Steven Spielberg : surface et profondeur

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Pour couronner la sortie du quatrième volet de la saga Indiana Jones de Steven Spielberg, Il était une fois le cinéma revient sur cinq des films du natif de Cincinnati.

Spielberg est un emblème du cinéma américain moderne. Niché dans les souvenirs et connaissances du cinéma classique, son œuvre prend corps dans les années 70, après un rapide passage par le petit écran, lors de quelques épisodes de Colombo, notamment. Logiquement, nous avons choisi de chroniquer son premier film, un road movie, Duel, long-métrage d’abord conçu pour la télévision.

Grand enfant devant l’éternel, Spielberg aime amuser, divertir et créer. Sa structure dynamique de la fuite ou de la quête se cristallise à merveille dans les quatre autres films choisis pour le Coin du cinéphile : Les Aventuriers de l’Arche perdue, Indiana jones et le temple maudit, Indiana Jones et la dernière croisade et Les Dents de la mer. Notez que Duel s’inscrit lui aussi dans cette tension vers l’inatteignable ou la fuite.

Rien de tel sans doute, afin de prouver que le cinéma de Spielberg se déploie grâce à l’interaction du corps (organique ou inorganique) et des enjeux spatiaux, qu’un retour en chroniques sur ces cinq films. Vos réactions nous intéressent, aussi, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos impressions…

Bonne lecture à tous et à très bientôt.

Au fait, le Coin du cinéphile de la semaine prochaine sera consacré au thème de la Folie… Amateurs de Polanski, Carpenter ou Cassavetes, et de Cinéma en général, à vos souris !


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