1 étoile Archives - Page 10 sur 11 - Il était une fois le cinéma

Rock’n Roll

Le cinéma français au stade anal.

Happy ever afters

Une comédie fade malgré une ribambelle de personnages intéressants.

C’est la fin de la saga, et… c’est tant mieux ! En dépit de quelques morceaux de bravoure avantageux, notamment du côté des « méchants », ce « Shrek »-là a perdu sa délectable ironie. Nulle facétie, que des bons sentiments : est-ce ainsi que les ogres vieillissent ?

Notre jour viendra

Romain Gavras s’offre un road-movie désespéré en guise de premier film. Lorgnant du côté des « Valseuses » de Blier, mais sans ses trouvailles, de rythme comme d’écriture, ses provocations ennuient, façon pétards mouillés. Dommage, à défaut d’une voix, le jeune cinéaste a un oeil…

Protéger et servir

Une suite de sketchs parodiques ne fait pas un film. Encore moins un bon. Dommage, car au-delà du pipa-caca copié-collé chez Ben Stiller et consorts, il y a de vraies idées de scénario…

Ensemble c’est trop

En ratant sa nouvelle comédie, Léa Fazer confirme que le vaudeville est un exercice périlleux. Qui requiert finesse plutôt que caricature. Dommage pour Jocelyn Quivrin et Aïssa Maïga, tous deux attachants.

La Rafle

« La Rafle », c’est la reconstitution de la rafle du Vél’ d’hiv’, en juillet 1942 à Paris. Dommage, la réalisation du film, plate, sans enjeu, peut-être intimidée, n’est pas à la hauteur de la gravité du sujet.

Ensemble nous allons vivre une très, très grande histoire d’amour…

Une fois encore, Pascal Thomas choisit de se tourner vers le passé. En l’occurrence, le roman photo des années 50, 60, à l’italienne. Hommage ou parodie ? De décalages en rebondissements vieillots, le burlesque, cette fois, ne fonctionne pas.

Iron man 2

Forcément, puisque c’est la suite d’un succès aussi énorme que planétaire, Favreau, Downey Jr et leur « dream team » ont joué la carte de la surenchère. Dommage, leur nouveau blockbuster s’épuise dans la caricature.

Trésor

Excellent sujet de comédie : une auto-fiction assumée autour de la vie de Claude Berri, écrite et produite par lui. Mais le film, flottant, atone, ne parvient pas à trouver son rythme, comme « saisi » à jamais par son décès au début du tournage.

Machete Kills

Une suite en forme de remake mou.

La Loi du Marché

Un des pires avatars du cinéma « social » à la française – présomptueux, vain, mais emblématique.

Youth

Trois ans après « La Grande Bellezza » et sur un programme similaire, Sorrentino fait de nouveau étalage d’une éclatante maîtrise formelle. Mais ne renouvelle pas, loin de là, la réussite du précédent film.

Jappeloup

Trop lisse, trop programmé, ce « Rocky » équestre peine à trouver un souffle.

Les Amants passagers

Une déception assez vive, dont on espère qu’elle restera une simple parenthèse dans la carrière d’Almodóvar.

La Jalousie

Un film étriqué, qui suffoque comme ses personnages et exclut le spectateur de son dispositif.

Triple alliance

Une comédie tonique et légère, séduisante au premier abord… mais au premier abord seulement.

La prochaine fois je viserai le coeur

Malgré ses qualités de mise en scène, un film décevant, qui commence par intriguer mais finit par sonner creux.

Street Dance 2 (3D)

Toute aseptisée qu´elle soit, cette suite de « Streetdance » serait potable si elle ne s´engluait dans ses inconséquences.

Trishna

Pari séduisant sur le papier, cette transposition de « Tess » dans l´Inde contemporaine pâtit de sa froideur et de sa superficialité.

Total Recall : Mémoires programmées

Inspiré à la fois par « Souvenirs à vendre » de Philip K. Dick et par le « Total Recall » de Paul Verhoeven, le film de Len Wiseman ne retrouve l’esprit ni de l’un, ni de l’autre.

Quelques heures de printemps

Malgré des comédiens habités, le dernier film de Stéphane Brizé s’englue dans une froideur compassée et prétentieuse.

A Cure for Life

Sexe, murènes et incendie.

