Le teen movie US

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Pom pom girls, quaterback superstar du lycée, bal de promo de fin d´année… Les codes lycéens américains nous sont connus depuis toujours par la grâce de ce beau sous-genre qu´est le teen movie.

Ce genre typiquement américain (étrangement, hormis Les Beaux Gosses et Lol, aucune tentative n’est réellement convaincante par chez nous) offrait donc une forme de dépaysement tout en étant universel dans ses questionnements adolescents. Dans ses plus belles réussites, le teen movie associe ton ludique et spleen introspectif typique des humeurs changeantes et bouillonnantes de l’adolescence. On y retrouve des problématiques universelles et intimes telles que l’affirmation de soi, la peur de l’avenir, les premiers amours… Grâce à des scénaristes et réalisateurs talentueux ayant su exprimer avec sérieux et légèreté les émois de l’âge ingrat, le teen movie est donc un genre désormais bien installé et populaire dans le paysage cinéphilique.

Pour ce Coin du cinéphile, nous nous pencherons sur la matrice de toutes ces œuvres avec La Fureur de Vivre (1955) et le nostalgique American Graffiti (1973) de George Lucas. Sur un mode plus potache, il sera également question du American College (1978) de John Landis, vrai réservoir à stars confirmées pour les années à venir. Les années 80 furent un cap dans l’appréciation du teen movie grâce à John Hughes dont il sera question dans le beau Breakfast Club (1985), avant d’aborder le détonant Fatal Games (1988). Enfin, le méconnu et excellent Pump up the volume (1990) distillera sa subversion avant de conclure sur Lolita malgré moi (2004) qui donna un beau coup de fouet au genre.

Bonne lecture !


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