L’Homme de Berlin
« L’homme de Berlin » est un thriller d’espionnage qui nous tient en haleine par sa plongée réaliste dans le Berlin terne et décoloré de la guerre froide. Ressortie.
Read More« L’homme de Berlin » est un thriller d’espionnage qui nous tient en haleine par sa plongée réaliste dans le Berlin terne et décoloré de la guerre froide. Ressortie.
Read MoreFantasmagorie tragi-comique ou pantalonnade et bouffonnerie burlesque, « La nuit des forains » nous interpelle sur la condition humaine où la vie ne serait que le théâtre des illusions et le grotesque , le masque de la dérision.
Read MoreDans « Le Silence », Ingmar Bergman nous donne à voir un pandémonium kafkaïen à travers le prisme à facettes de son angoisse existentielle.
Read MoreTamasa diffusion inaugure sur les chapeaux de roue une nouvelle collection de films à suspense britanniques en exhumant trois pépites originales : The Blue Lamp (1950), Pool of London (1951) et Payroll (1961).
Read More« Sonate d’automne » marque les retrouvailles conflictuelles entre une mère écrasante par son aura charismatique et sa fille accablée de dépit. A l’issue de ce huis-clos psychodramatique, la fêlure est béante que rien ne semble pouvoir ressouder. Inégalé.
Read MoreAu « tu n’as rien vu à Hiroshima » négateur de son premier long métrage, Alain Resnais substitue un « souvenez-vous » pressant dans « L’Année dernière à Marienbad » qui se déroule comme un rébus métaphysique indéchiffrable situé dans les limbes et en marge d’un hors-temps improbable. Sublimement déroutant.
Read MoreAvec « Un condamné à mort s’est échappé », Robert Bresson nous convie « sans ornements » à une grand-messe liturgique dans le périmètre exigu d’une cellule de prison sous l’occupation.
Read MoreOeuvre anthologique , « Voyage à Tokyo » est l’épitomé du cinéma ozuesque. Usant du ressort mélodramatique, Yasujiro Ozu inscrit dans cette dimension nostalgique du temps qui passe la lente altération des relations intergénérationnelles dans la famille nippone.
Read MoreEté 2020: le distributeur Carlotta ressort en salles l’intégrale des films couleurs remastérisés du maître japonais porté à l’introspection des états d’âmes familiaux. Sont projetés : Dernier Caprice, Bonjour, Le Goût du Saké, Fin d’Automne, Herbes flottantes & Fleurs d’équinoxe. Focus
Read MoreFable philosophique sur l’éternel combat entre le vice et la vertu, « Les Dames du Bois de Boulogne » est une oeuvre embryonnaire de la filmographie de Robert Bresson.
Read MoreChronique au quotidien de l’examen de conscience d’un jeune vicaire de paroisse accablé par le poids de son sacerdoce et rongé par un cancer incurable, « le Journal d’un curé de campagne » ressort sur les écrans dans une version restaurée. L’occasion de réexaminer ce chef d’oeuvre qui confine au surnaturel et au miraculeux.
Read MoreAvec « Nous nous sommes tant aimés », Ettore Scola, en mémorialiste du temps qui passe, porte à son comble un regard critique sur trois décennies de l’histoire collective de l’Italie à travers les destins croisés de trois amis. Une œuvre chorale en version restaurée.
Read More« Les Jours comptés » est une parabole existentialiste sur l’irruption de la mort dans la routine quotidienne d’un prolétaire. Cesare Conversi, l’artisan- plombier de cette fantasmagorie à la noirceur grinçante comme un tuyau, développe une hypocondrie existentielle. Dix ans avant « La Classe ouvrière ira au paradis » du même Petri, le film est un magistral brûlot politique sur l’inanité du labeur ouvrier dans une société italienne en plein boom économique.
Read MoreUn pur morceau d’anthologie cinématographique qui ressort en version restaurée numérisée.
Read More« L’élégie d’Osaka », plus connu comme l’élégie de Naniwa qui est l’ancien nom d’Osaka, condense une brève saga aux intonations cruellement pathétiques. La mise en scène dilatoire porte ce mélodrame shimpa à son paroxysme. Magistral. En version restaurée.
