Acteur : Kinuyo Tanaka

La mère

“La mère” est un mélo qui tient jusqu’au bout la gageure de ne pas verser dans le larmoyant par les notations drolatiques qui émaillent ses épisodes agencés comme autant de “haikus”, ces poèmes insignifiants à la forme brève. Mikio Naruse rejoint Yasujiro Ozu dans la sobriété d’un récit édifiant. Emouvant en version restaurée.

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Miss Oyu

« Miss O-Yû » est un mélo sublime mais improbable où la relation amoureuse est suspendue à un code marital d’airain d’une autre époque. Son personnage éponyme est une créature onirique, désincarnée, une femme-fantôme vénéneuse et à la fatalité destructrice comme une sorcière jetant ses sortilèges. Mizoguchi recrée l’Eurydice du mythe d’Orphée. Suavement ensorcelant en version restaurée.

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Fleurs d’équinoxe

« Higanbana » signifie, en japonais, Amaryllis, fleur qui éclot généralement à l’équinoxe d’automne. Elle donne son nom au premier film en couleur d’Ozu, et l’imprègne immédiatement d’un ton mélancolique qui le caractérisera jusqu’à ses derniers instants.

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La Vie de O-Haru, femme galante

Au XVIIeme siècle, dans un temple rempli de statues du Bhoudha dont l’une lui rapelle les traits de son premier amant, Oharu, vieille prostituée encore en activité, se remémore sa vie.

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L’Intendant Sansho (Sansho dayu)

Adapté d’une très vieille légende populaire japonaise, L’Intendant Sansho raconte, de premier abord, l’histoire d’une tragédie familiale. Mais il se comprend plus fondamentalement comme un film sur la quête de l’identité et la...

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Une femme dont on parle (Uwasa no onna)

Réalisé en 1954, Une femme dont on parle ( Uwasa no onna) est peut-être le film le moins connu de la fin de carrière de Mizoguchi. Une femme dont on parle se révèle bien en dessous des Amants crucifiés, L’Intendant Sansho (entre...

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Cinq femmes autour d’Utamaro

« Cinq femmes autour d’Utamaro » est une oeuvre composite qui porte en germe les sortilèges captieux des chefs d’oeuvre à venir de Kenji Mizoguchi. A travers le double qu’il s’est forgé en la figure du peintre d’estampes,le cinéaste interroge son statut d’artiste. Version restaurée 2K.

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Barberousse

« Barberousse » est la synthèse de toute la production kurosawienne d’après-guerre. L’ambition du senseï n’est pas mince : transcender la souffrance humaine par la splendeur formelle et subjuguer les esprits. Son film le plus dostoievskien condense une somme monumentale. Ressortie en version restaurée.

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Une Femme dont on parle

« Une femme dont on parle » est un petit bijou de splendeur formelle. Chantre de la femme opprimée, Mizoguchi s’insinue dans l’intimité de ces excommuniées que sont les geishas modernes ; accablées de plaisirs mais sevrées d’amour. En version restaurée.

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Les Contes la lune vague après la pluie de Kenji Mizoguchi (1953)

Après avoir exposé l’histoire, nous analyserons la partie la plus évidente du film, celle qui concerne les deux couples mis en scène. La dernière partie de l’étude sera probablement un peu plus complexe. Nous nous permettrons de raccourcir le titre du film en le nommant Les Contes de la lune.

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