Ouverture du Festival Lumière 2011

Article écrit par

Troisième édition du Festival Lumière de Lyon, qui invite, après Clint Eastwood et Milos Forman, Gérard Depardieu.

Nous avions laissé le Festival Lumière la tête pleine d’images, après une projection mémorable du Guépard (1963) devant 5000 personnes, le 9 octobre 2010. La présence de Claudia Cardinale et la beauté de la copie restaurée du film de Luchino Visconti résonnaient comme la promesse d’une prochaine édition 2011 aussi réjouissante que les deux précédentes. Le festival revient donc ce lundi 3 octobre et depuis des semaines déjà le visage de Gérard Depardieu, prix Lumière de cette année, s’affiche sur les murs de Lyon. Entre l’avant-première de The artist de Michel Hazanavicius en  ouverture et une clôture devant le Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau (1990), la ville va une nouvelle fois vivre durant une semaine au rythme des 190 séances programmées dans ses cinémas.
 

 
Milos Forman, Dario Argento, Frank Borzage, Luchino Visconti, Raymond Bernard, qui avaient hanté les salles lyonnaises l’année dernière, laissent leur place à Jacques Becker, Kevin Brownlow, William Wellman, Maurice Pialat et autres Bernardo Bertolucci. Déjà, des séances s’annoncent mémorables : Trois vies et une seule mort (1995) et l’hommage à Raoul Ruiz, le ciné-concert des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse de Rex Ingram (1921), La Fiancée du pirate de Nelly Kaplan (1969), Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau (1975) – avec le souvenir hilare de La vie de château (1966) de l’année dernière – ou encore les près de cinq heures trente du 1900 de Bertolucci (1975). Surtout, ce qui avait fait la réussite de l’édition précédente, à savoir la présentation des films par des invités, est toujours de mise. Stephen Frears et Casque d’or de Jacques Becker (1951), les frères Dardenne et Loulou de Pialat (1981), Portrait d’une enfant déchue (1970) et son réalisateur Jerry Schatzberg, Helmut Berger et Le Jardin des Finzi-Contini de De Sica (1970), les associations se feront encore, motivées par le même besoin de partage cinéphile. Surpris par tous ces gens sur le point d’aller se construire des souvenirs en salles obscures, dès lundi le temps s’arrêtera de nouveau à Lyon.

 


 

Pour plus d’informations concernant les horaires des scéances ainsi que le programme, le site ici : www.festival-lumiere.org/home.html
 


Partager:

Twitter Facebook

Lire aussi

Niki

Niki

Trois ans après son court-métrage Adami, « L’arche des Canopées », Céline Sallette revient à Cannes et nous confirme qu’elle fait un cinéma de la candeur.