de Tom Hooper. Il était temps – si on peut se permettre -, puisqu´il n´est pas certain que l´acteur britannique aurait pu incarner encore longtemps les sempiternels prétendants discrets, ou s´illustrer dans d’autres << heritage films >> made in UK.

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