Read More« Cinq femmes autour d’Utamaro » est une oeuvre composite qui porte en germe les sortilèges captieux des chefs d’oeuvre à venir de Kenji Mizoguchi. A travers le double qu’il s’est forgé en la figure du peintre d’estampes,le cinéaste interroge son statut d’artiste. Version restaurée 2K.
Read More« Scène de la rue » (1931), « L’Oiseau de paradis » (1932) – deux pépites Pré-Code Hays – et « Notre pain quotidien » (1934) réunis pour la première fois dans un coffret quasi-collector.
Read MoreUne nébuleuse aux myriades de satellites explorable dans la galaxie d’un infini cinématographique.
Read MoreLa comédie britannique s’invite sur nos fenestrons.
Une noria de facéties canularesques diffusées en boucle sur la chaîne câblée TCM et -cerise sur le pudding- un coffret d’exception du distributeur Tamasa consacrent le meilleur des années Ealing. Petit florilège du « savoir-rire » british.
Le distributeur Tamasa réunit dans un coffret thématique trois films majeurs qu’Alexander Mackendrick a consacrés à l’esprit de rébellion enfantine, sujet qui tarauda, sa vie durant, la quête cinématographique exigeante de ce réalisateur émérite élevé par son grand-père.
Read MoreMorceaux choisis du cinéma japonais de la tradition
Read MoreFilm d’époque improbable, pochade picaresque, allégorie sur l’éternel combat entre le bien et le mal : relecture du film préféré de Douglas Sirk à l’occasion de sa ressortie en version restaurée.
Read MoreZoom sur « Qui marche sur la queue du tigre… » et « Je ne regrette rien de ma jeunesse »
Read MoreChronique douce-amère, << Un Merveilleux dimanche >> oscille entre comédie légère et drame des gens ordinaires dans l’atmosphère asphyxiante du Tokyo dévasté de l’immédiat après-guerre. Un shomin-geki inédit dans la production kurosawienne.
Read More« Un Goût de miel » est un << town movie >> qui déroule une errance ponctuée de désamours : l’émouvante dérive d’une poignée de marginaux que les hasards de l’existence font se rencontrer tels des épaves échouées en mal d’affection. Une déambulation urbaine dans le Manchester fuligineux de l’industrialisation. Irrésistiblement attachant.
Read MoreDans « Le Temps d’aimer et le temps de mourir », soucieux de s’émanciper des canons hollywoodiens, Douglas Sirk oscille entre la romance tragique et le mélodrame épique sur fond de guerre. Incontournable.
Read MoreProjeté aujourd’hui en version restaurée, « Mouchette » livre l’épure d’un roman spiritualiste à notre société toujours plus << laïcisée >>. Une oeuvre inaltérable autant qu’inclassable.
Read MoreRessortie en salles de ce mélodrame qui avait la préférence de Mikio Naruse. Il épingle les turpitudes du quotidien existentiel d’une famille bourgeoise de l’immédiat après-guerre conduisant à l’éveil émancipateur de son héroïne.
Read MoreOeuvre de commande hybride, << Le Plus dignement >> affiche sans ambiguïté son propos propagandiste dans un contexte plombant pour le Japon qui s’apprête à tourner une page de son histoire pour prendre le train de la démocratisation en marche. Une curiosité inédite en salles.
Read MorePremière oeuvre d’auteur d’Akira Kurosawa, « L’Ange ivre » est un film réquisitoire qui, sans éviter un certain manichéisme, voudrait éradiquer par la racine le mal d’une société japonaise défaite ; corrompue par son américanisation rampante.
Read MoreDans Chien enragé, Tokyo est un immense brasier poussé à son point d’incandescence sous un soleil zénithal. Le récit policier déroule ici une filature harassante dans les entrailles de l’underworld. Sa faune est à nouveau le théâtre d’un duel exacerbé.
Read More« Vivre » ne se résume pas à son questionnement métaphysique sur le sens de l’existence étriquée d’un fonctionnaire falot miné par un mal incurable. L’oeuvre vaut surtout comme un plaidoyer pro domo par son réalisateur qui, parvenu au milieu du gué, s’interroge sur son accomplissement. Un film impérissable en version restaurée.