Mise à mort du cerf sacré (The Killing of a Sacred Deer)

Style : le corps comme expérimentation morbide

D’après une histoire vraie

Rien à voir.

Malavita

Enième déception de la part du réalisateur de « Léon » et « Nikita ».

9 mois ferme

Délirant et tendre à la fois, ce film est à l’image de son auteur.

L’Ombre des femmes

Sorte de vaudeville compassé et apathique.

Jack Reacher

Tom Cruise dans la dernière superproduction à sa gloire. On peut éviter.

Mademoiselle Chambon

Avec Mademoiselle Chambon, le jeune réalisateur Stéphane Brizé nous livre une mièvre romance dans un petit village. Décevant.

Deux jours à tuer

On attendait Jean Becker au tournant, parce que Dupontel. Et inversement. Mais ce nouvel opus adapté du roman éponyme de François d´Epenoux s´avère assez décevant, plutôt fade, et ce malgré la présence d´acteurs talentueux.

Steve Jobs

En brossant le portrait intime d´un Steve Jobs en héros shakespearien, Danny Boyle tente laborieusement de se dépêtrer d´une impasse artistique tenace. En vain.

High-Rise

Ben Wheatley voit à juste titre en « I.G.H. » une histoire de notre temps, mais peine à en saisir toute l´ambivalence. La dystopie ballardienne en ressort comme vidée de son essence.

Trop jeunes pour mourir (Jukeodo jo a)

L’amour chez les seniors, un sujet inspirant et original, mis en scène dans un film plutôt décevant.

A Very Englishman

Un biopic bien trop prévisible et respectueux des conventions du genre pour vraiment susciter l’intérêt. Winterbottom en panne sèche.

Le Géant égoïste

Tableau sensible mais harassant de l’Angleterre en crise, qui n’échappe pas à la standardisation.

Le Grand Cahier

Avec sa mise en scène balourde et ses personnages grotesques, « Le Grand Cahier » rate son ambition et frôle même sans le savoir le vaudeville.

Une Promesse

Transposition guimauve sans intérêt d’une nouvelle de Stefan Zweig.

Wild

Après « Dallas Buyers Club », Jean-Marc Vallée tombe dans la ritournelle soporifique. Au programme : voyage mental pleurnicheur et insipide.

Le dernier coup de marteau

Trop occupée à jouer la carte de la retenue et du pseudo-réalisme, Alix Delaporte en oublie l´audace et signe une chronique sociale poussiéreuse piégée par ses propres effets.

Crimson Peak

Sous couvert de fantastique, Guillermo del Toro combine mélodrame, épouvante et critique sociale. Pour un résultat souffreteux loin de ses précédents éclats.

L’Attente

Malgré sa maîtrise formelle et son ambition dévorante, le premier film de Piero Messina brille surtout par ses carences et artifices.

Le Rideau déchiré (Torn curtain)

Après plus d’une décennie de chefs-d’œuvre ponctuée par Pas de printemps pour Marnie (1966) Hitchcock revient en 1966 avec Le Rideau déchiré (Torn curtain), un film très décevant qui marque le début d’une fin de carrière assez...

Quatre de l’espionnage (Secret agent)

Réalisé en 1936, c’est-à-dire en plein milieu de la période anglaise de Hitchcock, entre Les 39...

007 Spectre

Le précédent James Bond réalisé par Sam Mendes était brillant. Ce nouvel opus décevant.

Sous la ville

Ambitieux et creux, cet ixième volet sur la Shoah d’Agnieszka Holland séduit par ses prouesses techniques mais anesthésie par son traitement superficiel.

J’enrage de son absence

Une belle prestation d’acteurs et une réalisation soignée ne suffisent pas toujours à fixer la beauté d’un film. Premiers pas de Sandrine Bonnaire dans la fiction, « J’enrage de son absence » fait à ce titre cas d’école.

Trois mondes

En voulant raviver la flamme du film noir français, Catherine Corsini signe un long métrage obséquieux et sans âme. Une complainte nostalgique qui peine, même dans son mimétisme, à rappeler les trésors du passé.

Funny games US

Michael Haneke reprend l´exploration, entreprise dix ans plus tôt avec son premier Funny Games, des rapports entre les médias et la violence.

Note : 1 étoile