Read MorePremier film japonais en cinémascope, la forteresse cachée est un pur divertissement qui résiste à toute classification de genres : jidaï-geki, chambara, comédie truculente et iconoclaste. Il est tout cela à la fois et un film précurseur abondamment plagié. Sa ressortie en version restaurée impose de le (re)voir séance tenante.
Read More« Barberousse » est la synthèse de toute la production kurosawienne d’après-guerre. L’ambition du senseï n’est pas mince : transcender la souffrance humaine par la splendeur formelle et subjuguer les esprits. Son film le plus dostoievskien condense une somme monumentale. Ressortie en version restaurée.
Read More« Une femme dont on parle » est un petit bijou de splendeur formelle. Chantre de la femme opprimée, Mizoguchi s’insinue dans l’intimité de ces excommuniées que sont les geishas modernes ; accablées de plaisirs mais sevrées d’amour. En version restaurée.
Read MoreSemi -autobiographique et semi-documentaire, « L’Emploi » d’Ermanno Olmi (1961) narre les déboires d’un adolescent empêtré tel un clown triste et lunaire dans les affres bureaucratiques d’un premier emploi. Une tragi-comédie au pathétique burlesque. Emouvant.
Read MoreNe boudons pas notre plaisir en courant voir « Mandy » qui est un véritable concentré d’émotion pure. A travers l’histoire édifiante de cette petite fille frappée de surdité congénitale et de son difficile apprentissage de la parole articulée, Alexander Mackendrick parle au tréfonds de notre coeur. Poignant.
Read MoreEntre cauchemar orwellien et engrenage kafkaïen, « Détenu en attente de jugement » est l’oeuvre inédite dans ce registre d’un satiriste: Nanni Loy. Cinéaste engagé, il décrit comme une parenthèse tragique le calvaire vécu par un citoyen au-dessus de tout soupçon broyé par la machine judiciaire et carcérale. A (re)découvrir.
Read More« Nuages épars » vient parachever la série des mélodrames narusiens entamée en 1959 ; cette fois en tohoscope couleurs. Chantre de la femme aliénée de la modernité, il livre ici son chant du cygne le plus élégiaque dans un réalisme sombre inégalé. Quand le septième art nous transporte au septième ciel, cela suffit à notre ravissement.
Read MoreDans « le Destin de Madame Yuki », Kenji Mizoguchi ébauche le portrait évanescent d’une de ses égéries consumée par la passion destructrice qui la domine et dans laquelle elle s’abîmera corps et âme. Ensorcelant.
Read More« Le Duel silencieux » est à la fois une oeuvre hybride et un mélodrame boursouflé. Un médecin se débat dans les affres d’une lutte intérieure vaine entre désir et conscience morale pour un crime qu’il n’a pas commis. Le film se lit comme la métaphore d’un Japon stigmatisé après sa défaite cuisante et qui veut retrouver une virginité.
Read MorePréludant aux films d’Alan Clarke dans leur approche dénonciatrice des << borstals >>, « La Solitude du coureur de fond » est une oeuvre anti-establishment corrosive qui vient saper l’autorité institutionnelle dans un suprême bras d’honneur. L’esprit subversif qui la parcoure annonce << If >> de Lindsay Anderson (1968) encore plus radical dans sa charge contre les << public schools >>.
Read MoreAvec << Les fiancés >> , Ermanno Olmi choisit le parti-pris de dédramatiser sa narration. L’exil temporaire d’un ouvrier soudeur en Sicile est le prétexte pour << resouder >> les liens avec sa fiancée. Le cinéaste y montre comment l’éloignement peut abolir la temporalité en exacerbant le souvenir de l’autre. Le silence de l’amour.
Read MoreRessorties en salle de « Le Secret magnifique » (1954) et « Tout ce que le ciel permet » (1955) de Douglas Sirk.
Read MoreL’acmé du mélodrame sirkien dans sa version numérique restaurée. Un évènement qui mérite en soi de recueillir toute la ferveur des cinéphiles.
Read MoreLe traumatisme de l’apocalypse nucléaire dans le cinéma d’Akira Kurosawa.
Read MoreTranches de vie au sein d’un ghetto urbain en périphérie de Tokyo. Premier film en couleur du << senseï >>, une oeuvre atypique qui clôt cette rétrospective kurosawienne.
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